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| Cannabis Cup The Book | |
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tahir Lecteur occasionel
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 16/02/2008
| Sujet: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:38 | |
| Ceci est un roman policier fantastique, non pas un fantastique roman policier. Inspiré des « suiris » l’intrigue est recherchée et les raisonnements poussés. Mais ce n’est pas tout, je compte faire vivre ce livre à travers un forum ou les lecteurs pourront commenter et participer à des interrogatoires ou bien à un procès. A travers de ce recit les internautes vont vivre. Je mets donc quelques premières pages pour voir si ça plait. Laissez des coms. Je commences avec une note de l’auteur: | |
| | | tahir Lecteur occasionel
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 16/02/2008
| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:38 | |
| Note de l'auteur. Puis-je qualifié Cannabis Cup d’ouvrage fantastique?
D’un certain point de vue oui.
Puis-je le qualifié de romantique?
Probablement.
Puis je le qualifié de science fiction?
C’est une possibilité.
Peut-être est-ce un roman d’aventure?
Ça pourrait.
C’est un roman noir alors?
Sans vouloir être raciste c’est envisageable.
Est il autobiographique?
Je ne peux le dire.
Parle t’il d’épouvante?
C’est négociable également.
Est-ce une enquête policière?
Ça y ressemble assez.
Raconte t il une épopée?
Éventuellement.
A-t-il un coté pornographique?
Un coté seulement.
Est il question d’espionnage?
Il est réponse d’espionnage, oui.
C’est un conte?
Sa dépend, mais ce n’est pas un roman épistolaire ni un livre d’histoire ni un journal intime encore moins de l’héroic-fantasy et ce n’est surtout pas un roman courtois. Ce n’est pas l’œuvre d’une vie ou le brouillon d’un gothique tentant de transcender sa souffrance dans les mots. Ça n’est pas non plus une histoire écrite selon des règles ou selon une ligne directrice à suivre. Ce n’est pas le résidu manuscrit de mes délires résultants de mes longues soirées à fumer et ça n’a rien à voir avec le festival pour l’élection de la meilleure marie-juana. Pourquoi Cannabis Cup?Tout d’abord parce que la drogue est omniprésente dans ce récit et parce que chacun de nous poursuit sa coupe, cherche son triomphe: Vendre plus de 100.000 exemplaires ou liquider les dernières barrettes de hashish pour être acquitter de ses dettes, on peut aussi gagner une coupe du monde en vrai ou sur PES. Moi ma coupe c’est d’écrire un récit tangible sur un rêve quelque peu morbide que j’ai fait, le tout écrit sous cannabis je ne pouvais que choisir ce nom. Mais quel est-ce récit à la fin? Mais c’est la vertigineuse ascension de la mort, messieurs dames! C’est l’ambition humaine dans toute sa noblesse et sa lâcheté! Le bien et le mal s’affronte sans cesse disaient les anciens en brûlant des femmes innocentes, tout est relatif et bien des polémiques pourraient être lancé sur le sujet mais moi je veux raconter ce tourbillon ou le bien et le mal se frottent, s’esquivent, se séparent, s’entrechoquent, se renouent, se caressent, s’éparpillent, se compressent, se croisent, se touchent, se dispersent, s’emmêlent, s’immobilisent et puis fusionnent. Je ne ferais aucune distinction entre les bons et les mauvais, aucun ne sera catégorisés. Si il vient à être lu qu’importe si c’est à chié ou un chef d‘oeuvre. J’aurais dis dans cette histoire ce que cette histoire m’aura poussé à dire et rien d’autre. J’aurais écris quelques battement de mon cœur, j’aurais fait procréé mon âme et donné naissance à Tim et Tom, à leur univers, aux choses illogiques et insensés qui sont la base et assurent l’équilibre de cette narration, et à tout ce monde qui n’est au fond qu’une part de moi, entouré d’un tas de fioritures verbales, qui ne rentrera sûrement pas dans un tome. La chronologie est très suivie, j’ai trouvé ça intéressant de donné un petit coté 24 Heures Chrono, ainsi les faits sont clairs et ça m’évite de me paumé. Voici donc ma coupe inachevée, gardée dans une cavité de mon cerveau embrumée de cannabis et tenue par deux personnages aux noms de famille très similaires: | |
| | | tahir Lecteur occasionel
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| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:39 | |
| TIM ET TOM. Nous sommes le Dimanche 5 Janvier 1999 dans la ville de Saint-Pierre, une agglomération de 200 000 habitants prise entre deux montagnes et au milieu de laquelle circule le Levain. Saint-Pierre se divise en deux parties, sur le flanc des montagnes se trouvent de grandes maisons de pierre ou vivent les patrons, les avocats, les médecins et tous ceux dans une situation aisée. Dans la vallée il y a les usines et les ouvriers.
Cette getthoisation sociale affectaient lourdement le jeune Erwan Tom, il aimait à dire que sa lui brisait les burnes. En tant qu’employé dans un atelier de fabrication de cuisine il était de ceux qui envient. Mais c’était la réalité, les riches en haut et les pauvres en bas, c’était sa réalité. Il était nostalgique de cette époque ou il traquait des chevreuils où des sangliers dans les forêts alentours, mais il avait 9 ans…Maintenant il en a 16 et il doit travailler. Le soir il rentrait épuisé dans son studio et sortait un roman policier ou regardait un manga du même type. Le tout accompagné d’un joint de shit il se triturait les neurones en les détruisant. Sans cette drogue il ne pouvait réfléchir et perdait vite son calme.
Ce Dimanche Erwan était resté cloîtré chez lui, il passa la journée à fumer et a réfléchir à un meurtre à huit clos dans un train qu’Agatha Christie avait mis en œuvre. Il s’affaira donc à cogiter et oublia de manger. Erwan avait peu de mémoire mais s’en contentait, tant qu’il pouvait penser, il pensa donc jusqu’à 21h30.
Nous sommes le Dimanche 5 Janvier 1999 dans la ville de Saint-Pierre, une agglomération de 200 000 habitants prise entre deux montagnes et au milieu de laquelle circule le Levain. Saint-Pierre se divise en deux parties, sur le flanc des montagnes se trouvent de grandes maisons de pierre ou vivent les patrons, les avocats, les médecins et tous ceux dans une situation aisée. Dans la vallée il y a les usines et les ouvriers.
Cette ghettoïsation sociale n’affectait pas Elisa Tim, elle aimait à dire que chacun a sa place. En tant qu’héritière de la plus grande fortune de la ville elle était de celles qui donnent envie. C’était la réalité et ça lui allait bien. Elle a toujours vécue avec sa mère pour satisfaire à ses besoins, elle ne travaillait pas car elle trouvait sa fatiguant. Elle restait chez elle a étudier l’ésotérisme. Sa passion était le voyage astral, elle accompagnait ses essais de joints d’herbe. Drogue qu’elle avait adopté afin de tuer l’ennui.
Ce Dimanche Elisa était resté cloîtrée chez elle a essayé de faire voyager son âme dans une autre dimension. Elle passait sa journée à fumer dans ce but seulement coupée par une salade à midi. Elisa était végétarienne et en était fier, tant que rien ne l’empêchait de s’adonner à librement à la méditation astrale, ce quelle fit jusqu’à 20h30. | |
| | | tahir Lecteur occasionel
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| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:39 | |
| DIMANCHE 5 JANVIER. Nous sommes le Dimanche 5 Janvier 1999 dans la ville de Saint-Pierre, une agglomération de 200 000 habitants prise entre deux montagnes et au milieu de laquelle circule le Levain. Saint-Pierre se divise en deux parties, sur le flanc des montagnes se trouvent de grandes maisons de pierre ou vivent les patrons, les avocats, les médecins et tous ceux dans une situation aisée. Dans la vallée il y a les usines et les ouvriers.
Il était 18h30 lorsqu’Andersen Anderson rentrait du cœur de la vallée dans sa maison sur le flanc. A peine entré dans le hall que son père, appelons le Pa’Anderson, harcela son fils de questions: - « Ou t’étais? On m’a dit qu’on t’avait vu dans la vallée! T’étais avec des voyous, hein! Réponds moi! Joues pas au plus con parce que… -Oui je sais papa tu gagnes toujours à ce jeux la! » Andersen était exaspéré par l’intolérance de son père mais c’était son père quoi! Et il ajouta pour le rassurer: - « J’suis allé voir le patron de l’usine de décolletage il aurait besoin de mon aide. » A.A était à la fac de droit et l’avenir s’annonçait étincelant. Malgré cela à ses 24 ans il fut pris en flagrant délit de badtrip au cannabis, la tête dans les toilettes, en train de vomir un menu Giant XL. Ses parents ne s’en sont jamais remis mais l’histoire, a force d’enfermement et de surveillance, commençait à s’effacer. Ainsi son père vint ramener le nuage des regrets en lui rappelant que si c’était pour une histoire de drogue il filerait en desintox. Andersen avait arrêté de fumer depuis longtemps mais ses parents étaient bornés et paranoïaque, il monta donc dans sa chambre sans rien ajouter. Il étudia jusqu a 20h00 quand sa mère l’appela pour le repas il descendit directement car sa marche l’avait affamé. Quand il entra dans le salon ses deux parents mangeaient dans un silence de mort. A.A s’assit, saisit doucement sa fourchette et entama le repas, c’était un gratin de pâtes avec du bacon, il s’enfila les calories dans l’estomac en essayant de faire le moins de bruit possible. Ils avaient l’air secoués, plus que d’habitude en tout cas. A 20h05 A.A eu finit de manger et son père déposa un petit objet sur la table: - « D’où ça vient? » Andersen resta bouche bée, ou son père a-t-il trouvé ceci? C’est un objet circulaire d’un centimètre de long, sur presque toute sa longueur il est fait d’un carton roulé et à son extrémité il y a des miettes de tabac à moitié brûlées, tout ça est enveloppé dans une fine feuille à rouler. C’est-ce qu’on appelle un cul de joint… Son père renchérit -« D’où ça vient?!Ta mère l’a trouvé ce matin en taillant les plantes. D’où ça vient?! » Le fils unique et prodigue de la famille était outré, il n’avait aucune idée de la provenance de ce cadavre du passé. Il avait beau réfléchir aucun fumeur n’était venu chez lui ces derniers temps sauf une mais il ne l’a pas vu fumer. Il répliqua donc qu’il ignorait qui avait put mettre ça la. Pa’Anderson lui suggéra que sa pouvait être lui. -« Non!Non!Non et non! Je ne fumes plus je l’ai juré! - Et tu as trahis ta parole! » Pour la première fois Ma’Anderson prit la sienne. « Penses à ton avenir! Bon sang mais pense au sacrifice qu’on a fait!Tu…tu n’as pas de cœur! Ptit con va! » Les mots résonnèrent à l’oreille d’Anderson fils comme des coups de marteaux, A.A se trouvait désœuvré, à cours d’arguments et en larmes il courut se réfugier dans sa chambre. Ferma la porte à clef et bénit ce bon gros José de lui avoir prêté son narguilé. Le tabac se fumait pur mais il était doux et fruité et son arôme seul détendait Andersen. Il le sortit donc du fond de son bureau, fit les préparatifs, il ne lui restait plus qu’a enflammer le charbon, il prit son briquet, vérifia que la porte était bien fermé, ouvrit la fenêtre et mit en route la combustion. Il se coucha ensuite sur son lit et se mit a penser à ces conquêtes, il se dit que malgré les dires de Pa’ et Ma’ il sera tout de même celui qui s’est tapé toute les meilleures meufs de la FAC et ça ç’était pas rien. A 20h45 A.A entendit un sifflement à la fenêtre. Il s’y précipita en maudissant le connard qui s’ramène en telle période de tension. Il se pencha, fila un regard circulaire mais ne vit personne, il entendit son père monter brusquement l’escalier. Le charbon étant en train de brûler il devait éviter qu’il s’approche, il prit donc les devants et sortit faire face au despotisme paternel: -« Qui c’est qui siffle à cette heure la! Tu l’as vu!Tu dois le connaître! -J ’ai vu personne papa je t’assures! On peut aller voir si tu veux! » Son père acquiesça menaçant de l’envoyer en cure de désintoxication si il trouvait un quelconque dealer. A 21h20 après avoir fait 6 fois le tour de la maison et alerté les voisins en leur demandant s’ils n’avaient vu personne le Pa’ laissa son fils aller dormir en lui jurant qu’ils en reparleront demain. Quand A.A arriva dans sa chambre il était 21h23 et le charbon du narguilé était rouge, il dégageait une odeur bizarre mais Andersen Anderson énervé comme tout ni fit pas attention. Il tirait de longues barres, il apreçiait le bruit de l’eau qui bouillonnait dans la fumée exotique. Ce tabac avait un goût différent, un goût d’amande, mais la rage en lui ne voulait pas s’apaiser. Il tira…Au bout de cinq bouffées il commença a se sentir mal. Il en tira trois autres…il sentait son estomac se crispé et commençait à défaillir, il prit la décision de jeter le narguilé, ce qu’il fit avec difficulté .La douleur était intense,elle lui prenait les tripes et lui bloquait la trachée, le monde s’effondrait, et il voulait vomir. Il réussit à jeter la chicha par la fenêtre assez loin et il hurla ses parents comme on hurle à la mort: -« Mamaaaaaaaaan!!!!!!!! » La salive lui sortait de la bouche sans contrôle, il s’effondra sur son lit à 22h00, ses parents accoururent en criant son nom. Ils virent le spectacle de leur fils; sur son matelas, agonisant dans des spasmes sordides, la peau bleue, défiguré par la détresse, et se mirent à pleurer comme jamais leur seul et unique enfant n’aurait crut qu’ils pleureraient. Ils appelèrent les urgences mais à 22h15 Andersen Anderson mourut dans les bras de ses parents détestés. | |
| | | tahir Lecteur occasionel
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| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:40 | |
| LUNDI 6 JANVIER. Elisa Tim se réveilla difficilement ce matin, elle avait fait un rêve des plus étranges. Pour elle ce ne fut pas spécialement un cauchemar, non, c’était un rêve hors du commun, hyper réaliste, elle pourrait prétendre avoir palpé ce songe, avoir touché ce qu’elle a vue, mais ceci sans rien avoir ressentit. Elle but son café encore sous le choc et réfléchit. Elle était sur d’avoir déjà été la ou se trouve se rêve mais pas de l’avoir vécut, sinon cette nuit. Oui! C’est ça! Comme si elle avait vécu tout ça en temps et en heure. Elle devait retourner la ou ça s’était passé et si elle ne trouverait pas une situation conséquente à sa vision ou si des souvenirs ne lui reviendrait pas elle laisserait tombé. Elle se prépara donc. Mrs Tim était extrêmement soigneuse et délicate. Diplômée en psychologie elle sillonnait la vie en fumant des quantités énormes de cannabis. Les hommes pouvaient tuer un tigre male et d’age adulte à mains nues pour elle. Elle était belle, très belle…Elle soutenait de grands yeux bleus de passionnée romantique avec un nez fin et long. Sa bouche souriante irradiait de mystère. C’était la femme parfaite…Elle ne travaillait pas, son père était le plus gros gérants de la ville et lui a légué une fortune immense. Ce qui lui permettait d’être 1m75 de Gucci, de Dior et de Louis Vuitton. Elle s’était aménagée une pièce pour pratiquer l’ésotérisme dans le grenier et y passait le plus clair de son temps. Elle sortait peu, se tapait un mec de temps en temps mais elle aimait les plaqués, sinon elle pouvait devenir très rancunière…Et elle passa deux heure de temps à mettre son physique divin en valeur, elle se demanda si c’était possible…et se rendit compte que non. Mais le doute subsistait…Lorsqu’elle peint le dernier cil elle était fin prête. Elle prit les clés de la Porsche, tapa des mains pour éteindre la lumière et ouvrit la porte d’entrée. A 11h00 le Lundi 6 Janvier 1999 Elisa Tim sortit de chez elle afin de rejoindre l’endroit de son rêve. | |
| | | tahir Lecteur occasionel
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| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:41 | |
| A 7h00 le Lundi 6 Janvier 1999 Erwan Tom se réveilla en vitesse car il était en retard, étant de ceux qui se fie à son instinct Mr Tom n’a pas besoin de réveil habituellement mais se matin il se leva une demi heure plus tard. Un mauvais rêve l’avait réveillé sur le coup des 22h30, un rêve moche. Mais Erwan avait l’habitude des cauchemars et des soucis. Il avait perdu sa mère à 10 ans et son père à 15 ans, tout deux morts intoxiqués dans les usines du pays Saint-Pierrois. Et puis il a eu des problèmes avec la justice et puis il devait vraiment y allé la sinon sa allait geuler. Il prit son café, monta dans sa Clio et fila à l’atelier. Hubert l’attendait et fit un signe de mécontentement à son arrivé. -« 8h00 tu crois que c’est normal ça!Le client il nous attend la jte signale! - C’est bon la ! Une fois que je suis en retard, tu vas pas me casser les couilles toi! » Hubert tapota l’épaule d’Erwan et dit en rigolant: -« Oh, t’inquiètes pas t’es le petit prodige du métier il t’arrivera rien d’autre que de simple engueulade. » Hubert était le collègue de chantier d’Erwan, un gros à lunette le définissait assez bien. Hubert aimait le vin, le saucisson, les femmes bien rondes et se prendre pour le chef. Seulement il ne l’était pas, il était par contre sceptique sur le choix du patron d’engager un noir de 16 ans comme chef d’équipe. Malgré le meuble Louis XVI sans défauts qu’il avait réalisé devant les yeux du boss en une journée, Hubert doutait, mais il n’aimait pas aller contre les ordres alors il acceptait son sort. Mr Tom admit qu’il avait raison et s’excusa pour la virulence de ses propos prétextant qu’il avait mal dormit. Hubert, le beauf médiocre par excellence lui demanda si elle était bonne. Erwan fit semblant de rire, ils montèrent dans le camion et démarrèrent pour de folles aventures parsemées d’échardes et problèmes géométriques. | |
| | | tahir Lecteur occasionel
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| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:41 | |
| A 11h45 le Lundi 6 Janvier 1999 Mrs Tim arriva devant chez les Anderson. Elle s’arreta net lorsqu’elle vit l’animation dans leur jardin. Il y avait une dizaines de journalistes flashant et harcelant tout ce qui était flashable et harcelable, ils faisaient ça avec un savoir faire admirable, et certes, détestable. Le troupeau de presse acculait, avec des questions invraisemblables, un plus petit groupe composé de 5 agents en uniforme, d’un jeune homme à lunettes en costard cravate et d’un petit homme plein de nicotine et de mépris pour la race journalistique. Elisa s’approcha, a peine eu t’elle le temps de franchir le portail de bois qu’une petite fouine aggripée à son bloc-notes lui bondit dessus: -«Vous êtes une connaissance de la victime je supposes? » Il parlait fort avec une voix d’oisillon à qui on ne donne pas son ver. « Piou! Piou! Info! Info! Scoop? Piou! Piou! Info! Scoop! Info?VICTIME?! » voila ce que, Elisa Tim, tiraillée entre rêve et réalité, entendit. Le monde devint flou pour elle. Les sons étaient filtrés par un sifflement du type larsen, elle ne croyait pas ce qu’elle voyait. A moins qu’elle ne devait pas croire ce qu’elle avait rêvé. Elle s’obstinait en tout cas à ne pas croire au deux. Et elle avançait, tous les journalistes s’étaient attroupé autour d’elle car elle avait eu le malheur de répondre un petit « oui » incertain à la première question. Elle ne comprenait pas… Elle avait pourtant tout compris toute sa vie… Et la elle ne comprenait pas. En s’approchant elle reconnut dans l’attitude du petit fumeur le parfait commissaire de police, celui qui dit: « J’peux vous l’dire! Jamais vu ça en 20 ans de carrière! ». L’autre était très jeune, il avait l’air d’un étudiant à la FAC, il était en train de parler avec le commissaire mégot, sa voix était grave, il disait: « On ne peut pas conclure à un suicide commissaire, c’est insensé. On ne se tue plus au cyanure depuis 1950. » Elisa avait raison c’était bien un commissaire. Mais l’autre qui était-ce? Elle ne mit pas longtemps à le savoir: -« Touss!Touss!Et benv’voyez!Touss!Inspecteur. Il se pourrait que ce soit comme un genre deTouss!Touss! De rituel!Touss! Touss! Tousss. » Sur ces derniers aveux d’un proche cancer de la part du commissaire Mrs Tim arrivait devant eux et se demandait d’où sortait ce si jeune inspecteur. Il prit la parole: -« John Tam, inspecteur de la P.J de Saint-Pierre, vous devez être une connaissance. Veuillez me suivre, nous allons vous posez quelques questions. » Le jeune inspecteur envoyait les mots comme du liquide poisseux sur la volonté ankylosée d’Elisa Tim. Elle le suivit donc à l’intérieur. Le commissaire Pataclop était resté dehors pour fumer une cigarette, apparemment il n’avait pas son mot à dire. L’inspecteur et Lisa s’assirent face à face dans le salon. Autour d’une table basse blanche en formica, Mr Tam y avait installé ses notes. Il releva la tête et fixa Mrs Tim droit dans les yeux et ce durant 5 minutes, le silence était total.Durant ce temps elle détailla l’inspecteur. Elisa trouva John Tam assez beau, les cheveux blonds mi-long et bien rangés en arrière mettait en valeur son visage carré dénué de défauts, les verres de ses lunettes étaient rectangulaires et simple. Elle vit en lui un garçon réaliste et cartésien. Il prit ensuite la parole: -« Votre nom s il vous plait. » Mrs Tim était encore choquée et troublée et elle fut étonnée par la façon de parler de John Tam à une femme en larmes. Elle murmura tout de même: - « Elisa Tim… - D’où connaissez vous la victime. - On était… très… proches. - Bien…Je vois…Et que veniez vous faire ici. A ce que je sais personne n’est au courant… » Elisa Tim réfléchit très vite et de la manière suivante: Si je lui dit que c’est un rêve il ne va pas me croire ou alors il pensera que j’étais au courant bien avant et il va ma harceler de questions…Je choisis ce pion. Mrs Tim se leva brusquement, attrapa Mr Tam par le col et lui pleura au visage: - « Mais vous allez me dire ce qui lui est arrivé! J’en sais rien moi! J’en sais rien…Arrêtez avec vos questions et dites moi! Dites moi! Dites moi… » Mr Tam se leva, repoussa Elisa et lui déclara que Andersen Anderson était décédé la nuit du Dimanche 5 à la suite d’un empoisonnement au cyanure. Elisa Tim se tut. Alors peut-être devait elle croire au deux…Elle prit une grande inspiration afin de se calmer, au bout de 2 minutes de travail de respiration il était 11h10 et Mrs Tim pu articuler: - « Puis..P…Pu…Puis-je voir le…le…l…le corps? » | |
| | | tahir Lecteur occasionel
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| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:43 | |
| Le Lundi 6 Janvier à 18h00 Erwan Tom rentrait du travail éreinté, il s’installa sur son sofa, sortit des cigarettes, des feuilles et un bout de hashish. Il effrita son joint sans briquet, chose qui est une marque de qualité pour cette drogue. Il mélangea avec le tabac, mit le mélange dans une feuille et ajouta un bout de carton conique à l’extrémité et il roula le tout. Mr Tom n’appréciait pas particulièrement la vie, mais il considérait que le joint d’après le boulot était un argument suffisant pour ne pas se donner la mort. Il savoura donc son évasion jusqu’à 19h00, quand, défoncé et affamé, il décida de se faire un plat de pâtes. Il hésita jusqu’à 19h05 sur le type de pâtes et jusqu’à 19h15 pour le type de sauce qui conviendrait. Erwan était très versatile, seulement lorsqu’il résolvait des mystères il se tenait à un but et ne le lâchait pas sans contre arguments solides, contre arguments qu’il pouvait s’auto procurer par sa nature hésitante. Ainsi il ne basait sur aucune déduction hâtive. A 19h45 il entreprit de dévoré ses pâtes après avoir hésité 5 minutes sur le fait de saler ou non. A 20h00 Mr Tom alluma sa télé sans raison précise, il haïssait pourtant toute forme de média, mais sans savoir pourquoi il mit les infos. Et de nouveau on déplorait des morts, et de nouveau le Président prit une décision, et de nouveau la misère frappait l’Afrique, et de nouveau le terrorisme terrorisait, et de nouveau les employés faisaient la grève, et de nouveau l’Amérique n’admettait pas, et de nouveau le pétrole augmentait. « Mettez le journal de la veille, ça nous changera »pensa E.Tom. Mais les nouvelles continuaient, noyaient le spectateur dans les malheurs du monde de 20h00 à 20h50, de nouveau Paris Hilton choquait, de nouveau la tempête ravageait, de nouveau la banlieue brûlait, de nouveau Israël luttait avec Palestine, de nouveau Andersen Anderson retrouvé mort empoisonné au cyanure dans sa chambre, de nouveau la Colombie ne lâchait aucun otage, de nouveau le Pole Nord fondait et de nouveau Erwan en avait marre et éteint la télé. Il débarrassa sa table et entreprit de se rouler un bon gros joint. Il s’effondra donc sur son canapé et se mit à la tache. En fumant il ressentait la légère impression d’avoir raté un truc important, il se dit qu’a part sa vie…sa vie…et…le cyanure. Le cyanure! Voila ce qui lui avait paru inhabituel de la part des informations. Alors comme ça on se suicide encore avec du cyanure à l’aube de l’an 2000! Et puis il se mit à rire, Erwan Tom avait un humour très spécial. Il trouvait marrant d’avoir l’audace de se s‘empoisonner, ça paraissait irréel, comme dans un film, comme un film de réalisateur au goût très prononcé pour les clichés. Il rit pendant un bon quart d’heure et à 21h25 il s’arreta net. Il fut prit d’un type de vertige qui lui était inconnu, comme ces scènes qu’on croit avoir vécu et qui font perdre la notion de temps. Il avait vu ce mort…Quand? Mais quand? Il était 21h30, le lendemain il devait se lever à l’aube pour rattraper son retard de la journée, il se dirigea donc vers sa salle de bains en titubant, il se rappela le nom de la victime: Andersen Anderson, il se souvint ne pas le connaître. Alors quand avait il vu cet homme? Il était jeune, sûrement un gars croisé sur le chantier…Il rentra dans la douche, l’eau lui faisait du bien, il se sentit revigoré. Durant une bonne demi-heure il réfléchis et une chose qui parcourait ses pensées lui apparut soudain évidente: il était jeune! Les informations n’avait pas divulgué son age ni sa photo…Alors il l’avait bien vu…Andersen Anderson…La nuit du Dimanche 5...La nuit du Dimanche 5! La nuit de son rêve et une autre chose que la présentatrice n’a pas cité! Alors c’était ça…Il avait vu le cadavre de ce Andersen dans son rêve…A 22h30... Mr Tom prit la nouvelle avec amusement, au point qu’il repartit dans un grande crise de rire. Au fond il avait toujours rêvé de voir les morts ou un truc dans le genre, c’était cool. Il décida également que cette affaire serait la sienne. A 22h15 le Lundi 6 Janvier 1999 Erwan Tom sortit de sa douche et se déshabilla pour aller se coucher. | |
| | | tahir Lecteur occasionel
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 16/02/2008
| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Dim 17 Fév 2008 - 23:44 | |
| Le Lundi 6 Janvier à 11h20 Elisa Tim gerbait. Vomir eu été trop classe pour définir l’effluve de bile et d’aliments qui s’extirpait de sa bouche brillante de gloss, son visage était contracté, son mascara avait fondu, elle émettait des bruits gastriques repoussants. L’inspecteur Tam l’observait, il cherchait en quoi ce petit être fragile pouvait il être suspect, le fait qu’elle revienne sur les lieux du crime dans la matinée alors que le meurtre n’était pas encore médiatisé l’intriguait. De plus il avait interrogé les parents de la victime toute la nuit de Dimanche et il lui avaient parus réellement tyranniques, et ce au point de filtrer ses fréquentations, ce genre de parents poules donnent des horaires et n’aurait certainement pas autorisé une visite juste avant le repas. Pourtant elle avait affirmé bien le connaître. Elle pourrait être coupable ou complice mais on ne simule pas le choc psychologique jusqu’à de telle limites. John Tam l’estima finalement innocente et émit l’hypothèse de sa venue causée par une nouvelle importante, une histoire de cœur sûrement. Il fit ensuite le nombre de pas nécessaire pour rejoindre le témoin puis mit sa main sur épaule. Mrs Tim eut bientôt le ventre vide et se retourna vers Mr Tam: - « Inspecteur…je…je suis désolé…je… » John l’aida à se relever et lui dit doucement: - « Mademoiselle…Le corps réagit tout comme l’esprit…Ne vous accablez pas, la mort parait banal mais elle reste un événement qui peut briser les plus braves…Alors s il vous plait…Ne vous accablez pas… » Elisa prit alors John dans ses bras et le serra fort, elle ne fit pas ceci par réconfort, non, elle le fit pour se laver de tout soupçons envers la police. A 11h30 John Tam poussa doucement Elisa et lui déclara: - « Mademoiselle Tim, vous êtes lavé de tout soupçon envers la police, vous pouvez disposez, nous vous re-contacterons sûrement ultérieurement afin de recueillir vos témoignages, je compatis sincèrement et je vous jure que je vais élucider l’énigme de la mort de ce garçon et que le meurtrier, si il y a un meurtrier, connaîtra la sentence pour meurtre prémédité! » Elle se demanda comment sa se faisait qu’il avait dit exactement ce qu’elle voulait entendre et pourquoi il soupçonnait un meurtre mais ne s’en préoccupa pas plus .Elle remercia l’inspecteur, salua le commissaire qui lui répondis un « au revoir » enroué entre deux glaviots et marcha la tête basse jusqu’à sa voiture. Elle ouvrit la portière, s’assit et souffla un grand coup. A 11h35 Elisa Tim quitta la maison d’Andersen Anderson, son fumier de fiancé infidèle pour la dernière fois. Elle conduit pendant une demi heure sans but précis et se gara sur un parking près d’un parc sur la rive gauche du Levain, juste en bas de la montagne la plus haute: le Vaille. Elle sortit s’installé sur un banc pas loin d’un groupe d’ouvriers qui écoutait avec fascinement un homme perché sur une cagette de vin qui dénonçait les inégalités, les injustices et les inégalités injustes ceci sans omettre les injustices inégales: - « Ils nous prennent pour quoi je vous le demandes!?Roooh, moi euj’lsais mais peut pas dire! Peut pas dire!Alors euj demandes! Pourquoi qui nous prennent?! C’est pas le tout la de diminuer eul prix la mais nous! Nos salaires! Bah peut pas bouuuuuffer!Trois gosse que ma blonde m’a pondu!Trois! 900 euros par mois!Peut pas bouffer!Eul kilo de pâte l’est à 10 soizes!10 euros! Rooooh mais dîtes pas que je peux me sustenter à ma guise monseigneur, le proletériat est en régime forcé! » La foule se tut. La dernière réplique les avaient semés et ils la cherchèrent dans leur lexique mais elle n y était pas. Le meneur convint de la traduire: - « Peut pas bouffer! » Et sur ce dernier cri de détresse la foule hurla, siffla et, à la surprise d’Elisa, sortit un fusil à pompe et tira en l’air. Après avoir bien été noyé dans les applaudissements l’orateur quitta les lieux les deux bras en l’air comme un joueur de football célèbre et vainqueur de final de coupe du monde et tout ce petit monde d’énervés se dispersa. Mrs Tim était maintenant seule, elle réfléchit deux minutes et admit n’avoir rien comprit au discours du paysan sinon la fin. Elle passa outre le patois vulgaire des loosers et repensa à tout ça: Le Samedi 4 Janvier elle a eu une dispute avec son fiancée, Andersen Anderson, elle apprit qu’il l’avait trompé avec 6 autres filles, elle repartit folle de rage et rumina sa rancœur toute la nuit de Samedi en montant un plan d’assassinat rocambolesque. Le Dimanche 5 Janvier elle avait passé sa journée à fumer des joints purs et à s’essayer dans le voyage astral,elle s’est sentit mal au environ de 20h00 et s’est endormit. Au début de son sommeil elle a eut de brève image de la fabrication d’un piège dans la chambre de son ex. Piège auquel elle avait pensé la nuit du Samedi. Les étapes lui apparurent en flash et sa s’estompa, un peu plus tard elle eut la vision d’Andersen Anderson mort dans son lit entouré de ses parents, son visage était laid, laid comme il méritait de l’être, et l’image s’estompa en même temps que son sommeil reprenait un cours normal. Le Lundi 6 Janvier elle va chez Andersen et découvre qu’il a été empoisonné au cyanure et qu’il est dans la même position que dans son rêve. Le Lundi 6 Janvier à 12h00 elle en déduit que sans savoir comment elle serait impliqué directement ou indirectement dans la mort de A.A. L’esprit un peu plus clair elle repartit chez elle afin de manger une salade et de réfléchir plus calmement à tout ça. Elle arriva dans le garage de sa villa à 12h20. Elle se débarrassa de sa fourrure, se dirigea vers le salon et s’installa sur un diva afin de savourer quelques taffes d’hydroponique. Elle pensait que si ce n’était pas elle qui avait empoisonné Andersen Anderson alors qui? Qui aurait appliqué une méthode étudiée par elle seule et la mécanique psychologique qu’elle seule pouvait articuler? Elle n’avait rien dit de son plan, rien noté. Un tel mécanisme ne peut se faire exécuter que par un proche d’Andersen, Mrs Tim conclu vite qu’aucune de ses pétasses de maîtresse ne mettrait au point une telle machinerie. Impossible! C’était elle! Et c’était elle qui avait agit. Elle se demanda si elle était somnambule, feuilleta quelques œuvres sur le sujet et admit que la précision exercée ne pouvait se faire dans un état semi conscient. Skyzoprhrène peut-être? Mais avant que la double personnalité atteigne une telle indépendance il y avait nombre de symptômes bien démonstratif de la maladie, pourtant Elisa ne s’était jamais sentie dépressive ou montrée agressive, elle le savait qu’elle était parfaite. Et puis elle avait monté son plan étape par étape totalement consciente et c’est bien des aperçus de ce plan qu’elle avait eue cette nuit la. Donc elle l’avait mit en place elle-même suivant une logique déterminée et consciente. C’était insensé. Elle se remémora tout ce qu’elle avait fait jusqu’à 20h00...Elle avait tenté de sortir son âme de son corps avec ardeur et elle se sentit un malaise encore inconnu…Cette sensation qu’elle ne pouvait plus penser et devenait spectatrice de sa chambre lui revint à l’esprit. Et après? Ce malaise dura un bon quart d’heure et elle s’endormit…elle s’endormit…Non pas exactement endormit…Les minutes d’avant elle ne pensait plus, or s’endormir est un ralentissement du métabolisme et un arrêt de l’activité cérébrale consciente. Mais ce sommeil ressemblait à l’inverse…Elle s’endormit en réveillant cette activité cérébrale et sentait son corps comme un boulet tel qu’après une séance de sport intensif, sans être essoufflée elle sentait que son corps lui pesait mais son esprit était indépendant de ce poids, elle sentait les ondes vitales du monde, son âme naviguait à travers un flot de vies, elle nageait à contre courant, elle volait dans une dimension superposée à la sienne, elle sentait la colère, le mal-être, la rancune, l’amertume, la volonté, l’espoir, la haine, le bien-être, le désespoir, l’amour, la bonté, la foi, la déception, l’envie, le dégoût, toutes ces choses…Mais elle sentait aussi la douleur d’un doigt dans la porte, le besoin urgent d’uriner, l’addiction au chocolat, l’envie inébranlable de se gratter le genoux droit, le doute sur ce jeune qui prétend ne rien posséder d’illégal, l’ambition de ce faire cette nana dans les chiottes dans la soirée, le soulagement d’un pet après un repas épicé, la frénésie d’un artiste à noircir sa page ou a colorer sa toile, ce dilemme entre couché avec lui sans préservatif ou ne pas coucher du tout, cet énervement parce qu’il y avait marqué que sa fermait à 20h30 et qu’a 20h15 on est refusé, l’acharnement à élucider un mystère d’Agatha Christie, cet empressement que Clara Morgane arrive pour rendre l’émission intéressante, cette admiration pour les teints d’une orchidée, cette ivresse qui monte, cette tendresse pour son enfant, la fierté d’avoir couché avec beaucoup de femmes… Elisa Tim avait accomplit son tout premier voyage astral. Le monde se matérialisa sur ce dernier sentiment: la fierté de l’infidélité. Elisa avait atterrit chez les Anderson poussée par sa haine avec son plan en tête. Tout lui était revenu à l’esprit, elle courut dans sa chambre, tira délicatement son poster d’Amy Winehouse, prit les dossiers calés dans la fissure: « Le voyage de l’âme ». Elle relut ses imprimés qu‘elle s‘était procurée sur Internet:« sous forme astrale il est stipulé que l’on peut entrer en contact avec le monde matériel si l’on connaît l’endroit et que l’on y accomplit quelque chose de bien précis », Elisa déduit: Donc on peut toucher, prendre et agir sur l’environnement si les actions à faire sont bien définis. Le Dimanche 5 Janvier 1999 à 21h00 Elisa Tim a empoisonnée Anderson Andersen par un procédé connut d’elle seule. Mrs Tim accepta les faits et jubila…Elle pouvait tuer à distance à la seule condition de connaître l’endroit du meurtre et d’établir un plan précis des actions à faire. Elle n’attendait que sa…Enfin le monde serait à son goût. Elle se débarrasserait des politiciens qui ne sont pas de son bord et changera la face des nations à son effigie. Elisa se sentait heureuse, elle se dit que quitte à commencer autant faire un gros coup, un coup marqué de sa signature et qui effacerait le peu de doute qui lui subsistait. Ainsi le Lundi 6 Janvier à 14h00 Mrs Tim commença à rechercher toutes les informations sur le lieu de résidence et sur le personnage du sénateur Boisier Pascal, star montante du socialisme, malgré tout pro OGM mais surtout pour l’augmentation de la taxe sur la fortune et une meilleure répartition des biens, de quoi donner des envies de meurtre à Mrs Tim. | |
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| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book Lun 25 Fév 2008 - 0:15 | |
| Bonjour,
Pourrais-tu rajouter un topic dans la partie commentaire ? Ce message s'autodétruira lorsque ce sera fait.
Kiddy, Admin. | |
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| Sujet: Re: Cannabis Cup The Book | |
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| | | | Cannabis Cup The Book | |
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