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 La menace Isrask [Fantasy]

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MessageSujet: La menace Isrask [Fantasy]   La menace Isrask [Fantasy] EmptySam 6 Jan 2007 - 13:14

Préface


Minuit, il était seul, on le voyait de loin, la lumière de la lune créant une ombre de 5 mètres sur le champ de blé devant lui. Il savait qu’il n’était pas la pour ça et qu’il était en danger, mais il ne pouvait s’en empêcher, il la regardait avec de ses grands yeux bleu foncés, comme si il essayait de comprendre son langage. Il portait des vêtements larges, mais serrés aux embouchures, noires, et une cagoule sur la tête. L’une des particularités d’un Isrask était cette façon de se fondre dans la nuit. Deux ombres volaient vers lui à une allure folle, on voyait le blé se déplacer sous leur passage, ils frappèrent, il contra. Ils portaient des vêtements très serrés, semblables à ceux de danseurs. Habillés de blanc, leur sabre faisait contraste, effectivement, celui-ci était rouge, tacheté de sang.
Il semblait les connaître, car il souriait, son bandeau sur son visage bougeait en même temps qu’il contrait les différents coups, médiocres et lents. Lui combattait avec un kunai, un simple kunai. Et pourtant…Le plus grand des deux arrivants leva le bras et abaissa son arme. Le manieur du kunai connaissait son truc, il abaissa la lame, la remonta aussitôt et avec une grande impulsion, frappa le ventre de l’homme en noir et abaissa la lame. C’en était fini du grand guerrier immaculé, son sabre était planté dans sa gorge. Le deuxième guerrier prit la fuite, emportant le sabre de son coéquipier.
Le jeune homme s’assit en tailleur et regarda la lune à nouveau, elle n’avait pas bougé, évidemment. Mais lui, assis dans l’herbe mouillée par l’eau tombée le jour précédent, se sentait comme traumatisé, jamais il n’avait tué autant qu’aujourd’hui, jamais personne ne saura ce qu’il s’était passé cette fameuse journée, celle du jour du soleil, à l’heure du souper, dans l’ancienne demeure Hyôpai.


Un homme avançait dans un grand couloir, sous une arche dorée. L’homme était assez petit. Il avait dans ses yeux une lumière, une rage de vivre, que personne ne pourrait lui enlever. Il contourna un guichet ou un homme le salua, il passa un autre couloir et arriva à une plus grande salle. La, des drapeaux avec un symbole tribal étaient accrochés au mur, le sol était tapissé de bleu et vert. Au fond de la salle, une table ronde, et sur celle-ci, une femme habillée en marron, attachée, subissait les tortures de deux hommes sans scrupules, habillés royalement, avec des regards de déments. L’homme s’approcha du groupe et sortit son glaive, une magnifique épée forgée en acier, qu’il plongea immédiatement dans le corps de l’un des tortionnaires. L’autre se retourna, sa capuche tomba, et ses yeux fixèrent ceux de l’inconnu, et aussitôt, il recula et sortit une dague, perlée au bout du manche, gravée sur celui-ci. Il frappa de sa dague, et le sabre de l’inconnu contra, une lutte s’engagea alors. L’inconnu semblait mener, mais en fait, les deux étaient à égalité, le prêtre semblant sourire à chaque coup reçu.
Après quelques échanges, le prêtre se retrouva avec un bras en sang, et le visage ensanglanté par la perte d’un œil. L’inconnu allait bien, si ce n’est quelques éraflures, car celui-ci maîtrisait mieux le corps à corps que son adversaire, ou peut-être car son adversaire était encore surpris par l’arrivée de l’inconnu. Le prêtre prit alors la parole, grave, agressive et sans reprendre sa respiration.

Prêtre : On m’appelle celui qui sait.
L’inconnu : On m’appelle celui qui prend la vie.
Prêtre : Je te reconnais bien la, toi qui as trahi ta religion il y a 1 an. Tu ne devais jamais revenir de ton périple, voilà pourquoi tu es aussi habile alors.
L’inconnu : Tu possèdes la Hati, la dague empoisonnée, tu n’es donc pas seulement un prêtre de Pailomei, tu es aussi un héritier du culte du Pasidoïs.
Prêtre : Tu t’y connais en religion, traître ! Néanmoins, tu vas mourir, je n’ai pas le droit de te laisser partir, de plus, il y a une petite somme sur ta tête. Alors adieu !

Le prêtre serra sa Hati, prêt à décapiter l’inconnu. Cela se passa en quelques secondes, un bruit sourd, et un chat sortit d’un coin de la salle, le prêtre fonça alors, tête baissée, dans le but d’acquérir encore un peu de vitesse. Le guerrier leva son sabre et le tranchant de sa lame rencontra la pointe de la dague, avec sa maîtrise, il la dégagea et passa sur le côté du prêtre, fit sauter son sabre en l’air, se retourna et frappa des paumes le flan de son ennemi. Le prêtre s’envola, sa Hati tombant à terre. Il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit, le guerrier arriva, sauta sur lui, et le prêtre releva la tête, trop tard, l’inconnu frappa de sa paume la mâchoire du prêtre, le tuant sur le coup.
Il sauta et attrapa son sabre planté au plafond de la grande salle. Puis il fouilla son ennemi, ramassant diverses monnaies, ainsi qu’un talisman de sa secte, cela servirait sûrement au guerrier. Il prit ensuite la Hati au sol, prit le fourreau et la rangea dans son sac. Il ramassa aussi dans une bibliothèque une sorte de gelée, un vaccin contre le poison sûrement. Puis il brûla le corps du prêtre ainsi que de son vil compagnon. Enfin il s’approcha de la femme, la libéra, elle était morte de ses blessures, cela ne troubla pas le guerrier, il lui mit une toge sur le corps et la laissa la, priant quelques secondes pour elle. Enfin il quitta la salle, repassant les couloirs, repassant par son passage secret. Il quitta le château.

Il y a en ce monde deux sortes de gens que Hidan déteste, les gens qui ne respectent pas les femmes, et les barbares, bien que souvent on les associe, ils sont bien distincts. Et Hidan les fuit comme la peste. Pas parce qu’il l’a été et essaie de se reconvertir, pas non plus parce qu’il a de la famille qui en sont. Non, simplement car ils existent et qu’il trouve cela immoral.
Hidan était assis à un comptoir, un verre à la main. Il semblait assez fatigué, et malade, mais c’était à première vue, car il débordait en fait d’énergie, une énergie telle que sa première action de la journée serait de débarrasser le bar des barbares jouant avec la serveuse au fond de la salle. Mais il savait aussi qu’en aucun cas il ne fallait avoir des ennuis dans cette ville. « Toklo est vraiment une ville dangereuse, se disait-il, la milice surveille n’importe quoi. » Il se leva et voulut partir, mais un cri l’en empêcha, les hommes emmenaient la jeune fille à l’étage, dans leur « chambre », ainsi appelaient-ils l’endroit insalubre où ils cohabitaient.
Hidan, après avoir payé le barman, se décida à les suivre, quand il arriva à l’étage, le dernier entrait dans la chambre. Hidan sourit, cela lui faciliterait les choses. Il frappa à la porte, un homme lui ouvrit celle-ci, l’homme portait un gros gilet ainsi que des grosses bottes, un étranger, se dit Hidan. L’homme barbare portait un sabre d’une région du sud, appelé Tasklame, cette épée était assez grande et arrondie. L’homme regarda Hidan et lui dit d’entrer, le tirant presque à l’intérieur. Hidan vit alors l’une des plus grande horreur de sa vie.
En face de lui, un lit pour trois personnes, et dessus, des femmes baignant dans leur sang, gémissant encore, des hommes nus les violant. Une orgie barbare, comme avait entendu parler Hidan durant l’un de ses voyages dans le nord. Le grand blond ne put s’en empêcher, il se retourna vers l’homme gardant la porte, le va les bras, ses manches tombant, ses mains furent découvertes, Hidan portaient des gants, et ceux-ci tombèrent. Hidan avança d’un pied, contourna la lame et frappa ! Deux coups aux hanches, le barbare vacilla. Quatre coups dans le bas du dos, le nordiste tomba au sol en criant. Huit coups frappés au dos et l’homme cria, plaqué au sol. Seize coups et l’homme se retrouva dans ses dernières limites. Trente-deux coups et l’homme mourut. Mais Hidan n’avait pas fini sa technique dite des paumes du Shokuden, Il sauta et infligea les coups restants, on ne pouvait les compter, car la vitesse des yeux ne le permettait pas. L’homme s’enfonça dans le sol et traversa l’étage. Les hommes nus dans la pièce sortirent leurs armes, mais Hidan avait prévu le coup, il courut vers l’un d’eux et frappa la jambe, un bras et le cou, il mourut. Il prit le sabre et l’envoya dans la tête du deuxième. Enfin le dernier l’attaquant, il contra et sauta au dessus de lui, il lui frappa la nuque lui cassant la cage thoracique. Il regarda les femmes mourrant, il prit une chandelle brûla le lit, les femmes avec. Paix à leur âme.
Hidan prit ses affaires dans sa chambre, puis sauta d’une fenêtre, il fallait fuir Toklo.
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MessageSujet: Re: La menace Isrask [Fantasy]   La menace Isrask [Fantasy] EmptyDim 14 Jan 2007 - 11:35

Chapitre 1 : La rencontre

Mâs se demandait combien de temps il resterait dans ce petit bois, sans feu, à attendre, sans dormir, car toujours sur ses gardes. Deux jours avant il avait quitté la demeure Hyôpai sans rencontrer de grosses difficultés, il se devait maintenant de ne pas être repéré, cela serait plus difficile, surtout que les vengeurs masqués avaient pour particularité de vouloir à tout prix la tête de celui qui avait assassiné vingt-deux personnes sans aucun remord. Mâs se demandait aussi pourquoi il les fuyait, il n’avait qu’à leur expliquer. Non, il se devait de survivre, aller à la rencontre de ces guerriers serait signer son arrêt de mort. Il s’endormit tard dans la nuit, soucieux du lendemain.
Quand Mâs se réveilla le lendemain, c’est avec difficulté qu’il remarqua des traces à dix pas de son campement. Il fit rapidement des recherches mais on ne lui avait rien pris. Il fit ses bagages et mit son grand bout de tissu, long d’un bon mètre quarante, sur le dos. Ensuite il se mit en route en passant par le même chemin qu’à l’habitude, en direction de la capitale du pays d’Hôsho, où l’attendait une ancienne amie. En route il fit plusieurs arrêts, surveillant toujours ses arrières, changeant de chemins pour être sur de ne pas être surpris. Il questionnait toujours sa boussole pour savoir si il allait dans la bonne direction, bien qu’il connaisse le pays comme sa poche, sa chance semblait l’avoir fui.
Mâs avait vingt-quatre ans, et paraissait plus jeune. Il était brun, les cheveux mi-courts, et il avait les traits ni trop fins ni trop épais. Il portait la barbichette et avait toujours une mèche sur le devant de son visage. Il avait les yeux bleus, très foncés, comme pour renforcer son caractère. Il portait quotidiennement des vêtements légers, avec des bouts d’armures à des endroits stratégiques, ses points vitaux. Mâs semblait en parfaite santé, et souriait souvent, bien que sa situation ne le permette pas.
Il fit un détour forcé; des gardes lui barraient la route. En contournant, il aperçu qu’un jeune homme d’à peu près son age était attaché à une brouette. Cet homme portait une armure lourde, ce qui contrastait avec sa petite taille. Il semblait se plaindre car l’un des soldats s’approcha de lui et lui foutut un coup de poing. Mâs allait se détourner et reprendre son chemin lorsque l’homme attaché cria d’une façon très claire :

Homme : Un Isrask ne meurt jamais !

La scène se passait à cent pas de Mâs, pourtant, il s’en rappellerait toute sa vie. L’homme attacha chuchota quelques chose et des lianes vertes aussi acérées que des sabres sortirent du sol et détruirent le chariot où il était attaché, tuant l’un des cinq soldats au passage. Celui-ci détaché, il souffla autre chose et une liane venue de nul part sortit du sol pour avaler littéralement le soldat s’approchant de lui sous terre. L’homme prit la hache tombée à terre et écrasa la tête de l’un des soldats. Les deux derniers soldats coururent vers lui mais c’était vain, l’homme chuchota et des pics de terre transpercèrent des deux soldats, ceux-ci tombèrent dans un vacarme silencieux.
Mâs ne réfléchit pas une seconde, il fonça vers lui sur son cheval. Un Isrask ici, quelle aubaine, se dit-il sur l’instant. Arrivé là-bas, l’homme l’attendait, assis sur ce qui restait du chariot. Mâs prit la parole, il avait de nombreuses questions à poser.

Mâs : Je me nomme Mâs Giri, comme t’appelles-tu ?
Homme : On me nomme celui qui prend la vie, AsleXei.
Mâs : De l’elfique, tu es donc bien un Isrask.
AsleXei : Je préfère dire que je suis de l’ancien temps, c’est plus glorifiant que de dire que je suis l’un des derniers exterminateurs de la race humaine.
Mâs : Enfin un qui me comprend, je suis un Isrask moi aussi, je manipule le vent.
AsleXei : Tiens, de nos jours, en voir un seul dans sa vie est difficile, deux dans un endroit comme celui-la tient du phénomène. Enchanté !
Mâs : Moi de même. Vas-tu à la capitale ?
AsleXei : Bien entendu, ce chemin ne mène que là-bas. Je comptais participer au tournoi de cette année, pour gagner le prix et aller rencontrer une certaine personne.
Mâs : J’y vais pour rencontrer une amie moi aussi. Mais dis-moi, pourquoi étais-tu enchaîné ?
AsleXei : Et bien à vrai dire, c’est un malentendu. En revenant d’une soirée, je suis tombé sur un animal et en voulant le manger, pauvre de moi qui n’ai pas d’argent, je me suis trouvé face à un milicien dont le clébar lui appartenait.
Mâs : Toi aussi tu es chanceux dis-moi. Veux-tu faire un bout de chemin avec moi ? On dit des Isrask qu’ils sont solitaires mais deux ensembles, c’est une occasion.
AsleXei : Tu as tout à fait raison, parlons pendant les kilomètres qu’il nous reste à voyager. Au fait, appelle moi Lex, je n’aime pas mon prénom.

Les deux Isrask partirent donc en direction de la capitale, parlant de leur naissance, de l’extermination de leur race. Mâs était né en Adoléria, région de faible densité dans le pays elfique, il avait grandi avec ses parents jusqu’au jour fatidique, appelé « jour du renouveau ». La les soldats du roi avaient exterminé tous les Isrask de chez les elfes. Lex lui, était né dans la capitale elfique, Amendolia. Il avait grandi orphelin, sont père était parti et sa mère morte à sa naissance. Il avait vite fui le pays et s’était caché en terre humaine. Les deux confrères avaient vécu des moments horribles dans leur jeunesse, et ils ne s’éternisèrent donc pas là-dessus.
Ils parlèrent ensuite de leurs dons. Les Isrask possèdent des dons à la naissance, et contrôlent aux éléments. Les Isrask peuvent utiliser la télépathie, parler aux animaux aussi, ils peuvent lire dans les pensées et dans la mémoire des gens, ceci étant le dernier niveau, jamais atteint à ce jour par un Isrask. Ensuite ils peuvent après avoir vécu longtemps dans un endroit, développer un élément en rapport. Mâs s’était caché dans la tour royale elfique et c’est ainsi qu’il développa son pouvoir dit du « airdala ». Lex lui, comme montré contre les soldats, avait développé son pouvoir dit du « terrdala » en fuyant toujours plus profond et se cachant dans les grottes. Là-bas, il avait appris à vivre à l’unisson avec la nature. Entre les pouvoirs Isrask, il y a une relation d’éléments, le vent et la terre sont égaux, aucun ne peut battre l’autre, l’eau et le feu de même. Ainsi on appelle ça le principe d’équivalence élémentaire. Lex et Mâs discutèrent de cela le reste de leur voyage, parlant philosophie et autre théorème appris lors de leur naissance.

Ils arrivèrent à la capitale d’Hôsho vers vingt heures, c'est-à-dire quatre après leur départ du chemin. La ville était immense, le style était le même depuis mille ans. La grande muraille d’Hôsho étai gardée par les soldats rouges et la tour principale, Fort Royal, par les gardes bleus. Mâs connaissait la ville, Lex vraiment peu. Ils se séparèrent après s’être juré de se revoir. Mâs alla dans une auberge et se reposa toute la nuit, rêvant de paix et de solitude. Lex lui, partit aussitôt au Colisée, s’inscrivant pour le tournoi ayant lieu deux jours après. Il partit ensuite se reposer dans l’auberge réservée aux participants.
Mâs se réveilla tôt le matin, prit rapidement un petit déjeuner puis partit dans la ville, il traversa bon nombre de rues et tomba enfin dans une ruelle très sombre. Il frappa à la porte et une femme d’une trentaine d’années, belle et en couleur, ouvrit la porte.

Femme : Mâs !! Qu’est-ce tu fais la ?
Mâs : Content de te revoir Mya. Je suis venu chercher ce que je t’ai apporté il y a un an.
Mya : Mais je ne comprend pas, tu m’as dit qu’il était trop dangereux, de plus tu as déjà le Ten…
Mâs : Plus bas Mya, on pourrait nous entendre. J’en ai besoin c’est tout. Ne discute pas.
Mya : C’est ce que l’on va voir…Entre.

Mâs entra, sur ses gardes. Mya partit dans une salle encore plus sombre, ce qui permit à Mâs de regarder la décoration. Il y avait de somptueux rideaux de soie, ainsi que des tapis et autres tissus occidentaux. Mya revint alors, avec une autre grand bout de tissu, comparable à celui que Mâs portait continuellement. Elle le posa sur une table. Elle se dirigea ensuite vers lui, posant une main sur sa joue, elle prit son air charmeur et dit :

Mya : Cela fait longtemps qu’on ne s’est pas vu, tu ne veux pas retrouver celle que tu as quittée il y a un an ? Moi je n’ai pas oublié tes mains me caressant…
Mâs : C’est du passé tout ceci. Donne moi le contenu du paquet et n’en parlons plus.
Mya : Pourtant je sens que je ne te laisse pas indifférent.

Mya colla Mâs, avant le faire tomber son haut, révélant une poitrine haute, avec de belles formes et assez volumineuse. Elle prit une main du guerrier et la posa sur son sein gauche.

Mya : Tu vois comme ils ont envie de toi…
Mâs : Arrêtes ceci tout de suite ! Tu…

Mya était à présent nue, et se frottait contre Mâs. Celui-ci baissa la tête et la poussa contre le lit derrière elle, il se fit nu lui aussi, et devant l’excitation de celle-ci, il lui fit l’amour sauvagement.
A son réveil, Mya était devant lui, touchant son sexe. Il la ramena à lui et l’embrassa, puis il lui souffla :

Mâs : Je sais que tu as fait ça par propre intérêt, quel est-il ?
Mya : La je me sens frustrée ! Comment oses-tu ?
Mâs : Je te connais par cœur. Je ne t’emmènerai pas avec moi.
Mya : Mais tu le dois ! Je suis une informatrice, au courrant de tout, je peux te servir, et puis… (Elle passe une main sur le pénis de Mâs.)…Tu ne seras plus seul…
Mâs : Erf, je vous hais Femmes.
Mya : Super ! Allez habille toi, il faut se dépêcher !

Mâs prit donc ses affaires, se rééquipant entièrement, il prit les deux morceaux de tissu, le sien et celui récupéré à Mya, vérifia leur contenu et les accrocha à ses hanches. Puis il attendit Mya. Deux heures après sortit de la salle de bain une femme belle et jeune, pulpeuse et surtout armée. Elle portait une cotte de mail elfique ainsi que une épée elfique d’un mètre à sa hanche et une dague tébeienne à sa cuisse droite. Ils sortirent ensemble et coururent vers le Colisée, ils s’y inscrirent tous les deux. Mâs repensa à Lex, et fut enjoué de savoir qu’il aurait à le combattre.
Lex de son côté avait passé la journée à chercher dans tous les coins malfamés un homme du nom de Krolan. Celui-ci était chargé du port et Lex avait besoin d’un bateau pour quand le tournoi sera fini. Il le trouva en fin de soirée et après une discussion assez brutale, Krolan accepta de lui en donner un. Lex revint alors au Colisée et attendit patiemment le lendemain.
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MessageSujet: Re: La menace Isrask [Fantasy]   La menace Isrask [Fantasy] EmptyJeu 27 Déc 2007 - 2:44

Chapitre 2 : Le tournoi et le troisième

Lex en se réveillant remarqua que la fiche des inscrits avait changé, et il remarqua de nouveaux noms, bien étranges. Il vit alors Mâs et fut alors heureux et tendu. Le combat de deux éléments opposés signifie dans quatre-vingt dix pourcent des cas la mort des deux combattants. Il se leva après avoir manger et se rua dans l’arène, il entendit alors un cri et Mâs et une femme sexy arrivèrent vers lui.

Mâs : Lex !! Je suis content de te revoir !
Lex : Moi aussi mon ami. Qui est donc cette femme, appétissante ma foi ?
Mâs : Fais gaffe, une vraie manipulatrice. Je te présente Mya Fritz, elle est devineresse, guerrière et surtout c’est une elfe de rang A.
Mya : Enchanté AsleXei.
Lex : Effectivement. Moi de même ma chère. Mais dis moi Mâs, pourquoi t’es-tu inscrit ?
Mâs : Je dois gagner de l’argent, je me fiche de la récompense finale.
Lex : Bien, vu que je vais gagner, je te donnerai l’argent.
Mâs : Tu rêves éveillé mon pauvre.

C’est dans un fou rire des trois personnes qu’ils finirent la discussion. Ensuite une homme plutôt pompeux entra dans l’arène et prit la parole avec une sorte d’amplificateur de parole.

Homme : Bienvenue à tous aujourd’hui. Nous avons seize inscrits et huit sélectionnés pour le championnat je vous demande d’applaudir : Sacha, Jill, Filan, Lex, Garis, Elonie, Mya et Mâs. Bien, passons maintenant à la récompense. Celui ou celle qui gagnera le championnat, gagnera une somme d’argent plus qu’appréciable, ainsi qu’un rendez-vous avec l’impératrice Angela. Maintenant, passons aux combats, le tira au sort a déjà été effectué, voila les combats dans l’ordre. D’abord Sacha et Mya combattront, suivi de Filan et Lex, après ce sera Garis et Elonie, et enfin combattront Mâs et Jill. Voila, vous avez quinze minutes avant le premier combat.

Mâs et Lex se regardèrent. Pourquoi le tirage avait déjà été effectué ? Ce n’était pas l’habitude du Colisée. La cloche sonna et les guerriers allèrent dans les gradins. Mya entra sur terrain de combat pavé, et regarda Sacha arriver. Il était grand, un mètre quatre-vingt quinze disaient certains. Il était aussi très costaud et portait seulement un pagne. Un barbare en somme. Il regarda Mya en souriant comme un bêta. Celle-ci sortit son épée et sa dague. La cloche sonna et le géant courut vers elle à une allure folle. Celle-ci feinta et passa derrière lui. Le géant se retourna et frappe du poing, Mya contra avec son épée et le poing fut ensanglanté, mais le coup ne fit pas arrêté, Mya tomba à terre. Sacha sauta et frappa, Mya eut juste le temps de se pousser sur le côté, que le poing fracasse le sol. Elle retourna sa lame, c’en fut fait du bras, il tomba à terre alors que le géant se relevait pour pousser un cri. Mya sauta et lui enfonça la dague dans la tête, voyant qu’il bougeait encore de tout son poids, elle se retourna et le décapita. Mya se releva essoufflée et sourit aux deux Isrask. Puis elle partit les rejoindre dans les gradins.
Ce fut le tour de Lex. Il monta sur le terrain, sur de lui. Alors Filan arriva en face de lui. Il était grand et blond, il portait les cheveux longs. Il avait aussi un bandeau sur les yeux. Il ne portait aucune arme, et était assez musclé mais sans plus. Il portait une sorte de marcel et un pantalon bouffant. Il souriait. Quand la cloche sonna, il tira la langue, une langue avec le symbole de l’âme. Lex sortit son glaive elfique et fonça sur Filan, avec l’intention de frapper le premier. Mais l’homme blond avait des ressources. Il courut et sauta, et en l’air, il posa une main sur l’épaule de Lex, et chuchota un vague « trop lent ». Puis il retomba, et frappa le dos de Lex, qui fut propulsé de trois mètres et plaqué au sol. Filan semblait heureux, son bandeau rouge sur les yeux, Lex se demandait comment il faisait pour combattre. Celui-ci reprit son glaive en main et fonça à nouveau sur Filan. Celui-ci ne bougea pas, et Lex porta le coup, arrêté net par l’avant bras du grand blond. Filan frappa le poignet de Lex tenant le sabre, le faisant tomber, puis Filan avança d’un pas, contourna Lex et déclencha sa technique.

Filan : Par les paumes du Shokuden !

Lex ne put rien faire, il reçut l’infinité des coups et tomba au sol en sang. Il avait vu les coups, mais rien ne pouvait contrer la fluidité de l’eau. L’Isrask en face de lui était meilleur. Car Filan était un Isrask, les paumes du Shokuden était la technique dite du meurtre au poing de l’école elfique élémentaire de l’eau. Lex tomba dans les pommes après avoir dit bravo à son adversaire.
Mâs n’en revenait pas. Un troisième Isrask, de plus, un de l’eau. Il devait être le dernier de sa génération. Et il avait battu Lex à plate couture. Mâs sauta des gradins, fit une roulade sur le sol et courut vers Lex, le prenant sur l’épaule, il avança vers Filan et lui dit qu’ils devraient se revoir. Il emmena Lex à l’infirmerie. Pendant le temps, le troisième combat commença, et c’est Elonie la guerrière qui gagna majestueusement. Mâs lui parlait avec Lex.

Mâs : Tu t’es fait aplatir.
Lex : Tu as vu sa technique ? Je n’étais pas préparé à ça.
Mâs : Je sais, je te taquinais. Je me demande comment il voit. Sa technique est meurtrière.
Lex : Tu auras à le combattre si Mya perd, ce qui à mon avis, est sur d’avance.
Mâs : Repose toi, je vais combattre.
Lex : Bonne chance.

Mâs revint sur l’arène, où l’attendait déjà une jeune fille de dix-huit ans, rousse avec des cheveux courts. Elle portait une armure humaine et un sabre d’environ un mètre dix. Mâs décidé de se battre à fond. Il ouvrit le bout de tissu qu’il portait depuis bien avant la rencontre avec Lex, et l’on put voir un sabre. Le sabre se distinguait par deux choses. D’abord le dragon qui le parcourrait le partout, sur le manche, le fourreau mais aussi la lame. Il se distinguait aussi par sa longueur, un mètre quarante. Mâs l’attacha à sa ceinture et se prépara au combat. La cloche sonna et Jill fonça sur lui, la technique dite de la feuille morte. Elle frappa du pied juste devant lui et s’envola en l’air, Mâs dégaina son sabre quand la jeune fille tomba, deux coups passèrent. Le sabre noir de Jill se planta dans la jambe de Mâs, mais son sabre à lui venait de transpercer le cœur de la jeune fille. Alors celle-ci tomba à terre, et quelqu’un dans les gradins cria de l’elfique, alors la jeune fille se remplit d’une aura noire. Ses yeux devinrent noirs, et elle se releva. Une morte vivante. Mâs saisit la situation. Il chercha dans les gradins l’homme qui faisait cela. Mais il devait en même temps combattre la morte, qui attaquait sans s’arrêter. Mâs repéra enfin l’homme, habillé de noir, il était comme ceux trois jours avant qu’ils l’avaient attaqué dans le champ. Mâs saisit un kunai et l’envoya dans la tête de l’homme, mort sur le coup. Mâs se retourna ensuite vers la morte et esquiva de peu un coup à la tête. Il s’abaissa et lui coupa les jambes, puis sauta et lui coupa la tête avant de la transpercer de part et d’autres avec sa lame. Le combat avait été sanglant et les gérants mirent fin au championnat pendant deux heures le temps de tout nettoyer. Mâs se précipita vers l’hôpital avec Mya pour voir Lex, mais celui-ci parlait déjà avec un grand blond, Filan.

Mâs : Combat terminé Lex.
Lex : Mes félicitations mon ami.
Mya : Mais il s’est passé un truc pas net.
Mâs : Effectivement. Il y avait un nécromancien dans les gradins, toujours à me poursuivre ceux-la.
Lex : Encore ? Moi de mon côté j’ai parlé avec Filan, bah dis leur tout, ça ira plus vite.
Filan : Je me nomme en réalité Hidan, je suis un Isrask comme vous le savez. Je contrôle à l’eau. Je suis venu pour parler avec l’impératrice au sujet d’un problème dans les terres elfiques.
Lex : Nous sommes venus pour la même chose. Tu parles des tueurs sombres ?
Hidan : Tu les as rencontrés toi aussi ?
Lex : j’en ai eu le malheur. Mâs aussi, il ne les appelle pas comme ça c’est tout.
Hidan : Nous avons donc tous le même problème. Est-ce que les votres avaient des dagues ?
Lex : Les miens oui.
Mâs : Pas les miens. Il doit y avoir des différences de rang.
Hidan : Tout ceci est étrange. Au fait, qui est cette femme ?
Mya : Je suis…
Mâs : Une emmerdeuse. Mya Fritz, ne t’en approche pas. D’ailleurs, bats la bien pendant le prochain combat, qui commence d’ailleurs dans cinq minutes, courrez !
Mya : rrrr…

Mya et Hidan partirent donc dans l’arène. Mya se tint en position, dagues et épées prêtes. De son côté Hidan prit tout son temps. Il se mit en position de combat, semblable à celle adoptée lors du dernier combat, et invita Mya à attaquer.
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