Dragonball NT

Dans le titre, NT signifie New Team mais ça ne prend un sens qu'assez tard dans l'histoire.
Donc...

DragonBall NT

Prologue :

Cette histoire a pour titre Dragonball mais ce n’est pas pour ça que vous allez retrouver les mêmes personnages ou le même monde que ce que vous avez connu dans dbz. Cette histoire se déroule 1000 ans après l’histoire de Goku et de ses amis. Et la Terre a bien changé en un millénaire… Elle est à présent envahie par le vice et la corruption. Une armée appelée Le Foulard Sanglant a été levée il y a très longtemps par des survivants de l’armée du Ruban Rouge qui avait été décimée longtemps avant. Cette armée a vite dominé le monde, amenant tout ce vice sur la planète. Les grandes villes regorgent à présent de gangs de voyous ou d’autres criminels. Notre histoire débute dans la ville de Lidon City.

Chapitre 1 : Le commencement

La matinée est presque terminée sur Lidon City. Une jeune fille avance rapidement un sac à la main dans les rues quasiment désertes. Elle se nomme Sara et vit chez sa grand-mère. Elle habitait autrefois chez ses parents dans la mégalopole de Tengin mais la criminalité ayant énormément augmenté, ils avaient décidé de déménager et Sara avait été envoyée chez sa grand-mère pendant que ses parents s’occupaient du déménagement. Elle allait faire les courses chaque semaine et aujourd’hui elle avait le pressentiment qu’elle devait vite rentrer. Elle vit alors une ruelle qui, en l’empruntant, lui permettrait de retourner plus vite à la maison. Elle savait que ces ruelles étroites étaient dangereuses mais son pressentiment la poussa à s’engager quand même dans la petite allée. Alors qu’elle était presque au bout, elle vit ce qu’elle redoutait. Deux hommes était apparus quelques mètres plus loin et restaient sur place. Elle inspira un coup et passa à coté des hommes sans les regarder. L’un des deux l’attrapa par l’épaule.

- Salut toi ! Tu sais que t’es mignonne ?
Elle ne dit rien.

-Allez viens voir par là ! lança l’autre
Le deuxième la tira d’un coup vers lui. Elle hurla mais les hommes n’y prêtèrent pas attention.

- Hey !
La voix venait de l’autre bout de la ruelle. Un garçon âgé d’environ une quinzaine d’années se tenait là. Il portait un jean usé et un gilet noir par-dessus un T-shirt vert. Ses cheveux étaient hérissés vers le haut mais certains retombaient par endroits.

- T’as un problème ? lui lança le premier homme
- Moi non mais elle, on dirait bien. Je vous conseille de la laisser…
- Tu me prends pour un crétin ou quoi ?! Bouge de là ! cracha le voyou en sortant un couteau.
Le garçon soupira et disparut d’un coup.

- Hein ? Où il est ?
En guise de réponse, il réapparut et lui mit un coup de poing qui l’envoya contre le mur, KO.

- Ici.
Le deuxième homme sortit un pistolet et tira sur le jeune combattant. Ce dernier fit un mouvement rapide et ne broncha pas.

- Qu’est-ce que… Je t’ai tiré dessus !
Il ouvrit la main laissant apparaître une balle ronde.

- C’est ça que tu cherches ?
Avant que l’homme n’ait pu faire un mouvement, le garçon lui mit un violent coup de tête qui assomma le malfrat. Sara le regardait incrédule.

- Ca va ?
- Euh… oui.
- ok alors.
Il commença à repartir.

- Attends !
Il se retourna.

- Oui ?
- Je voulais te dire merci. Je m’appelle Sara. Qu’est-ce que je pourrais faire pour…
- La seule chose qui me ferait plaisir là c’est un repas. Lâcha-t-il avec un sourire gourmand
- Bien sûr ! Suis-moi.
Sara amena l’inconnu qui se nommait Yarok chez sa grand-mère qui, après avoir connu l’histoire, se dépêcha de préparer un copieux repas que l’invité engloutit en quelques secondes. A chaque fois, il en redemandait et on lui resservait. Dès que toutes les réserves furent vidées, la grand-mère le regarda avec des yeux ronds.

- Tu as encore faim après ça ? lui demanda-t-elle
- Bien sûr. C’est pas l’entrée qui va me rassasier!
- Ce n’était pas l’entrée… C’était tout ce que j’avais pour la semaine.
Il eut un temps d’arrêt.

- Je… je suis désolé.
- Il n’y a pas de quoi ! Tu as sauvé ma petite-fille et ce n’est pas un repas qui remboursera la dette que j’ai envers toi jeune homme !
- Je tiens à payer mon repas alors. Je vais racheter l’équivalent de ce que j’ai mangé moi-même pour vous. Ce sera moins risqué.
Après avoir délibéré pour payer la nourriture lui-même et quitté la maison de Sara et sa grand-mère, Yarok partit pour quitter la ville. Ce n’était pas la première fois qu’il aidait des personnes ainsi.
Ce garçon de presque seize ans avait vécu il y a longtemps avec ses parents mais son père avait disparu avant même qu’il ne puisse le connaître et sa mère avait elle aussi disparu quelques années plus tard avant d’être retrouvée morte dans des circonstances que la police avait étouffé. Il était alors parti et se découvrit un talent pour les arts martiaux et il avait été élève dans de nombreuses écoles de combat disséminées à travers le monde. Il avait un rêve secret qu’il savait actuellement impossible : détruire l’armée du Foulard Sanglant ainsi que la corruption qu’ils avaient amené sur le monde car il avait appris que c’était sa création qui avait rendu le monde aussi pourri. Mais il n’avait pas idée de l’héritage qu’il portait.

Chapitre 2 : La tour

Yarok avait entendu parler d’une tour si haute qu’elle atteignait le ciel et qu’un ermite y vivait, possédant une eau sacrée qui décuplerait les forces de celui qui la boit. Il se fixa l’objectif d’atteindre le sommet. Suivant les indications des gens de la région, il trouva vite la tour en question. Il n’arrivait pas à en voir le sommet mais commença l’ascension. Pendant deux heures, il grimpa mais cela commençait vraiment à l’ennuyer. Il se souvint alors d’une technique qu’il avait vu lorsqu’il était à l’école de la grue mais qu’il n’avait pas pu maîtriser correctement, la danse de l’air. Cette technique permettait de flotter dans les airs et de voler. Il se concentra sur ce qu’il avait retenu de la technique qu’il n’avait pas pu bien apprendre, faute de temps. Soudain, il commença à s’élever rapidement. N’étant pas habitué à pratiquer la danse de l’air, il gaspillait beaucoup d’énergie mais il finit par apercevoir le sommet.

- Hé hé ! J’y suis !
Il ne vit rien mais reçut un violent coup de bâton sur le crâne.

- Ce n’est pas si facile que ça de monter en haut de la tour Karine ! Il faut grimper tout le long.
Yarok se laissa tomber jusqu’à l’endroit où il avait commencé à voler. Il allait relever le défi de l’ermite… et se venger pour cette bosse !
Il grimpa longtemps jusqu’à atteindre à nouveau le sommet. Il passa par un des trous prévus pour les grimpeurs et arriva en haut essoufflé. Il monta le petit escalier et vit un chat qui se tenait debout avec, dans la main, le bâton qu’il avait reçu dans la tête.

- C’est vous l’ermite ?!
- Oui. Répondit le chat. Tu peux m’appeler Maître Karin
- Vous avez l’eau sacrée ? le questionna-t-il
- Oui
- Je peux l’avoir ?
- Pas tout de suite.
- Quoi ?
- Tu dois d’abord passer un test.
- La montée de la tour a pas suffi…
- Voilà l’eau sacrée. Dit l’ermite en prenant une bouteille au bout de son bâton. Tu dois la récupérer toi-même si tu veux la boire.
- Ok !
Il bondit immédiatement mais le maître l’esquiva.

- Bon, ça va pas être aussi facile que prévu !
Pendant une heure, il essaya en vain d’attraper la bouteille. Au bout d’une heure, maître Karin lui accorda un répit en le voyant épuisé. Il lui envoya un minuscule haricot.

- Mange. Lui dit-il. Tu est affamé je suppose.
- Oui mais je pense que mon appétit est trop…
Il mangea mais se sentit rassasié d’un coup. Devant son incompréhension, le maître lui expliqua.

- C’est magique, ça s’appelle un senzu. Il te nourrit assez pour tenir 10 jours et soigne toutes tes blessures.
- C’est pratique. Merci.
- Pourquoi veut-tu l’eau ?
Yarok hésita quelques secondes puis répondit simplement :

- Je dois devenir plus fort.
Il ne souhaitait pas en dire plus sur ses véritables intentions. Le maître changea de sujet.

- Ne t’inquiète pas si tu n’arrives pas à avoir l’eau. Il n’y a que deux personnes qui y soient jamais arrivés. Le premier a mis trois ans, le deuxième était son élève, et il a mis trois jours.
- Dans ce cas, j’essaierai de faire moins de trois jours ! lança Yarok avec un sourire plein de défi.

Chapitre 3 : Le palais divin

Yarok se démenait. A chaque fois qu’il était sur le point de saisir l’eau, maître Karin lui filait entre les doigts. Son exaspération lui donnait une vitesse toujours plus grande. Au bout d’un moment, il disparut et le maître le sentit arriver et fit un pas de coté pour esquiver et remarqua avec surprise qu’il avait essayé de l’attaquer. Lorsqu’il le sentit arriver encore une fois, maître Karin se mit en garde, prêt à encaisser le coup… mais tout ce qu’il sentit fut le poids de son bâton diminuer. Yarok venait de prendre l’eau à laquelle le maître ne faisait plus attention, pensant que le garçon était devenu fou de rage de ne pas réussir à attraper la bouteille.

- Tu m’as eu par la ruse… et tu as eu l’eau en trois heures. Tu es prometteur. Déclara simplement le maître chat.
- C’est tout ? Même pas un petit « bravo » ? ironisa Yarok
- Je pense que tu as le niveau. Suis-moi !
Après avoir sorti un bâton orange d’un tiroir, il monta sur le toit, suivi par le garçon. Il planta le nouveau bâton dans un trou prévu à cet effet et dit :

- Bâton, allonge-toi.
Le bâton s’allongea alors vers le ciel. Yarok le suivit des yeux mais finit par ne plus distinguer le bout.

- Grimpe et tu pourras rencontrer Dieu. Il pourra t’aider à devenir plus fort.
- Dieu ?!
- Oui. Ne pose pas de questions, prends cette clochette pour être accepté là-haut. Dit le maître en lui tendant une petite cloche.
Yarok commença à grimper tandis que maître Karin restait en bas.

- (J’espère ne pas me tromper. Si j’ai raison, ce garçon est la clé de notre problème.)
La montée fut longue et lorsque Yarok aperçut quelque chose en haut, il s’envola pour aller plus vite. Quand il arriva en haut, il se rendit compte que c’était un palais qui flottait dans les airs. Dès qu’il aperçut quelqu’un, il sortit la clochette et la tendit devant lui. Celui qui le regardait était un bonhomme noir avec de petits yeux, qui portait un pantalon blanc et un gilet rouge. Rien à préciser.

- Je suis là pour… commença Yarok
- Je sais. L’interrompit l’inconnu. Tu dois maintenant passer un test.
- J’en ai marre des tests !
- Tu dois me battre.
- D’accord !
Le combat commença et Yarok attaqua directement son adversaire, le bombardant de coups de poing. L’autre parait tout sans montrer d’expression particulière. Yarok recula.

- Bon. Il va falloir être sérieux maintenant ! dit Yarok.
Il bondit encore une fois mais cette fois, il allait utiliser les techniques qu’il avait apprises dans toutes ces écoles d’arts martiaux. Il attaqua sans relâche mais toutes ses attaques étaient déviées. Yarok disparut et réapparut derrière et rassembla son énergie.

- Prends ça ! KAMEHAME…
L’inconnu se tourna. Il était prêt à lui envoyer une technique de l’école de la tortue avec laquelle il envoyait son énergie sous forme de rayon.

- HAAA !!!
La boule de feu fonça sur l’adversaire qui sauta pour l’éviter. Dans les airs, il ne pouvait plus faire grand-chose.

- Varions les techniques ! dit Yarok en sautant vers son ennemi. La technique du loup !!!
Le mitraillage de coups ne fut pas paré et le receveur fut violemment envoyé au sol mais se releva visiblement sans égratignure. Une voix se fit alors entendre :

- C’est bon Mr. Popo. Laisse-le venir.
- Le Tout-puissant accepte de te rencontrer. fit-il avec un grand sourire. Tu as passé le test !
- Cool !
Une silhouette se détacha de l’ombre du palais. Yarok vit alors un être comme il n’en avait jamais vu. Il était grand, sa peau était verte et deux antennes se trouvaient sur son front couvert de rides. Il portait un habit blanc sur lequel le signe du Dieu était inscrit. De toute évidence, ce n’était pas un humain.

- Euh… Vous devez être le Tout-puissant ?

Chapitre 4 : Entraînement divin

Yarok resta silencieux devant le Tout-puissant. Il ne savait pas pourquoi mais sa présence imposait le respect. Il n’avait jamais été impressionné par des hommes bien plus imposants que lui mais là, c’était différent. Il avait l’impression qu’une sorte d’aura surprenante émanait de lui. Dieu déclara finalement :

- Si maître Karin t’a donné la clochette, c’est qu’il avait une bonne raison de te faire venir ici. Que souhaite-tu ?
- Devenir plus fort.
- Je sens que tu ne veux pas la puissance pour le plaisir sinon, je t’aurai déjà renvoyé sur terre. Quelles sont tes véritables intentions ?
Yarok hésita quelques secondes puis dit finalement.

- Je sais que c’est stupide mais… Je veux détruire l’armée du Foulard Sanglant.
- Ce n’est pas stupide. C’est une très bonne intention. Et visiblement, tu ne l’as pas encore attaquée, ce qui prouve ta sagesse.
- En fait, commença-t-il avec un sourire gêné, j’ai déjà attaqué certains de leurs hommes et ils ont déjà un peu entendu parler de moi.
- Si tu t’entraînes intensivement, tu pourras réaliser ton objectif. Sache que le Foulard Sanglant a été fondé par des hommes qui avaient servi dans l’armée du Ruban Rouge, une armée similaire.
- Ca explique le nom. constata Yarok
- Cette armée fut décimée par un garçon seul pratiquant les arts martiaux.
- C’est vrai ?!
- Oui. C’est pour ça que je ne trouve pas ton projet insensé.
- Quand est-ce que l’entraînement commence ? fit-il avec impatience.
- Immédiatement si tu veux. Intervint Mr. Popo
- Génial ! Je dois t’affronter pour commencer c’est ça ?
- Oui.
L’entraînement commença alors par plusieurs combats contre Mr Popo qui, malgré son apparence, était un bon combattant. Le Tout-puissant possédait un pouvoir de guérison qui permettait aux deux combattants de reprendre plus vite leurs affrontements. Au bout de deux semaines, Yarok avait bien dépassé le niveau de Mr. Popo. Le Tout-puissant alla alors le voir.

- Tu as progressé mais tu devras encore t’améliorer. Je vais te donner un moyen d’entraînement efficace mais dont tu ne devras pas abuser.
- D’accord.
- Il y a ici une salle spéciale appelée : la salle de l’esprit et du temps. C’est en fait une autre dimension dans laquelle la gravité est 10 fois plus importante, il y a 4 fois moins d’oxygène que sur Terre et la température est très variante. Dans cette salle, le temps n’est pas le même qu’ici. Un an passé là-bas équivaut à un jour ici. C’est donc très pratique si tu dois rapidement augmenter ton niveau. Cependant, tu ne peux passer que 2 ans là-bas soit 2 jours ici sinon la porte disparaît et tu ne peux plus sortir. Fais attention, en t’entraînant, de ne pas détruire la porte involontairement. Elle a déjà été détruite auparavant mais j’ai pu la restaurer. Seulement, je ne pense pas pouvoir le faire une deuxième fois.
- Aucun problème. J’utiliserai tout au plus la moitié de mon temps.
- Tiens, dit le Tout-puissant en lui tendant une petite bourse, ce sont des senzus envoyés par maître Karin. Ne t’en sers que lorsque tu en as vraiment besoin pour ne pas les gaspiller.
- Ok, merci. J’y vais !

Chapitre 5 : Le retour fracassant

Ca faisait presque une journée entière que Yarok était rentré dans la salle. Le Tout-puissant commençait à s’inquiéter. Cette salle était généralement à utiliser pour les cas d’urgences et il s’en servait simplement pour s’entraîner. Il sentit soudain sa force et le rejoignit à l’entrée. Il sentait que sa force avait bien augmenté.

- Alors ? Ton entraînement a porté ses fruits ? lui demanda-t-il.
- Et comment ! L’armée du Foulard Sanglant n’a plus qu’à bien se tenir !
- Tu as finalement pris la décision de la détruire au sérieux ?
- Bien sûr ! J’y vais de ce pas d’ailleurs.
- Comment ? Je sais que ta puissance a bien augmenté mais je ne pense pas que ce sera suffisant pour…
- On verra ça ! J’ai plus progressé que vous ne le pensez ! Vous pourrez le constater vous-même. Dit Yarok en partant à toute vitesse.
- Attends !
Mais il était déjà en train de descendre sur Terre.

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Yarok descendait très rapidement grâce à la danse e l’air qu’il maîtrisait alors parfaitement. Il passa devant la tour Karin où il vit le maître lui crier quelque chose avec une petite bourse à la main. Yarok savait qu’il serait sermonné pour ça mais il ne s’arrêta pas. L’armée du Foulard Sanglant l’attendait. Il sourit à la pensée que les hommes de ce genre d’armée devraient s’habituer à se faire démanteler par un garçon seul. Il allait vite, mais pas trop pour ne pas gâcher son énergie. Il savait que le Foulard Sanglant avait établi son QG dans la métropole de l’ouest. Il arriva d’abord en vue d’un grand bâtiment, principal point de fabrication de la technologie la plus utilisée depuis des siècles : les capsules. Il redescendit pour ne pas trop attirer l’attention et courut vers un complexe de bâtiments au cœur de la ville. Il vit deux hommes monter la garde, chacun armés d’une mitraillette tandis qu’un canon dépassait d’une fente dans le mur derrière eux. Ils s’attendaient à ce que d’éventuels ennemis lancent une attaque à grande échelle, mais certainement pas à ce que Yarok leur réservait. Il esquissa un sourire au moment où les deux gardes l’interpellèrent alors qu’il passait entre eux.

- Dégage minus ! Tu sais pas où t’es ou quoi ? Cracha le premier garde
- Pardon ? dit-il en tournant la tête vers lui
Il lui mit un rapide coup de poing dans le ventre qu’aucun n’eut le temps de voir. L’homme s’effondra.

- Qu’est-ce que tu lui as fait ?! hurla le deuxième garde en le braquant.
Yarok se rapprocha de lui sans qu’il n’en prenne conscience et lui mit le même coup de poing l’envoyant au tapis.

- Ca pourquoi ?
Il fonça vers la grande porte métallique et entendit une explosion derrière lui, probablement l’œuvre du canon qu’il avait aperçu. Son arrivée n’était pas vraiment ce qu’il avait fait de plus discret dans sa vie. Il appuya sur le bouton sur le mur mais la porte ne s’ouvrit pas.

- C’est ça leurs systèmes de sécurité ? soupira-t-il en défonçant la porte avec une boule de feu.
Dès qu’il entra, une alarme retentit. Il courut vers une porte plus loin.

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Dans son bureau, le grand patron de l’armée du Foulard Sanglant (le « boss » selon les termes employés par les soldats) se trouvait avec ses 4 sous commandants autour d’une table. Le premier était un homme musclé en costume noir portant des lunettes noires également qui parlait peu. Le second était un homme petit vêtu d’une chemise à fleurs et d’un short qui arborait une petite moustache sous son nez et qui devait se mettre debout sur sa chaise pour bien suivre la conversation. Les deux autres étaient des jumeaux, d’origine asiatique, l’un portant des vêtements de grands couturiers, très classe, l’autre, d’un style plus détendu, portait un jean, un gilet usé et un bandeau autour du bras, semblait l’opposé de son frère. Le boss, quant à lui, était un homme portant un costume élégant et était au centre de la discussion. Il avait toujours les sourcils froncés et les quelques rides sur son front indiquaient que sa fonction n’était pas de tout repos.

- Ca ne va pas ! s’exclama le patron. Notre défense a été percée et l’ennemi que nous ne connaissons pas se trouve dans notre base !
- Un des mes hommes affectés au premier grand canon m’a signalé que c’était un gamin qui avait assommé les gardes de l’entrée. Intervint le petit homme.
Voyant le regard que son supérieur posait sur lui il continua :

- J’ai tout de suite fait exécuter cet homme qui tentait de nous induire en erreur !
- Si cet intrus continue à avancer, nous pourrons le voir sur nos écrans. Dit le jumeau bien habillé.
- Si il est seul, le rectifia son frère.

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Yarok avançait rapidement et arriva dans un hangar où étaient entreposés toutes sortes d’avions de guerre. Mais il était attendu par un groupe d’hommes armés. Celui qui semblait commander l’escouade lui lança :

- Rends-toi ! Si t’acceptes de coopérer, on peut trouver un arrangement pour toi !
- OK ! Vous retirez toutes vos troupes ainsi que votre domination sur le monde et vous ne recommencez plus jamais un truc dans le genre, et moi je m’en vais !
- T’as mal compris gamin ! Je parle d’un arrangement pour que ta mort soit rapide et sans douleur.
- Ah bon ? Moi j’ai une meilleure solution ! Il finit sa phrase avec un sourire vicieux.
Il disparut à la grande surprise des soldats.

- Où il est ? s’écria le sergent.
- J’en sais rien moi ! répondit Yarok qui se trouvait derrière eux.
Ils se retournèrent tous et le mitraillèrent mais il était déjà en train de mettre de légers coups dans le visage de ses adversaires qui furent vite tous Knock Out. Il envoya une grosse boule de feu au milieu des avions, les détruisant tous d’un coup. Il remarqua alors une petite caméra dans un angle de mur. Il déclara avec un grand sourire :

- On m’a toujours dit « souriez, vous êtes filmé ».
La caméra subit le même sort que les avions.

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- Je n’y crois pas !!! C’était effectivement un gamin ! Explosa le boss fou de rage.
- Qui se paie notre tête en plus. Ajouta l’homme à lunettes noires les dents serrées.
- IL VA REGRETTER PENDANT LES QUELQUES MINUTES QUI LUI RESTENT DE VIE D’AVOIR DEFIE MON ARMEE !!!

Chapitre 6 : La chute de l’armée (partie 1)

Yarok courait dans un long couloir et finit par arriver devant une porte qu’il enfonça d’un coup de pied. Il vit qu’un homme seul l’attendait au milieu de la salle. Il n’était pas armé, il portait un bandeau rouge autour de la tête, était torse nu et portait une paire d’épaulettes hérissées de piquants. Il avait un pantalon moulant qui était tenu par une ceinture dont la boucle d’acier était marquée d’une tête de mort. Yarok s’approcha en marchant et fonça d’un coup sur son adversaire en mettant un coup de poing qui fut évité. Il continua avec un coup de pied circulaire que l’ennemi reçut en plein dans la tête. Il pencha juste la tête mais ne semblait pas avoir senti le coup. Il s’éloigna un peu d’un bond. Il avait vraiment la tête dure ! Il disparut et réapparut derrière son adversaire pour lui mettre un coup de poing dans le dos. L’autre ne broncha pas. Il partit soudain en arrière et mit un coup de coude à Yarok qui le reçut dans le visage. Il tituba avant de reprendre son équilibre et reçut un violent coup de poing.

- (il a des poings en fer ou quoi?) Pensa Yarok.
Il évita l’assaut suivant mais la main de son ennemi l’attrapa à la gorge et commença à serrer.
La poigne de cet homme était extraordinaire. Il serrait la gorge de Yarok tellement fort qu’il n’arrivait presque plus à bouger. Au moment où il sentit qu’il allait bientôt perdre connaissance, il tendit le doigt vers la face de son adversaire.

- Do… Dodompa !
Le rayon qui partit arracha la tête de l’assaillant… qui n’était pas un être humain.

- Un robot ? Voilà qui explique tout. Lâcha amèrement Yarok.
Il désintégra ce qu’il restait du corps et continua sa route.

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Les 5 hommes étaient silencieux, incrédules de ce qu’ils venaient de voir.

- Co… comment a-t-il pu vaincre Alpha ? C’était un robot gardien de premier rang !
- Il ne faut pas le laisser avancer plus que ça ! Ragea le boss. Tax ! Prends la combinaison de combat Silver et va lui régler son compte !
Le petit homme acquiesça et quitta la pièce.

- Êtes-vous certain que Tax pourra vaincre ce gosse ? Questionna l’homme aux lunettes noires à l’attention du boss.
- Je ne peux rien garantir mais si il échoue, je ne ferai rien pour le récupérer ! Qu’il se fasse tuer s’il ne réussit pas !!

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Yarok arriva dans une nouvelle pièce. Ceux qui avaient bâti cette base n’étaient vraiment pas originaux. Il vit une trappe s’ouvrir au plafond et un énorme robot en sortit. Son corps était rond et ses bras et ses jambes étaient fins (même style que les robots de Pilaf). Il voyait un homme par la vitre au milieu.

- Tu vas regretter de t’en être pris à l’invincible armée du Foulard Sanglant ! Lui lança Tax à l’aide d’un haut-parleur.
- Mais oui, cause toujours mon grand ! Dit Yarok qui ne voyait pas la taille de son adversaire.
Ce dernier prit cette déclaration pour une insulte qu’il prit au premier degré.

- SALE VERMINE !!! JE VAIS T’ECRASER !!!
Le robot fonça sur lui mais Yarok l’évita assez facilement. Le bras du robot s’allongea et l’attrapa. Yarok se concentra et lâcha une grande quantité d’énergie de tout son corps, faisant lâcher prise la pince de la machine. Il passa entre les jambes du robot pour passer dans son dos et mit un gros coup de pied qui l’envoya contre le mur. Le mécanique riposta en envoyant un missile par une trappe dans son dos. Yarok attrapa délicatement le missile par les coté en prenant soin de ne pas toucher la tête pour ne pas le faire exploser et le retourna à l’envoyeur. L’explosion fit trembler le sol mais le robot sortit de la fumée avec un bras en moins. Deux petites trappes s’ouvrirent laissant apparaître deux mitrailleuses.

- Les balles ne m’atteignent pas. Tu devrais le savoir ! Railla Yarok.
Mais lorsque le tir partit et que Le garçon l’esquiva, il remarqua que ces mitrailleuses marchaient au laser.

- Bon, ça va être un peu plus ardu que prévu !
Il fonçait dans tous les sens sans que son adversaire n’arrive à le toucher. Il envoya deux petites boules de feu concentrées sur les canons mais une seule fut détruite. Il décida d’en finir en utilisant la meilleure technique qu’il avait vue à l’école du loup : le Sokidan. Il maniait assez mal cette technique mais il tenta quand même le coup. Il fit apparaître la petite boule d’énergie dans sa main et la lança sur son ennemi. L’attaque percuta le robot de plein fouet, le transperçant juste à la droite de l’homme aux commandes qui laissa échapper un cri de surprise. La boule de feu transperça la machine une nouvelle fois et recommença à plusieurs reprises. Au bout d’un moment, le robot ressemblait plus à une passoire qu’à autre chose. Le Sokidan alla à l’intérieur de ce qu’il restait du robot et explosa violemment.

- Hé hé ! Ca c’était le dédicace spécial Yarok !
Une fois son adversaire hors d’état de nuire, il partit défonçant la porte au passage.

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- Tax a… échoué. Murmura l’homme en noir.
- Ce n’est euh… ce n’était qu’un incapable ! Lui répondit le boss. Kaiter, Gorma ! Prenez les combinaisons Gold et éliminez-le une bonne fois pour toutes !!!

Chapitre 7 : La chute de l’armée (partie 2)

Yarok traversa plusieurs salles vides et fut étonné de ne voir personne. Lorsqu’il s’approcha d’une porte, il n’eut pas à la détruire car, étrangement, elle s’ouvrit devant lui. Ils semblaient être sûrs de l’éliminer. Il allait leur prouver le contraire. Lorsqu’il pénétra dans la pièce suivante, il glissa sans comprendre ce qu’il se passait et se retrouva finalement au fond. Une pièce complètement ronde ! Il se releva et vit un mur s’élever, laissant apparaître deux robots argentés portant tous eux un lourd blindage. Ils avaient, eux, plus une forme humaine que le précédent. Les machines l’encerclèrent et un de ses adversaires lui cria :
- Rends-toi ou meurs en souffrant !
- Pff ! Quel manque d’originalité ! Lança le deuxième robot (qui était commandé par Gorma).
- Oh tais-toi un peu ! Lui répondit le premier (piloté par Kaiter).
- D’accord mais je maintiens que tu manques infiniment de classe.
- FERME-LA OU JE DETRUIS LA COMBINAISON ET TOI AVEC PIGE ?! Explosa le premier des deux frères.
- Dites… Vous étiez pas venus ici pour me tuer ? Ironisa Yarok. Procédez par ordre !
- BOUCLE-LA TOI AUSSI !
- On va t’éliminer pour de bon ! Confirma le deuxième frère.
- Ah quand même ! Je préfère ça.
- Arrête de te moquer de nous ! Firent les jumeaux en cœur.
Les robots lui foncèrent dessus et attaquèrent physiquement. Yarok évitait tous les coups et sauta pour se retrouver quelques mètres plus loin. Il lança une boule de feu que le premier encaissa tandis que l’autre lançait un missile sur le garçon. Ce dernier l’évita tranquillement et mit un coup de pied au deuxième frère qui, malgré que Yarok se soit fait mal au pied, l’envoya contre un mur. Ses deux adversaires se replièrent.

- Il est drôlement fort ! Constata Kaiter
- On va devoir utiliser notre technique duo principale ! On verra si il continuera à se payer notre tête après ça !
- Vous revenez vous battre ou abandonner ? Les questionna Yarok. Sinon je peux venir vous chercher !
- Attends un peu ! On va rire. Dit Gorma sur un ton sournois.
Les deux machines commencèrent à replier leurs membres par de multiples manœuvres pour finalement se retrouver toutes deux sous forme de boules.

- Que le spectacle commence ! Cria le deuxième frère.
Yarok crut percevoir un rire de la part de l’autre mais il était plus occupé à éviter ses adversaires qui l’attaquaient sans relâche. Ils l’attaquaient sans cesse en même temps, se frôlant avec une précision parfaite dès qu’il esquivait leurs assauts. Yarok commençait à avoir du mal à les éviter à chaque fois. Lors d’un saut de coté pour ne pas recevoir un coup d’un ennemi, il envoya une boule de feu sur son assaillant qui disparut dans l’explosion. Il eut à peine le temps de voir celui-ci sortir de la fumée indemne, qu’il prit l’attaque de l’autre frère de plein fouet. Yarok fit un vol plané et au moment où il retomba, il fut écrasé par ses deux ennemis dont l’assaut était rendu plus puissant par leur rotation incessante. Il cracha un peu de sang et tomba au sol. Il se releva avec difficulté et fit une pirouette pour éviter un nouveau coup double. Il s’essuya la bouche et se concentra, ferma les yeux.

- Alors ? Qu’est-ce qui se passe ? Tu ne ris plus ? Le railla Gorma.
- Oh que si ! Répondit simplement Yarok les yeux toujours fermés. Vos déplacements sous cette forme dégage beaucoup d’air et n’est pas des plus silencieuses.
Il bondit et attrapa celui qui l’attaquait par les cotés avec une telle force que la rotation de ce dernier s’arrêta aussitôt. Il passa par-dessus et le lança de toutes ses forces sur le deuxième adversaire qui chargeait. Le choc produit un violent fracas et les deux robots retrouvèrent leur forme normale.

- J’y crois pas ! S’exclama Kaiter. Il a trouvé une faille dans notre technique parfaite !
- Si il a trouvé un défaut, c’est qu’elle n’était PAS parfaite crétin ! Lui répondit Gorma avec mépris.
- Tais-toi ! Ne contredis pas ton aîné !
- Mon aîné ?! Nous sommes jumeau imbécile ! Et le seul domaine où tu me surpasses, c’est la stupidité !
- Vous allez pas recommencer quand même ? s’écria Yarok. A chaque fois que vous vous disputez, vous oubliez que vous étiez venus pour m’éliminer !
- TOI ! Tu vas subir notre ultime technique ! Tu souffriras plus que tu n’as jamais souffert avant de mourir ! Hurla Kaiter.
- Cool ! dit Yarok
- Pour une fois que tu fais preuve d’originalité… Ironisa Gorma.
- Garde-la fermée et mets-toi en position !
Le robot de Kaiter changea une nouvelle fois de forme et ressemblait à présent à un canon géant, tandis que l’autre prenait à nouveau sa forme de boule. La machine de Gorma rentra dans le « canon » et de l’énergie se concentra dedans.

- Voici l’attaque fatale des jumeaux Tias ! ADIEU !!!
Le tir fut d’une force impressionnante. Un énorme laser était tiré en même temps que le robot. Yarok n’avait jamais vu une attaque d’une telle puissance. Il réagit rapidement :

- KAMEHAMEHA !!!
L’attaque de Yarok percuta directement la combinaison de combat de Gorma qui résistait grâce à son blindage augmenté par une nouvelle rotation. Lorsque Yarok dut maintenir le flux d’énergie, il fut surpris mais continua, mettant toute son énergie.
Personne ne prenait l’avantage mais Yarok faiblissait. Il puisa dans ses dernières forces et augmenta d’un coup la puissance de son kaméhaméha, faisant reculer son adversaire. Malgré ça, les deux frères tenaient bon. Le garçon allait relâcher son attaque faute d’énergie.

- (Ca c’est pas de chance ! pensa-t-il. Finalement, je n’étais pas assez fort pour vaincre cette armée. Tant pis.)
Il allait abandonner quand soudain… Il sentit une force toute nouvelle l’envahir, une force bestiale dépassant de loin le niveau qu’il avait pu atteindre jusque là. Cette nouvelle énergie lui évoquait, il ne savait pas pourquoi, la présence d’un gorille enragé. Il usa immédiatement toute cette énergie pour son rayon, ce qui écrasa facilement les deux jumeaux avec leurs combinaisons. L’explosion fut énorme et creusa un immense trou dans le mur en face… ce qui ouvrit un nouveau passage. Il arrêta son kaméhaméha. Il avait envoyé tout ce qu’il avait et cette force mystérieuse avait totalement disparu. Il s’effondra au sol.

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- Ha ha ha ! Il a vaincu les frères Tias mais il y a envoyé tout son jus ! S’exclama le boss .Je n’ai qu’à envoyer quelques hommes finir le travail ! J’aurai du mal à trouver des généraux aussi puissants que l’étaient Kaiter et Gorma.
L’homme aux lunettes noires regardait silencieusement l’écran vidéo qui leur avait permit de suivre le combat.

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- (Hé ! Je les ai remis à leurs places ces deux-là ! Pensa Yarok. Dommage que je sois à plat. Je n’aurai pas détruit l’armée du Foulard Sanglant. Je l’aurai juste affaiblie.)
Et sur cette pensée, il perdit conscience.

Chapitre 8 : Un allié inattendu

Lorsque Yarok reprit ses esprits, la première question qu’il se posa fut :

- (Je suis en enfer ou au paradis ?)
Il ouvrit les yeux et reconnut le sol métallique contre lequel il s’était effondré et se rendit compte qu’il était encore en vie.

- Bizarre. Je pensais qu’on m’aurait envoyé du monde pour m’achever, Dit Yarok.
- Ils ne sont pas encore arrivés.
La voix venait de derrière lui et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il sentit cette présence assez familière. Il se retourna d’un coup. Le Tout-puissant se tenait devant lui.

- Mais oui ! C’est votre talent de guérison qui m’a permis de me rétablir si vite !
- Effectivement, déclara Dieu, J’ai eu un mauvais pressentiment lorsque tu es parti et je restais concentré sur ton niveau d’énergie, prêt à te venir en aide. J’ai senti ton énergie baisser et je suis venu aussi vite que j’ai pu. Je sentais que j’arriverais trop tard mais ta force a incroyablement augmenté d’un coup. Cela m’a sans doute permis d’arriver à temps.
Yarok resta songeur. Il repensait à cette force qui lui était venue, si violente, sauvage. Une autre question lui vint soudain à l’esprit.

- Mais pourquoi Dieu serait tellement inquiet pour moi ? Je ne suis qu’un humain.
Le Tout-puissant resta silencieux avant de finalement dire :

- Je t’en parlerai plus tard. Je dois retourner au palais. On ne doit pas s’apercevoir que j’ai quitté ma place pour te venir en aide.
Il lui tendit une petite bourse.

- Tiens, ce sont des senzus. Maître Karin me les a donnés. Il m’a dit que tu l’avais ignoré alors qu’il voulait te les donner.
Yarok rougit légèrement, regrettant de ne pas s’être arrêté à la tour. Il changea de sujet en prenant la bourse.

- Il existe au dessus de Dieu ?
- Bien sûr. Il y a bien des rangs au dessus de Dieu, comme Kaïo. Mais ce n’est pas le moment d’en parler. Je dois partir.
Yarok le regarda partir en volant et se tourna vers la nouvelle porte ouverte. Il entendit des voix d’hommes. Le groupe venu pour le tuer approchait. Il serra les poings. Il avait sous-estimé cette armée réputée invincible. Il se jura de ne plus faire ce genre d’erreur. A présent, il ne ferait plus de quartiers et mettrait sérieusement son entraînement en pratique.

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- QUI EST CE MORPION ?! Beugla le boss. Il a remis notre adversaire d’aplomb avant de partir !!! Il nous défie lui aussi ! Notre escouade chargée de l’éliminer va se faire tailler en pièce ! Il faut les avertir.
L’homme aux lunettes prit un talkie-walkie et appela ses hommes.
Il attendit quelques secondes la réponse du sergent envoyé. Dès que la connection fut faite, il lança :

- Ici commandant Keln ! J’ordonne un repli immédiat !!!
Il entendit juste un « Bien reç… » suivi de cris avant que la communication ne soit coupée.

- Nous avons perdu le contact avec la troupe F, murmura Keln.
- Sommes-nous maudits ?! Jura le boss. Si ça continue, ce gamin arrivera jusqu’à nous. Prends immédiatement la combinaison Diamond ! Il ne doit pas arriver ici !!!
Soudain, la porte explosa.

- Damnation ! Cracha le chef du Foulard Sanglant.
- Vous m’attendiez ? Lâcha Yarok les dents serrées.
Le boss murmura quelques mots à l’attention de Keln dont le garçon ne put saisir le sens et partit vers un ascenseur. Yarok voulut l’arrêter mais le commandant aux lunettes noires s’interposa.

- J’ai fait douze ans de boxe Thaï ! Lui lança-t-il. Je te retiendrai le temps qu’il faut.
Yarok fit son simple mouvement habituel pour assommer ses ennemis faibles, et Keln tomba. Il se dirigea vers l’élévateur mais son adversaire s’était relevé et lui mit un coup de pied en pleine tête qui eut juste pour effet de lui faire pencher le crâne.

- Tu manques vraiment de force. Dégage de mon chemin ! Fulmina le garçon
Il lui répondit alors à son tour par un coup de pied similaire, à la différence que celui-ci envoya son adversaire contre le mur d’en face. Il pénétra dans l’ascenseur et se retrouva rapidement au même étage que le boss. Il s’approcha de lui.

- Je vais te faire payer l’humiliation que tu as fait subir à mon armée, dit-il calmement.
- J’aimerais voir ça. La domination du Foulard Sanglant sur le monde a trop duré ! Je vais arrêter tout ça.
- Tu es certes plus fort que moi, mais Crystal Warrior est bien meilleur que toi.
Un robot légèrement plus grand que Yarok arriva soudainement à coté du boss. Il était de couleur blanche, excepté le dessus de ses membres qui étaient bleus. Sa forme semblait aérodynamique et rapide. Sur sa tête triangulaire, se trouvaient deux yeux vert brillant. De nombreux réacteurs étaient présents sur tout son corps. Il avait vraiment une silhouette humaine.

- Crystal Warrior est le plus puissant guerrier cybernétique jamais crée par mon armée. Il est beaucoup plus rapide, résistant et puissant que les combinaisons de combat que tu as affronté jusqu’ici. Il n’est pas encombré par une grande taille. Mes scientifiques le gardaient en phase expérimentale mais ta venue a avancé son inauguration… TU SERAS SA PREMIERE VICTIME !!!
- Si j’ai combattu toute l’armée du Foulard Sanglant, ce n’est pas pour m’arrêter maintenant ! Ta machine ne me stoppera pas…

Chapitre 9 : La Terre libérée

Yarok fixait Crystal Warrior. La machine ne bougeait pas. Il se tenait prêt à l’assaut de son nouvel adversaire. Celui-ci agit rapidement. Yarok esquiva de justesse le coup de poing que le robot avait voulu lui mettre dans le ventre. Il riposta directement avec un coup de pied circulaire mais Crystal Warrior se baissa pour esquiver et remonta d’un coup, mettant un coup de tête au garçon. Ce dernier partit en arrière mais mit une main au sol pour faire une culbute, et reprit son équilibre. Il reprit directement son assaut. Les deux adversaires s’échangèrent des coups sans réussir à se toucher pendant quelques secondes. Yarok bondit, suivi par le robot mais il se propulsa soudainement vers le bas pour frapper son ennemi robotique avec les poings joints. Le receveur fut expédié au sol mais n’avait absolument rien senti. Yarok, quant à lui, s’était fait mal aux mains.

- Je ne gagnerai pas comme ça, dit Yarok
Crystal Warrior remonta vers lui grâce à ses nombreux réacteurs et lui envoya un puissant coup de poing que Yarok bloqua avec ses deux mains. Il tira le bras de son adversaire et lui mit un coup de genou en pleine face… qui fut inutile. Il fit alors un salto par-dessus le robot et l’envoya plus loin d’un coup de pied. Yarok retourna au sol pour éviter de gaspiller son énergie. Crystal Warrior lui fonça dessus.

- KAMEHAMEEEEE…
La machine de combat se trouvait à quelques centimètres de lui.

- HAAAAAAA !!!
Crystal Warrior disparut dans la décharge énergétique. Le boss, qui assistait au combat un peu plus loin, pesta. Il avait déjà vu les ravages causés par ce genre d’attaque. Mais, comme si de rien n’était, le robot sortit de l’explosion et, prit Yarok par surprise en lui mettant un coup de poing dans le ventre qui lui coupa le souffle. D’un coup de coude, le prototype envoya son adversaire au sol. Il fit ensuite un gigantesque bond et redescendit à toute vitesse pour écraser la tête de Yarok. Ce dernier réagit au dernier moment en roulant sur le coté et le pied du robot s’enfonça dans le parterre métallique. Il se releva avec une roulade et lança une boule de feu sur son ennemi. Crystal Warrior, comme la fois précédente, sortit de la fumée mais son mouvement fut anticipé par Yarok. Il passa entre ses jambes et frappa à l’endroit qui serait une partie sensible si son adversaire était humain, l’envoyant dans les airs. Cette situation n’ayant pas été anticipée lors de sa création, Crystal Warrior retomba sans rien faire. Yarok en profita pour faire un salto arrière, donnant un coup de pied en même temps au robot qui alla s’encastrer dans un mur. Le garçon commençait à montrer des signes de fatigue. Il mettait toute la force qu’il pouvait dans chacune de ses attaques mais le robot se releva une fois encore, comme neuf. Et les attaques d’énergie n’avaient aucun effet sur lui. Il fut une nouvelle fois attaqué mais se contenta d‘esquiver les coups en cherchant une solution pour le détruire d’un coup. Cette solution lui vint à l’esprit, alors qu’il esquivait un balayage. Il allait mettre son entraînement en pratique une nouvelle fois. Durant presque un an, il avait surtout travaillé l’augmentation de sa puissance et une toute nouvelle technique de son invention. Cette attaque était bien plus puissante qu’une attaque comme le Kaméhaméha mais demandait en contrepartie beaucoup plus d’énergie. Il ne voyait cependant aucun autre moyen d’en finir.
Il fit un petit saut de coté et concentra son énergie mais Crystal Warrior fut plus rapide qu’il ne l’avait prévu. Il lui mit un coup de genou dans la tête, suivi d’un enchaînement que Yarok dut encaisser. Il sentait chaque coup de plus en plus fort et cherchait à arrêter cette rafale. Il réussit finalement à attraper la jambe du robot. Il passa par-dessus la machine tout en tenant le membre d’acier.

- Dégage !!!
Yarok lança son ennemi contre le mur une nouvelle fois et s’envola. Il concentra son énergie pour utiliser sa nouvelle technique. Il tendit les bras vers là où avait atterri Crystal Warrior et mit ses mains en croix. Quatre petites boules de feu apparurent, alignées avec ses mains. Ces boules commencèrent à se rapprocher lentement. Le robot s’était relevé, indemne, comme à son habitude. Les boules de feu finirent par se rejoindre juste devant les mains de Yarok. Il y mit presque toute son énergie.

- SHIRON !!!
La boule de feu devînt instantanément énorme et fonça droit sur sa cible. Crystal Warrior tendit les bras pour retenir manuellement une immense masse d’énergie mais fut désintégré dès qu’il entra en contact avec l’attaque de Yarok. L’explosion qui s’ensuivit fut terrible et provoqua un fracas gigantesque. Le lanceur retourna au sol dans ce qui aurait plutôt être pu qualifié de chute que de descente. Il arriva à genoux au sol. Il avait mis trop de force dans son Shiron et avait à peine suffisamment d’énergie pour se tenir debout. Il vit le boss arriver devant lui, un pistolet à la main.

- Tu as presque détruit toute mon armée. Tu as éliminé mes meilleurs commandants ainsi que toutes mes meilleures machines. Tu as humilié l’armée du Foulard Sanglant ! ET JE NE TE LE PARDONNERAI PAS !!!
Il braqua Yarok, tandis que ce dernier cherchait à récupérer, sans attirer l’attention du chef de ce qu’était à présent l’armée du Foulard Sanglant, quelque chose dans la petite bourse à sa ceinture. Il attrapa finalement un senzu et fit mine de baisser la tête pour qu’il ne le voie pas le manger mais le boss n’était pas dupe.

- Qu’est-ce que c’est ?! Lui demanda-t-il.
Yarok releva la tête, laissant appraître le senzu dans sa main.

- Qu’est-ce que c’est que ce haricot ? Le questionna-t-il une nouvelle fois.
- Un haricot, lui répondit Yarok sur un ton de défi.
- Kof ! Tu restes insolent même devant la mort.
- La dernière volonté du condamné peut me permettre de manger cette dernière friandise? Lui demanda-t-il avec ironie.
- Si tu appelles ça une friandise... Je te l’accorde.
Yarok s’empêcha de sourire et mangea le senzu. Il se releva d’un mouvement que le boss ne put voir et attrapa le pistolet. Il lança l’arme derrière lui.

- Toi ! Il te restait des forces ?!
- Pas du tout pour être franc. Disons que ce n’était pas une friandise ordinaire.
Il tendit le doigt vers le front de boss.

- Pi… pitié.
- Pitié ? Je n’ai aucune raison d’en avoir pour toi. Tout en toi me dégoute. Tu n’en as jamais eu toi, de la pitié. Si je ne te tue pas, tu recommenceras tes actes.
Le boss resta silencieux, ne sachant que dire.

- Adieu.
- Att…
- Dodompa !
Yarok eut un léger frisson. Il avait déjà tué des hommes comme lui mais n’avait jamais aimé ça. Il savait cependant que si il ne l’avait pas fait immédiatement, il l’aurait regretté. Il décida finalement de regarder le bon coté : Il avait réussi à vaincre l’armée du Foulard Sanglant. Il sortit de la base par où il était entré et détruisit la base du Foulard Sanglant en utilisant plusieurs fois toute son énergie et en la récupérant grâce aux senzus. Une fois la chose faite, il partit en direction du palais du Tout-puissant. Il s’arrêta à la tour Karin pour s’excuser auprès du maître. Ce dernier ne le sermonna pourtant pas énormément. Il déclara finalement :

- Va. Le Tout-puissant t’attend.
Yarok s’envola et partit en direction du palais. Maître Karin le regarda monter toujours plus haut et murmura :

- Ta prouesse d’aujourd’hui va certainement te mener vers la destinée que nous voulions te fixer.
Yarok arriva enfin au sommet. Il ne voyait pas grand-chose ici à cause du soleil qui se couchait mais il remarqua les deux silhouettes de Dieu et de Mr. Popo. Il s’approcha d’eux.

- Je suis fier que tu aies pu atteindre ce niveau. Et toi tu peux être fier d’avoir atteint ton but.
Yarok n’attendit pas avant de lui poser la question qu’il voulait tant lui poser.

- Pourquoi teniez-vous tant à me garder en vie ?
Le Tout-puissant resta silencieux, puis finit par souffler :

- J’ai besoin de ton aide. Il faut que tu accomplisse quelque chose pour moi… et même pour beaucoup plus de monde.
Il eut un petit temps d‘arrêt avant de poursuivre :

- Tu es le seul à pouvoir intervenir dans cette situation désastreuse. L’avenir de l’univers entier risque bien de dépendre de toi.

Chapitre 10 : La nouvelle mission

Yarok resta quelques secondes les yeux ronds.

- L… l’univers entier ? C’est une plaisanterie ?
- Pas du tout. Je vais t’expliquer la situation ainsi que ce que tu devras faire, lui dit le Tout-puissant
- Attendez ! Sur quoi comptez-vous ? Sur ma force ? Si c’est le cas, je ne pense pas être le plus fort de l’univers.
- Tu as un énorme potentiel que tu pourras développer. A présent, laisse-moi t’expliquer… et ne m’interromps plus. Il y a quelques mois, l’armée du Foulard Sanglant a dérobé une arme terrifiante, un missile interplanétaire. Cette arme serait assez puissante pour faire sauter une planète aussi grosse que le soleil. Or, il semble que les scientifiques chargés de le conserver n’aient pas compris son fonctionnement et l’aient utilisé accidentellement. Ce missile a été envoyé en profondeur dans notre planète, non loin de son noyau. Etant donné que ceux qui l’ont envoyé ne savaient pas s’en servir, ils ont réglé un compte à rebours très long. Tout devrait exploser d’ici plusieurs mois.
- Quoi ?! S’exclama Yarok qui eut un petit temps d’arrêt avant de poursuivre en tentant de garder son sang-froid. Mais ça ne concerne que la Terre. Qu’est-ce que l’univers…
- J’y viens justement, le coupa Dieu, la Terre n’est pas une planète ordinaire. Elle est ce que l’on appelle une Planète-pilier de l’univers. Il en existe quelques unes et ce sont elles qui maintiennent l’existence de tout. Il y en a 4 dans chaque galaxie. Si une Planète-pilier disparaît, l’univers entier s’effondre sur lui-même, et disparaît lui aussi.
Yarok resta figé en entendant ces derniers mots. Il tremblait légèrement. Le Tout-puissant put lire de la peur dans ses yeux. Le Dieu de la Terre allait dire quelque chose mais Yarok parla avant celui-ci.

- Que voulez-vous que je fasse face à une telle situation ? C’est du ressort d’un dieu de sauver l’univers de cette catastrophe.
- Je vais t’expliquer comment tu devras procéder. Autrefois, il existait sur Terre sept boules de cristal appelées Dragon balls. Ces boules étaient de ma création et elles avaient le pouvoir, une fois toutes réunies, d’invoquer Shenron, le dragon sacré, qui était capable d’exaucer trois vœux quels qu’ils soient. Il pouvait même ressusciter les morts mais on ne pouvait pas formuler deux fois le même souhait.
- Vous voulez donc que je les retrouve pour sauver le monde, c’est ça ?
- Oui. Seulement, il y a un problème. Leur dernière utilisation remonte à environ mille ans et depuis cette dernière utilisation, beaucoup d’extra-terrestres sont venus sur Terre. Avec le temps, tous ces aliens venant de planètes différentes trouvèrent des Dragon balls et, les prenant pour de précieux trésors, les emportèrent avec eux. Les boules de cristal ont donc été, au fil des années, éparpillées dans les environs de la galaxie. Il m’en reste cependant une que j’ai pu récupérer avant qu’elle ne soit découverte.
Le Tout-puissant tendit la main, laissant apparaître une petite boule orange dans laquelle on pouvait distinguer quatre étoiles. Yarok lui demanda alors :

- Mais si elles se trouvent sur d’autres planètes, comment voulez-vous que je les retrouve ?
- Ce sera plus simple que ça n’y paraît, lui répondit Dieu, Mr. Popo, va le chercher.
L’homme partit et revînt avec dans la main un petit appareil rond qui était visiblement inactif et poussiéreux. Le Tout-puissant le prit dans une main et mit son autre main par-dessus l’engin. Une petite lumière apparut entre ses mains et il tendit à Yarok l’appareil à présent fonctionnel. Ceci est un détecteur de Dragon balls. Il a été fabriqué il y a plus de mille ans…
- On dirait qu’il s’est passé pas mal de choses il y a mille ans, l’interrompit Yarok.
- En effet, approuva le Tout-puissant avec un léger sourire.
Yarok prit le détecteur et Dieu continua.

- Cependant, pour aller chercher les Dragon balls dans l’espace, il te faudra un vaisseau spatial.
- Vous en avez fabriqué un il y a mille ans ? demanda ironiquement Yarok.
- Non. Pour t’en procurer un, tu devras le voler.
Le garçon regarda le Tout-puissant quelques secondes (le regard dans le genre -_-).

- Vous voulez rire ?
- Absolument pas. Le meilleur que tu pourras trouver se trouve au bâtiment de Capsule Corp. En subtiliser un sera facile étant donné qu’il appartenait à l’armée du Foulard Sanglant et que sa chute a complètement désordonné tous leurs domaines.
- Dieu me demande de voler quelque chose ? La situation est vraiment désespérée, remarqua Yarok.
- Maître Karin a pensé que tu pourrais intervenir la première fois qu’il t’a vu. Il a eu une sorte de pressentiment. Je l’ai compris lorsqu’il t’a donné l’accès au palais. Maître Karin avait également préparé un stock de senzus au cas où quelqu’un comme toi apparaîtrais. N’oublie pas d’aller le voir lorsque tu partiras.
Ces derniers mots avaient été prononcés sur un léger ton de reproche. Yarok baissa les yeux quelques secondes. Un silence s’installa pendant une minute, deux minutes, puis le garçon décida de le briser.

- Je pars immédiatement ?
- C’est une bonne idée. Fais comme tu le souhaites. Mais il ne faudra pas perdre de temps car les jours restants à la Terre sont comptés. Cette catastrophe avait déjà été évitée de justesse, déclara finalement le Tout-puissant songeur.
- Comment ça ?
- C’était il y a…
- Il y a mille ans, c’est ça ?
- Oui… La Terre avait été détruite mais heureusement, l’effondrement de l’univers est assez long. La Terre a été restaurée assez vite pour éviter le désastre. Mais ne perdons pas de temps à en parler ! Pars. Tout dépend à présent de toi. Je compte sur toi.
Yarok s’approcha du bord du palais et Dieu lui dit :

- Je pourrais te contacter de temps en temps par télépathie, mais si tu te trouves trop loin de la Terre, ce ne sera pas possible.
- Très bien. Je vous dis au revoir et, je l’espère, pas adieu.
- Bonne chance Yarok. Murmura le Tout-puissant
- Au revoir, lui lança Mr. Popo avant qu’il ne parte en volant.
Yarok descendait rapidement et s’arrêta à la tour Karin. Le maître lui tendit une grosse bourse.

- Voici tous les senzus que je peux te fournir.
- Merci, dit-il en prenant le sac.
- Bonne chance.
Yarok partit une nouvelle fois, vers la mégalopole ouest cette fois. Lorsqu’il arriva au grand bâtiment, il vit que de nombreuses personnes étaient présentes. De nombreux badauds, mais aussi des membres de l’ancienne armée du Foulard Sanglant. Il n’eut aucun mal à rentrer en se faufilant au milieu de cette foule. Il partit vers l’entrepôt de vaisseau, guidé par des panneaux d’indications. Tous les couloirs étaient étrangement déserts. Il arriva dans une grande salle dans laquelle étaient entreposés de nombreux véhicules spatiaux. Il vit alors un grand vaisseau muni de nombreux réacteurs. Il avait une forme aérodynamique et de nombreux ailerons. Il semblait être un modèle de vitesse, exactement ce dont il avait besoin. Il se cacha au passage d’un gardien. Ce dernier portait à se ceinture toute une panoplie de clés magnétiques. Yarok l’assomma avant même qu’il ait pu se rendre compte de la présence de quelqu’un. Il récupéra les clés et le essaya une par une mais arriva assez vite à ouvrir la porte principale de son vaisseau. Il grimpa à l’intérieur et s’installa aux commandes. Il utilisa la clé pour enclencher le système de pilotage. Il ne savait pas comment conduire ce genre de véhicule mais réussit à décoller. Il heurta cependant vite le plafond et redescendit d’un coup. Il saisit les leviers de commande et prit une expression sérieuse.

- Bon. On va sortir avec la manière forte !

Chapitre 11 : un mauvais départ

Métropole de l’ouest. 22h23. De nombreuses personnes se massaient près du grand bâtiment de Capsule Corporation. Des anciens membres de l’armée du Foulard Sanglant tentaient de garder le contrôle des lieux. Un bruit sourd se fit entendre. Le brouhaha de la foule s’apaisa instantanément. Un second choc fut accompagné par la chute d’un mur de l’entrepôt. Un grand vaisseau spatial sortit par la nouvelle sortie et fonça sur la masse de personnes.

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- Bougez de là !!! Je sais pas piloter ce truc !!!
Yarok voyait que son véhicule se dirigeait vers la foule. Il aperçut alors un gros levier qu’il tira aussitôt mais pas trop fort pour ne pas l’arracher.

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Des cris retentirent parmi les personnes présentes et vers qui le vaisseau se dirigeait. Au moment où il allait faucher les premiers hommes, il s’éleva brutalement et partit vers le ciel.

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- (Je suis pas passé loin) pensa Yarok qui commençait à reprendre son calme tandis que le vaisseau quittait la Terre.
Il sortit alors le petit appareil que le Tout-puissant lui avait donné. Il le fixa quelques minutes, songeant au lien qu’il pourrait avoir avec de quelconques évènements s’étant produits mille ans auparavant dont Dieu semblait vouloir garder le secret. Il chercha finalement comment l’utiliser dans l’espace. Il remarqua que l’affichage était modifié selon l’inclinaison donnée au détecteur.
Yarok était impressionné. Qui avait pu fabriquer un tel engin ? Il regarda attentivement. Un Dragon ball se trouvait sur une planète assez proche, un lot de quatre était regroupé sur une même planète, ce qui lui ferait gagner du temps (du moins, c’est ce qu’il pensait). Le dernier se trouvait sur une planète un peu plus éloignée de lui que celle où se trouvaient les quatre. Il décida d’aller chercher le plus proche en premier, puis d’aller ensuite récupérer les quatre. Il partit alors en direction de la première planète. Il y parvint en quelques heures. Ce vaisseau était vraiment rapide. Il descendit dans une atmosphère, aperçut un désert là où il comptait se poser et vit une grande ville. Il se posa alors, certain que cette planète était habitée. L’atterrissage se fit sans problème et Yarok se surprit lui-même de cet exploit. Il alla rapidement vers cette ville après avoir pris trois senzus au cas où. Alors qu’il avançait, il aperçut un château en plein milieu de la ville. C’était un imposant château noir aux formes pointues. Le plus inquiétant n’était pas l’aspect de cette forteresse, mais le fait que le détecteur semblait indiquer la présence du Dragon ball dans ses murs. Il passa une grande porte qui se trouvait au milieu d’une muraille d’acier. Les quelques habitants qu’il vit avaient la peau bleue et avaient au dessus de la tête ce qui ressemblait à une paire de trompes. La plupart semblait pauvre mais tous le fixaient avec des yeux ronds. Ils n’avaient visiblement jamais vu quelqu’un comme lui. Il marcha, un peu gêné par tous ces regards sur lui, jusqu’à l’entrée du château, gardée par un soldat armé d’une longue lance. Il se planta devant Yarok.

- Où tu comptes aller comme ça ? Le questionna le garde.
- Dans le château, répondit-il simplement.
- Dans le château de sa majesté Genda? Tu rêves ! répliqua le soldat.
- On dirait qu’il possède quelque chose que je dois récupérer.
- Tous les trésors du roi Genda n’appartiennent qu’à lui seul ! Récita-t-il.
- Bon je vais forcer l’entrée alors.
Sur ces mots, il mit un coup derrière la nuque du garde pour l’assommer. Ce dernier s’effondra.

- Pourquoi les gardes ne sont-ils jamais coopératifs ? Déclara Yarok.
Il avança vers la porte massive du château quand il sentit une présence derrière lui. Il n’eut pas le temps de réagir et reçut un coup sur le crâne venant du garde qui s’était relevé.

- C’était quoi ton punch minable ? lui demanda le soldat.
Yarok ne répondit pas et se mit en position de combat. Il attaqua rapidement son adversaire qui esquivait chacun de ses coups. Il envoya un large rayon d’énergie mais le garde ne sembla pas le sentir et lui envoya un coup de poing dans le ventre aussi puissant que rapide. Yarok eut le souffle coupé et prit un coup de pied en pleine tête qui l’envoya contre le mur. Il se releva, un léger filet de sang coulait de sa bouche qu’il essuya. Il concentra toute sa force et repartit à l’assaut. Il réussit finalement à toucher son adversaire au visage et ne tarda pas pour lui envoyer un enchaînement qui obligeait son ennemi à encaisser ses coups les plus dévastateurs. Yarok sentit finalement la main du garde attraper son poing et commencer à le broyer. Il eut le réflexe de lui mettre une boule de feu directement dans la tête, le faisant lâcher. La fumée se dissipa mais l’homme n’était plus là. Il reçut alors un coup de genou dans la nuque, chancela, puis retrouva son équilibre en se retournant… mais son adversaire était déjà en train de lui mettre un coup de pied dans le flanc. Il encaissa et riposta mais son coup partit dans le vide et son ennemi en profita pour lui mettre un coup de poing dans le visage. Yarok tomba. Le garde se tenait devant lui et la railla :

- Hé hé hé ! Forcer l’entrée hein ? Je ne suis qu’un garde de rang inférieur et tu ne peut même pas me battre. Et dire que tu comptais attaquer le château ! Même le roi, qui n’est pas entraîné pour le combat, pourrait te battre.
Yarok jura et fonça sur le soldat en l’attaquant. Sa colère augmentait sa force et sa vitesse. Il enchaînait les attaques furieuses et le garde devait en encaisser quelques unes. Il attaquait sans relâche mais soudain, il frappa le vide. Il entendit la voix de l’homme derrière lui :

- Trop lent. Lorsque tu t’énerves comme ça, ta force laisse moins à désirer mais tu restes beaucoup trop lent.
- La ferme ! Ragea Yarok en reprenant ses attaques, Ton ordure de roi ne doit pas valoir mieux que toi !!!
L’expression enjouée du garde changea immédiatement.

- Tu ne dois pas le savoir mais toute insulte envers le roi est punie de mort ici ! Retire tes paroles tout de suite !
- J’aimerais tellement en rajouter, répliqua Yarok.
Il ne put pas continuer car le soldat le bombarda aussitôt de coups dont la puissance et la rapidité n’avaient rien à voir avec les coups précédents. Il était même soulevé par la fréquence des attaques. Lorsque l’enchaînement s’arrêta, il ne toucha pas le sol que le garde l’avait attrapé par le cou.

- Je devrais te tuer sur-le-champ tu sais ? Lui dit le garde, Cependant, tu m’as amusé. Ton idée d’attaquer le château était très drôle, surtout vu ta force. Je vais donc te laisser en vie.
Il lui donna un violent coup de poing qui l’envoya à terre. Le garde l’attrapa par le pied et commença à le traîner vers les portes de la ville.

- De toute façon, continua-t-il, tu ne resteras pas vivant bien longtemps vu ton état.
Une fois arrivé à la porte, il jeta Yarok hors de l’enceinte.

- Si par miracle tu survivais, ne remets plus jamais les pieds ici si tu tiens à la vie !
Il se retourna alors vers les habitants :

- Que la leçon que j’ai donnée à cet avorton vous serve de leçon ! Personne ne peut contester le pouvoir du roi Genda !
Yarok gisait à terre. Il se jura immédiatement de se venger de cet homme. Les paroles du Tout-puissant lui redonnaient du courage : « Tu as un énorme potentiel que tu pourras développer. »
Mais il devait tout d’abord survivre. Il cherchait désespérément à sa ceinture la bourse contenant les senzus.

Chapitre 12 : Nouvel objectif

Yarok réussit finalement à attraper un senzu. Il le mangea aussitôt. Il se releva et fixa la porte par laquelle le garde l’avait mis dehors. Il n’avait vraiment pas le niveau pour combattre les meilleurs combattants de cette planète. Il devait inexorablement s’améliorer mais il reviendrait ici pour récupérer le Dragon ball. Le vaisseau l’attendait sur le lieu de l’atterrissage et quelques curieux étaient venus voir ce que c’était que cette étrange machine. Yarok arriva et entra à la surprise de tous les badauds qui virent ensuite l’engin décoller les yeux ronds. Une fois à bord, le garçon avait démarré et regardé le détecteur pour connaître la position des quatre Dragon balls et partir pleins gaz vers cette planète.
Yarok avait programmé la direction à prendre et était allé dormir un peu après avoir calculé que, vu sa vitesse, il avait onze heures devant lui avant d’arriver. Après avoir dormi, il reprit les commandes. Il arriverait dans environ vingt minutes. Le vaisseau avançait normalement mais commença soudainement à prendre de la vitesse. Il voulut ralentir mais s’aperçut vite qu’il ne contrôlait plus son véhicule. Il partait droit sans que son pilote ne puisse intervenir dans sa trajectoire. Au bout de plusieurs minutes, il vit alors une planète mais son vaisseau ne ralentissait pas pour autant. Il entra rapidement dans l’atmosphère de cette planète mais son moyen de transport semblait même accélérer. Il remarqua alors la surface de la planète et vit qu’il fonçait droit sur un amas de ferrailles. Il ne chercha pas d’autre solution et fit un trou dans le cockpit avec un rayon d’énergie. Il sauta par ce trou après avoir pris le détecteur et les senzus et tout de suite après, son vaisseau s’écrasa dans un fracas métallique dans le tas de ferrailles. Il attendit que les poussières se dissipent pour voir que ce dans quoi son engin s’était crashé n’était rien d’autre que des restes d’autres vaisseaux. Il y en avait énormément mais Yarok préféra détourner les yeux lorsqu’il aperçut des cadavres parmi les carlingues fracassées. Tout le monde n’avait pas pu en réchapper comme lui. Ce n’est qu’à ce moment qu’il observa ce qui se trouvait autour de lui. Cette planète était sinistre. De nombreux pics rocheux s’élevaient partout. Il vit alors un grand bâtiment un peu plus loin. Il sentait que du monde s’y trouvait et s’y rendit donc.
Yarok arriva vite dans un grand entrepôt où se mélangeaient de nombreuses personnes de toutes races. Aucun ne semblait comprendre ce qui lui arrivait. Un gros alien à la peau turquoise arborant une espèce de moustache sous le menton s’approcha de lui.

- Alors comme ça vous aussi vous vous êtes écrasé ici ? Le questionna-t-il.
- Euh… oui… Toutes ces personnes sont dans la même situation ? Lui demanda Yarok.
- Malheureusement. Je ne sais pas ce qui se passe ici. Personne ne le sait.
Toute la foule attendit une heure après l’arrivée du garçon pendant laquelle deux nouveaux arrivants apparurent dans l’entrée pour se joindre au groupe. Soudain, la porte de l’entrepôt se ferma brutalement. Plusieurs cris retentirent et un hologramme apparut au milieu de la salle à quatre mètres du sol. On y voyait un être de taille moyenne, la peau orange, de nombreuses paires d’antennes autour de son crâne retombant légèrement et habillé élégamment malgré que, par son aspect, cela ne lui allait vraiment pas.

- Un peu de silence je vous prie ! dit l’extraterrestre.
Un brouhaha couvrait le son de sa voix jusqu’à qu’il se mette à crier :

- SILENCE OU JE VOUS FAIS TOUS ELIMINER !!!
Tout son s’arrêta immédiatement.

- Merci. Je me présente : je suis le roi Mostendarek qui gouverne la planète Taw et bientôt l’univers entier.
- (Pfff ! Mégalomane !) Pensa Yarok.
- Je vous ai tous fait venir sur cette planète grâce à mon prototype d’aimant surpuissant pour que les meilleurs d’entre vous travaillent pour moi et que les moins bons meurent.
Des cris et des protestations fusèrent instantanément dans la salle mais Mostendarek continua son discours.

- Je vais vous diviser en quatre groupes. Chaque membre d’un groupe devra se battre contre les autres membres de son groupe. Il n’y aura qu’un survivant, donc quatre sur vous tous en tout.
Les protestations reprirent de plus belle.

- (Comment compte-t-il nous séparer en quatre groupes ?)Se demanda Yarok.
- Vous vous demandez sûrement comment je compte m’y prendre pour vous grouper. Rien de plus simple !
Aussitôt, Quatre murs s’élevèrent du sol de la pièce pour la séparer en quatre salles. Chacun n’entendait plus que la voix du roi qui leur lança :

- Des portes vont s’ouvrir dans chaque pièce. Vous les emprunterez pour rejoindre des pièces assez grandes pour vous battre. Vous êtes surveillés. Si vous ne vous battez pas, vous serez tous exterminés ! Je vous souhaite un bon massacre !
- Quelle ordure ! S’exclama Yarok.
Il fut l’un des premiers à pénétrer dans la grande salle rectangulaire. Il ne voulait cependant pas tuer ses adversaires. Lorsque la bataille commença, il se contenta juste de bloquer ou d’esquiver les attaques venant de tous les cotés. Certain se battaient avec des armes, d’autres à mains nues. Yarok ne supportait pas de voir ce carnage. Tous ces hommes qui ne se connaissaient pas et qui s’entretuaient…
A la fin, il ne restait qu’un homme mince debout qui se tenait face à Yarok. Il envisagea de se laisser tuer pour laisser la vie sauve à son adversaire mais sa mission était trop importante. Il disparut et mit un coup de pied circulaire dans la tête de son adversaire en réapparaissant. L’homme s’effondra. Yarok sortit rapidement, les dents serrées, par la porte qui venait de s’ouvrir. Il était bien plus mal à l’aise que toutes les autres fois où il avait tué quelqu’un. Il arriva dans un jardin bien entretenu dans lequel s’exposaient toutes sortes de plantes. Il vit trois portes identiques à celle par laquelle il était sorti s’ouvrir à sa gauche. Il vit les trois autres survivants. Le premier était un garçon grand et mince aux cheveux bleus hérissés vers le haut et aux yeux bleus eux aussi mais plus foncé qui semblait assez jeune, ce qui l’étonna. Il portait un T-shirt gris et un pantalon un peu court. Le second était une espèce de grosse brute à la peau jaune qui ressemblait un peu à un gros lézard et arborait une armure rayée. Il n’était pas étonnant qu’il ait battu tous ses adversaires. La troisième personne fut celle qui le surprit le plus : Une fille qui semblait avoir le même âge que lui et qui avait les cheveux bruns attachés et des yeux verts perçants. Elle était même plutôt mignonne. Il ne voyait vraiment pas comment elle avait pu s’en sortir face à ses ennemis. Les quatre survivants s’aperçurent et se rejoignirent. Avant même qu’ils n’aient pu engager une conversation sur la situation, une grande porte s’ouvrit, laissant apparaître le roi Mostendarek, encadré par quatre gardes du corps grands, taillés comme des armoires. Ces derniers avaient de petits yeux globuleux qui fixaient les quatre combattants tour à tour. D’un coup, avant même que les survivants n’aient pu faire un mouvement, ces gardes foncèrent sur eux et étaient déjà revenus près de leur roi avec chacun un objet dans la main. Un de ceux-ci portait le détecteur de Dragon balls dans sa paume. Les quatre eurent le même type de réaction en voyant un objet leur appartenant volé par ces drôles de gardes. Chacun tenta de récupérer son bien mais les gardes étaient d’une vitesse diabolique. Yarok ne les voyait même pas bouger.

- Mes gardes d’élites sont bien trop rapides pour vous, lança le roi. Ils ont pu déduire, par leur aspect, l’importance de ces objets.
- Qu’est-ce qu’il faut faire pour les récupérer alors, lui demanda le garçon aux cheveux oranges.
- Je vous l’ai dit tout à l’heure : travailler pour moi. Si vous menez à bien la mission que je veux vous confier, vous aurez…
- J’ai déjà une mission et elle me suffit !!!
Yarok avait presque hurlé.

- Vous n’avez pas le choix, continua Mostendarek, je disais donc que si vous réussissiez cette mission, je vous récompenserais. Vous pourriez choisir n’importe quoi parmi mes nombreux trésors.
Un écran s’alluma derrière le roi sur lequel on voyait de nombreux bijoux. Yarok regardait ces richesses lorsqu’il aperçut quatre boules de cristal oranges identiques à celle donnée par le Tout-puissant. Il ne put retenir une exclamation :

- C’est pas vrai !!!
Les quatre Dragon balls qu’il avait vus sur le détecteur se trouvaient donc parmi les trésors du roi Mostendarek.

Chapitre 13 : Les débuts d’une nouvelle équipe

Le roi esquissa un petit sourire.

- L’un de mes trésors t’intéresse on dirait.
- Il faut absolument que je récupère ces quatre boules de cristal, dit Yarok amèrement en désignant les Dragon balls sur l’écran. Si je ne les obtiens pas, vous mourrez… Ainsi que tous ceux que vous connaissez.
Il ne voulait pas dévoiler totalement sa mission. On ne le prendrait pas au sérieux. Mostendarek eut un petit rire sarcastique.

- Si tu les veux, tu devras travailler pour moi.
- Vous allez tout de suite me rendre ce médaillon vous entendez ?! S’exclama l’unique fille présente. Vous ne voudriez pas être blessé n’est-ce pas ?
- Que pourrais-tu me faire, toi ? l’interrogea le roi avec le même ton sur lequel il s’était adressé à Yarok.
- Comme beaucoup de monde, vous me sous-estimez. Lui répondit-elle avec un air de défi.
- Tu ne tiendrais pas une minute contre mes meilleurs soldats. Si tu ne me crois pas, vois par toi-même. Shenk !
Un homme apparut immédiatement aux cotés de Mostendarek. Cet homme avait une apparence humaine et devait avoir entre trente et quarante ans. Il avait des cheveux noirs qui retombaient un peu en arrière et des yeux noirs eux aussi. Il portait une armure légère assez étrange qui semblait être enroulée autour de son corps. Yarok fut troublé par cet homme. Il avait l’impression de l’avoir déjà aperçu. Il ne le sentait pas mauvais ou cruel comme le roi.

- Shenk, cette petite pense pouvoir te tenir tête. Montre-lui la force de mes meilleurs guerriers.
L’homme disparut tout de suite pour réapparaitre derrière son ennemie en donnant un coup circulaire avec sa main mais la combattante l’esquiva en se baissant et riposta avec un coup de pied en arrière mais Shenk n’était déja plus là. Il était passé devant elle et lui mit un coup de coude sur la nuque. Elle tomba et roula directement pour se remettre debout. Yarok sentait que cet homme n’utilisait qu’une once de sa force. Il était cependant très étonné par la vitesse de cette fille. Elle était peut-être plus rapide que lui mais il voulut l’avertir qu’elle ne faisait pas le poids :

- Arrête ! Ce combat n’est pas égal. Il est beaucoup trop fort !
Mais elle ne l’écouta pas et reprit son assaut. Et bombardant de coups son adversaire. Ce denier paraît tous ses assauts, semblant même s’ennuyer et finit par lui envoyer en coup de poing qui la fit voler quelques mètres plus loin. Elle se rétablit en l’air et revint au sol. Elle s’était finalement rendue compte que Shenk était vraiment trop puissant pour elle. Elle lança, énervée :

- C’est bon. J’ai compris sa force. Inutile de continuer.
Le sourire de Mostendarek s’élargit.

- Je t’avais prévenue.
Shenk remarqua alors Yarok. Il semblait lui aussi un peu surpris en le voyant. Le garçon était alors sûr qu’il l’avait déjà vu. L’homme disparut comme il était arrivé. Le garçon aux cheveux orange reprit la parole :

- Que voulez-vous si vous avez des guerriers aussi forts ?
- Il faut que vous alliez récupérer quelque chose pour moi. Une ancienne légende parle d’une pierre qui aurait le pouvoir de dévoiler le potentiel caché de la personne qui s’en sert correctement. Ce potentiel peut être, dans certains cas, énorme. Elle est appelée pierre du dieu. Cet objet aurait été découvert il y a des milliers d’années par des êtres qui l’utilisèrent à leur profit. Ils étaient devenus les êtres les plus puissants de l’univers grâce à son pouvoir. Cependant, les plus sages d’entre eux voyaient en cette pierre un fardeau qui ne leur apporterait que le mal. Ils ne furent pas crus mais dès que les plus puissants commencèrent à perdre la tête et à conquérir les planètes voisines en allant de plus en plus loin. D’autres allèrent même jusqu’à s’entretuer pour récupérer les possessions de l’autre. Immédiatement, les survivants encore doués de raison ont brisé cette pierre et ont dispersé ses morceaux aux quatre coins de l’univers. Mon but est de rassembler ces morceaux, redonnant à la pierre du dieu toute sa splendeur. J’ai moi-même trouvé un morceau de cette pierre.
Il sortit une pierre noire. Son obscurité semblait infinie.

- Et vous pensez qu’on va vous ramener les morceaux bien gentiment pour que vous partiez à la conquête de l’univers ? Lui demanda Yarok, Vous rêvez ! On vous aiderait pour la conquête de nos planètes respectives dans un sens
- Non. Si vous réussissez, vous récupérerez votre bien, vous aurez une récompense, et j’épargnerai quelques planètes de votre choix.
Un long silence s’installa. Mostendarek ajouta :

- Je suis le seul à connaître l’unique moyen d’utiliser la pierre du dieu. Et sachez que seule une personne qui l’a déjà utilisée peut la détruire.
Yarok entendit la voix de l’autre garçon dans son esprit. Il devait être télépathe et tentait apparemment de faire passer un message aux trois autres survivants.

- [Il faut accepter. Une fois à la recherche des morceaux, nous pourrons trouver une solution.]
La brute qui n’avait pas encore ouvert la bouche fut le premier à déclarer.

- J’accepte ! Mais tiens ta parole.
Il n’était vraiment pas un bon comédien. Yarok craignait qu’il ne fasse tout rater. Il s’empressa donc de poursuivre avec un ton réfractaire :

- Très bien…
Il détourna ensuite les yeux. Le sourire habituel de Mostendarek grandissait à chaque acceptation. Les deux derniers approuvèrent également.

- Bien ! Déclara le roi. Le meilleur moyen de trouver les morceaux de la pierre du dieu est de prendre un autre morceau. Celui-ci vibrera de plus en plus fort au fur et à mesure que vous vous approcherez d’un autre fragment. Un petit sifflement sera même émis par votre morceau lorsque vous serez à proximité. Je mettrai à votre disposition le meilleur vaisseau que je possède. Les planètes où se trouvent un ou plusieurs morceaux de la pierre sont indiquées sur sa carte de la galaxie. Vous prendrez également ce morceau pour trouver les autres.
Il leur tendit le petit fragment noir et Yarok le prit et un énorme vaisseau spatial arriva au dessus du jardin pour se poser derrière Mostendarek qui termina :

- Voici votre véhicule. Je vous conseille de procéder le plus rapidement possible car si vous tardez trop, tous mes engagements ne seront pas forcément tenus.
Les quatre combattants entrèrent à bord. La fille du groupe prit les commandes et le vaisseau décolla. Ils virent une dernière fois le petit sourire du roi avant que la porte principale ne se referme.

- La prochaine fois que je le vois sourire, je ne me contrôle plus !!!Explosa Yarok.
L’unique fille se tourna vers le garçon aux cheveux orange.

- Qu’est-ce que tu imaginais en parlant d’un plan ? Le questionna-t-elle.
- Je n’avais aucune idée précise, répondit-il, il faudrait trouver quelque chose tous ensemble.
- On pourrait commencer par les présentations, suggéra Yarok, Je pense que notre mission va durer un moment.
Le silence s’installa quelques secondes. La fille déclara finalement :

- Je m’appelle Lekia.
- Krone, dit le géant.
Le dernier garçon lança :

- Moi c’est Xonas. Et toi ?
- Yarok.
- Je trouve vos noms assez bizarres mais je pense que c’est le cas pour chacun, dit Lekia.
C’est ainsi que le groupe se forma. Yarok espérait sans trop y croire que ses nouveaux coéquipiers pourraient l’aider pour sa mission première car son premier échec lui avait montré qu’il ne réussirait peut-être pas à récupérer les Dragon balls seul.

Chapitre 14 : Sur la planète Djik

Ca faisait dix jours que le voyage avait commencé. Ce vaisseau était nettement moins rapide que celui que Yarok avait volé. Le cockpit était assez grand et était la pièce où chacun passait le plus clair de son temps. Le véhicule spatial comportant une salle d’entraînement, ils avaient pu s’entraîner ensemble et avaient assez vite sympathisé. Chacun avait pu voir comment ses compagnons se battaient. Krone, comme il s’y attendait, utilisait sa force brute. Xonas avait une technique de combat particulière. Il créait et maîtrisait les quatre éléments pour combattre. Ses moyens principaux de se battre étaient le feu et la terre mais ce premier était l’élément le plus difficile à maîtriser. Le plus étonnant pour Yarok était Lekia. Elle ne savait pas utiliser son énergie pour créer des attaques comme le Kaméhaméha mais possédait une force physique surhumaine, ce qui était complètement opposé à son apparence. Il avait pu constater qu’elle était bien plus forte que lui sur ce domaine. Il s’entendait surtout avec Xonas et Lekia, peut-être parce qu’ils étaient d’âge plus proches, mais aussi peut-être parce que Krone n’était pas toujours très amical. Il était macho, ce qui ne plaisait pas à Lekia, prétentieux, ce qui ne plaisait pas à Yarok, et sûr de lui, ce que n’aimait pas trop Xonas. Lekia était de nature impulsive mais arrivait, la plupart du temps, à se contrôler. Elle faisait preuve de sympathie envers les autres et avait quelques connaissances en mécanique ce qui la désignait pour piloter le vaisseau. Xonas, quant à lui, était plus discret. Il savait rester toujours concentré sur son objectif principal mais était d’une grande générosité. Yarok n’avait pas parlé aux autres de sa mission principale, mais il leur avait dévoilé l’existence des senzus qui ne lui avaient pas été volés par les gardes de Mostendarek. Pour lui, ces trois compagnons comptaient beaucoup. Il n’avait jusqu’ici jamais eu de véritable ami étant donné qu’il avait toujours vécu seul. Le vaisseau approchait de la première planète où un morceau de la pierre du dieu avait été détecté, la planète Djik. La présence d’une atmosphère était la seule chose assurant qu’il y avait de l’oxygène sur cette planète étant donné qu’aucune habitation n’était visible. Ils pensaient atterrir sur ce qu’ils pensaient être le sol mais passèrent à travers. C’était une épaisse couche de poussière qui recouvrait le ciel depuis le sol. Ils virent alors de nombreuses maisons. Le vaisseau atterrit mais personne ne vînt voir ce qu’il se passait. Yarok prit la bourse de senzus et Xonas le fragment de la pierre qui vibrait légèrement. Ils partirent en direction des habitations dans l’espoir que des habitants aient déjà vu un fragment similaire. Ils s’arrêtèrent devant la porte et Xonas frappa. La porte s’ouvrit laissant apparaître un petit être vert. Il possédait très peu de cheveux et ses yeux étaient situés sur les extrémités de son crâne.

- Bonjour étrangers. Si vous venez d’arriver avec ce vaisseau, je vous aurais invité volontiers si nous n’étions pas dominés par les soldats du seigneur Sogan. Je vous conseille vivement de partir avant qu’il ne s’empare de votre véhicule spatial.
- Votre planète est dominée ? Commença Yarok.
- Avez-vous déjà vu une pierre comme celle-ci ? Le coupa Xonas en sortant le morceau de la pierre du dieu.
En voyant ce qu’il tenait dans la main, les yeux du petit être s’arrondirent. Son expression se teinta d’une terreur profonde.

- C… ça ! P… partez !!! Quittez cette planète immédiatement ! Ne revenez jamais !!!
Sur ces mots, il ferma sa porte.

- Eh ben… Super l’accueil sur cette planète ! Constata Yarok.
- Quelque chose ne va pas, dit Lekia, Le fragment lui fait peur.
Ils firent un nouvel essai avec la maison voisine mais le résultat fut le même lorsque l’être aperçut le morceau de la pierre du dieu. Ils se rendirent à la troisième maison mais décidèrent de ne pas montrer le fragment pour ne pas faire peur au possesseur de l’habitation. Il leur dit lui aussi qu’il les inviterait si leur planète n’était pas commandée par des envahisseurs. Le groupe insista pour connaître la situation et le petit être les fit finalement entrer. Ils s’assirent sur de petits sièges inconfortables et il commença à leur raconter l’histoire récente de leur planète. Un être mauvais nommé Sogan était arrivé sur cette planète il y a plusieurs mois avec ses hommes et avait pris le contrôle. Cet homme cherchait une pierre noire dont l’éclat sombre semblait infini. Par cette description, Ils reconnurent un morceau de la pierre du dieu. Cet homme était persuadé qu’un habitant de cette planète possédait un fragment similaire et cherchait furieusement depuis. Ses techniques étaient très violentes. Il tuait ceux qui lui résistaient ou ceux qu’il soupçonnait de savoir quelque chose qu’il voulait savoir mais qui refusait de lui dire. Il volait les vaisseaux de ceux qui venaient sur cette planète afin d’empêcher les habitants de s’échapper. Il les pria ensuite de partir pour ne pas créer d’histoires s’ils étaient découverts. Avant de partir, ils lui demandèrent si il savait où se trouvait ce tyran. Il leur indiqua tout bas la direction à prendre pour arriver à ses quartiers généraux en leur recommandant fortement de ne pas y aller.
Ils partirent ensuite vers l’endroit où se trouvait cet homme. Ils aperçurent bientôt un grand bâtiment qui était en fait les restes d’un vaisseau spatial transformés en QG. Deux gardes se trouvaient à l’« entrée ». Le groupe s’approcha et les gardes s’interposèrent.

- Nous aimerions parler à un certain Sogan. C’est votre patron je crois, dit Xonas.
Les deux gardes échangèrent un regard amusé.

- Nous allons l’informer de votre venue.
Ils partirent sur ces mots.

- Je me demande quel genre d’accueil ce Sogan va nous réserver, déclara Yarok après que les gardes soient partis.
- On essayera de rester dans la courtoisie, l’avertit Lekia, on ne connaît pas cet homme.
- Mais ça risque de pas tarder, répliqua Yarok en voyant les gardes revenir.
- Notre maître accepte de vous rencontrer et vous informe que si cet entretien ne vaut pas la peine de s’être dérangé, vous serez éliminés, dit le premier garde.
- Ca te donne un avant-goût du genre, chuchota Yarok à l’attention de Lekia.
Ils pénétrèrent dans le vaisseau. Yarok sentait de nombreuses forces autour d’eux. Des soldats devaient être cachés dans les nombreuses cachettes qu’offrait la carcasse métallique. Ils virent alors, entouré par deux hommes de main, un être de taille moyenne. Il avait la peau bleu clair mais celle-ci était recouverte d’une carapace osseuse au niveau des bras et du crâne. Il possédait des mains plutôt étranges qui possédaient chacune sept doigts placés tout autour de celles-là. Son visage était ferme et son regard hautain. Yarok pensa qu’il serait toujours étonné par l’apparence de certains extra-terrestres mais il n’avait pas imaginé ce fameux Sogan ainsi.

- C’est à quel sujet ? Demanda l’alien.
Xonas ne perdit pas de temps et sortit le fragment qui vibrait fortement.

- Avez-vous vu quelque part un fragment comme celui-ci ?
Un silence s’installa, troublé par quelques murmures des gardes. Sogan déclara finalement :

- Bien sûr. J’en ai un en ma possession. Ce ne sont que des morceaux d’une pierre ancestrale d’une grande beauté une fois reconstituée. Je suis passionné par les pierres et je cherche donc à lui redonner sa splendeur d’origine. Ce fragment ne vous sert a rien. Laissez-moi donc vous débarrasser…
- N’essayez pas de nous avoir, le coupa Yarok, nous connaissons la légende de la pierre du dieu.
- Vous avez alors sans doute compris que je tente de réunir les parties de cette pierre. Pourquoi cherchez-vous à vous la procurer ? Pour votre intérêt ?
- Nous voulons la détruire !
Xonas avait crié sans réfléchir.

- Il faut l’utiliser pour pouvoir la détruire. Tu comptes donc t’en servir ?
Le garçon n’avait pas pensé à ce qu’il disait et resta silencieux. Yarok intervint alors.

- Nous devons récupérer cette pierre. Si elle est récupérée par quelqu’un qui pourrait en faire un mauvais usage, l’univers entier serait menacé !
- Je veux récupérer cette pierre car elle me revient. C’est l’héritage de ma race.
- Vous voulez dire que… Commença Yarok mais il fut coupé par Sogan.
- Oui. Je suis le seul survivant de la race qui a découvert la pierre du dieu. Je vous prendrai votre fragment même s’il faut vous tuer pour ça !

Chapitre 15 : Combat de vitesse

- Nous tuer ? Ce sera plus facile à dire qu’à faire, lança Yarok.
- C’est ce que nous allons voir ! Grinça Sogan en se concentrant.
Yarok sentit son énergie augmenter brutalement et le vit tendre soudain le bras en envoyant un rayon d’énergie surpuissant. Il se protégea avec ses bras mais sentit l’attaque passer à coté de lui. Il se retourna pour voir l’un de ses compagnons se faire transpercer par le rayon.

- KRONE !!!
Le colosse s’écroula avec un énorme trou au milieu du ventre. Ses trois amis vinrent tous autour de lui. Il les regarda tour à tour et remua les lèvres sans réussir à émettre le moindre son avant que sa tête ne retombe. Yarok serra les poings. Il sentait aussi la colère de Xonas et Lekia.

- Sogan ! Ragea-t-il.
- Ho ho ho ! Vous pourriez m’être reconnaissant d’avoir éliminé cette larve qui dévalorisait votre groupe. Si vous êtes si forts, vous devriez être bien plus costauds que lui.
- Tu vas le payer ! Lança Xonas en gardant son sang-froid comme il le pouvait.
- Il faudra déjà sortir de ce vaiss… euh que dis-je ? De cette carcasse. Je quitterai cette planète avec votre véhicule.
Sur ce, il perça un trou dans la carlingue et s’y engouffra. Ils n’eurent pas le temps de le poursuivre que toutes les énergies que Yarok avait senties augmentèrent et de nombreux soldats leur sautèrent dessus. Ils prirent chacun une position de combat autour de la dépouille de Krone. Le premier qui se décida à attaquer fut violemment renvoyé d’où il venait par un coup de pied de Lekia. Ses congénères frappèrent à leur tour mais aucun ne pouvait porter un coup. L’un recevait une boule de feu, l’autre devait subir une gerbe de flammes… Les gardes n’étaient peut-être pas si nombreux mais il étaient résistants et revenaient toujours à la charge. Au bout d’une minute, Xonas dit :

- Yarok ! Lekia et moi pouvons les retenir. Tu dois poursuivre Sogan. S’il trouve notre vaisseau et part avec, nous serons coincés ici !
- OK.
Il tourna la tête vers lui.

- On compte sur toi ! Venge Krone !
Yarok partit vers la brèche ouverte par Sogan. Un soldat voulut l’arrêter mais reçut un rocher quatre fois plus gros que lui. Une fois dehors, le garçon repéra vite la force de celui qu’il cherchait. Il fonça dans sa direction et ne tarda pas à le voir.

- Sogan !
Le concerné se tourna lentement vers lui.

- C’est à quel sujet ?
- C’est à propos de ta mort prochaine ! Fit-il.
- Hé hé hé hé ! Tu te crois capable de me blesser ? Eh bien je me vois dans l’obligation de te faire comprendre notre écart de puissance.
Il prit une pose de combat assez étrange. Durant son entraînement, Yarok avait surtout travaillé à économiser sa puissance pour éviter des situations semblables à celle dans laquelle il s’était retrouvé après avoir vaincu Crystal Warrior. Mais il avait aussi changé sa posture de combat. Il fléchit légèrement les jambes, tendit la main gauche ouverte devant lui et serra son poing droit près de ses côtes. Il parcoura rapidement du regard les environs et remarqua quelques habitations au loin. Il devrait éviter d’entraîner des innocents dans ce combat tout en restant concentré sur l’affrontement.

- Même s’il avait ses défauts, Krone était un ami pour moi et je vais te faire payer sa mort !
- Hé hé hé ! Puisqu’il te manque tant, je vais t’envoyer le rejoindre.
A cet instant, le garçon ne se contrôla plus. Il fonça immédiatement sur son adversaire avec une fureur soudaine. Une aura bleu clair l’entourait à présent.

- SOGAAAN !!!
Il envoya un coup de poing qui fut évité d’un pas sur le coté. L’alien tenta un uppercut que Yarok bloqua en attrapant sa main avant de riposter avec un coup de pied que son ennemi prit dans la mâchoire. Sogan mit le mains au sol derrière lui pour faire une culbute de manière à retrouver son équilibre. Il tendit les mains vers le terrien et fit un kiai qui l’envoya dans une colline. La petite montagne s’effondra sur elle-même (et sur Yarok). Aucune roche ne bougea. Sogan attendit quelques secondes… quelques minutes… Rien ! Il s’approcha des gravats et les scruta un moment sans rien voir. Il commença à rire légèrement puis très vite à gorge déployée. Il ne put pas anticiper le kiai qui sortit à son tour des rochers et le propulsa à une centaine de mètres. Yarok sortit des débris.

- Trop sûr de toi. Tu pensais m’avoir eu avec une technique si peu puissante ?
L’affrontement reprit. Sogan attaquait sans relâche tandis que son adversaire se contentait de parer tous ses coups, plaçant une frappe de temps en temps que l’extra-terrestre était forcé d’encaisser. Ils s’éloignèrent l’un de l’autre d’un bond et se fixèrent plusieurs secondes.

- (Bon. Ce combat risque d’être assez difficile mais j’ai un léger avantage), pensa Yarok, (Tu vas payer ordure !)
- (Il ne se vantait pas pour rien. Ce gamin a une force incroyable. Si ça continue comme ça je serai obligé de…)
- C’est fini pour l’échauffement ? Railla le jeune homme.
- Tu es fort je l’admet. Mais pourra-tu me toucher une fois que j’utiliserai ma vraie vitesse ?
- Pourquoi attendre ? Je vais faire de même.
- (Il n’a pas l’air d’être du genre à bluffer. J’espère qu’il le fait cette fois-ci.)
Les deux protagonistes disparurent instantanément. Quelques pierres s’élevèrent toutes seules tandis que la poussière était soulevée par leur allers et retours. Le sol trembla lorsqu’ils se rencontrèrent. Yarok avait le poing droit bloqué, le bras positionné a l’horizontale pour parer le pied de Sogan et sa main gauche avait été saisie au niveau du poignet. Il leva la jambe pour mettre un coup de genou sous le menton de son ennemi qui partit en arrière mais avant qu’il ne tombe, les deux adversaires disparurent à nouveau. Ils réapparurent l’espace d’une seconde. Sogan avait réussi à donner un coup de coude dans le ventre de son jeune adversaire. Ils redisparurent, réapparurent. Yarok envoya la tête de l’alien dans le sol avec sa main. Le combat dura quelques minutes dans les mêmes circonstances. Yarok et Sogan avaient à peu près la même puissance. Ils apparurent une nouvelle fois mais cette fois-ci, chacun avait réussi à atteindre son ennemi au visage en même temps. Ils reculèrent tous deux. Ils semblaient posséder la même force à une différence près : Sogan était épuisé tandis que Yarok n’était qu’un peu essoufflé. Le jeune terrien n’avait jamais trop aimé se battre mais cette fois-ci, c’était un peu différent. Il ne savait pas pourquoi mais il éprouvait du plaisir à se battre contre un adversaire si fort.

- Je dois avouer que je t’ai sous-estimé, avoua l’E.T., je ne pensais pas que tu me pousserais à ce point-là.
Sur ce, il contracta ses muscles et commença une métamorphose. Il grandit un peu mais ce n’était que le début de sa transformation. Les os, qui formaient une sorte de casque sur le crâne de Sogan, commencèrent à s’élargir tout en prenant une forme plate. Très vite, ce fut une plaque osseuse qui se trouvait sur sa tête. Son regard changea pour devenir tout ce qu’il y avait de plus sauvage et féroce. Sa force augmenta également et dépassa celle de Yarok.

- (Il est bien plus fort à présent), pensa-t-il, (J’ai intérêt à me surpasser cette fois-ci.)
- Bien ! J’espère que tu es prêt pour le second round, fit Sogan d’une voix caverneuse.
- Que je le sois ou pas, ça t’es égal, répliqua-t-il.
- Hé hé hé !
Ils foncèrent l’un sur l’autre. Yarok arrivait à voir son ennemi, ce qui prouvait que sa vitesse n’avait pas vraiment été affectée par sa transformation. Il vit soudain la planète Terre devant lui. Il ne comprit pas pourquoi il voyait sa planète au lieu de voir son combat. Il fut ramené à la réalité par un violent coup de pied dans la mâchoire. Sogan affichait un sourire narquois.

- La Terre… Belle planète non ? Dommage qu’elle soit habitée par tous ces insectes.
- Comment connais-tu la Terre ?
- Ce n’est pas tout. Cette personne ne te rappelle rien ?
Immédiatement, il eut une nouvelle vision où il voyait une femme assez jeune mais adulte. Elle portait un jean et un T-shirt beige et de longs cheveux châtains bouclés tombaient dans son dos. Elle affichait un sourire radieux. Yarok se sentit comme paralysé en la voyant. Il entendit la voix de l’alien :

- Tu ne la reconnais pas ?
Il ne répondit rien, tétanisé.

- Alors petit ? Tu as oublié à quoi ressemblait ta mère ?
- C… comment ?
- C’est très simple. Cette image est un souvenir enfoui au plus profond de toi. Sais-tu que ton esprit est très aisément accessible ? Tu n’as aucune défense spirituelle.
Yarok resta troublé par ces paroles.

- Et oui ! Ma métamorphose me permet de m’insinuer dans l’esprit des autres et de connaître tous leurs souvenirs… tous leurs secrets… toutes leurs craintes…
- C’est… c’est impossible !
- Bien sûr que si. Tu as pu même constater toi-même que je peux aussi t’envoyer des visions. C’est dans ces moments-là que connaître les pensées de mon ennemi m’est très utile. Je sais que tu tiens beaucoup à ta planète mais aussi à tes amis que tu t’es fait récemment.
- Tais-toi ! Je ne supporte pas qu’un monstre comme toi lise dans mes pensées !!!
- Ah oui ? Et que dis-tu de ça !
Sogan lui envoya une image de sa planète, la Terre. Il la fixa quelques secondes puis la vit exploser soudainement.

- Ha ha ha ha ha !!! Si tu voyais ta tête! C’est à mourir de rire!
- Dans ton cas ça va être mourir tout court !!!
Il lui fonça dessus mais une nouvelle vision de l’explosion de sa planète le déconcentra et son adversaire lui asséna un coup de coude dans la nuque. Il retomba les mains au sol avant de se propulser à nouveau sur lui. Il le vit disparaître et commença à le chercher des yeux mais il prit un coup venu de nulle part dans le ventre. A ce moment, Sogan apparut devant lui.

- Je t’ai dit que je pénétrais ton esprit. Je sais en conséquence ce que tu vois et peux t’envoyer une image du paysage devant toi vide alors que je me trouve juste en face de toi. Tu ne peux pas faire la différence entre ce que tu vois vraiment et mes visions.
Yarok n’écouta pas un mot de plus et lui lança un rayon d’énergie qui ne fut pas anticipé. Il le poursuivit et leva les mains jointes pour frapper et vit Sogan disparaître. Se doutant de la vision il frappa dans le vide et le choc de ses poings joints lui signala qu’il avait atteint sa cible. Il put voir son ennemi apparaître une nouvelle fois et s’écraser au sol. Ce dernier se releva et bondit sur lui. Yarok se mit en garde mais reçut un coup par derrière.

- Saletés de visions ! Ta manière de combattre est vraiment lâche !
- J’en suis conscient mais seule la victoire compte.
Il reçut un nouveau coup à cause des visions et se retrouva à terre.

- A présent, je vais t’offrir un aperçu de l’avenir que je prévois.
Yarok vit soudainement une nouvelle vision. Il vit Sogan le tuer de la même manière qu’avec Krone, partir, trouver son vaisseau (il n’était d’ailleurs pas du tout comme le vrai mais le créateur de la vision ne l’avait jamais vu), revenir à la carcasse du vieil engin et trouver Xonas et Lekia en plein combat contre ses hommes. Il dut regarder, impuissant l’extra-terrestre tuer ses amis sans ménagement puis partir avec ses meilleurs gardes. Tout devint ensuite noir avant de revenir sur une image de la Terre avec Sogan se trouvant sur une planète voisine. Il le vit préparer lentement une énorme boule de feu qu’il envoya sur la planète, la détruisant sur le coup. Yarok était horrifié rien qu’à la vue de ces évènements. L’alien, vicieux, lui remontra avec plus de précision le moment où il tuait Xonas puis Lekia en les laissant agoniser. Le terrien n’en pouvait plus.

- A… arrête ça tout de suite, put-il simplement murmurer.
Au lieu de ça, Sogan accentua la vision. Yarok était désespéré. Il revoyait le moment où il se faisait tuer. Si cela arrivait, il ne pourrait pas protéger ses amis. Il voulait plus que tout les protéger, empêcher le tyran de les éliminer. Mais il n’était pas assez fort. Pas assez fort ! Il pensa au paroles de Xonas : « On compte sur toi ». Il se sentit désolé de ne pas pouvoir convenir aux attentes qu’il espérait de lui. Son désespoir finit par se changer en colère. De la colère envers Sogan et envers lui-même qui ne pourrait pas l’empêcher de nuire. Cette haine monta en lui comme jamais auparavant. Il se releva les poings serrés.

- Tu n’abandonnes pas ? Attends un peu, tu vas souffrir !
Il accentua encore les visions et la colère de Yarok se libéra. Dans un immense cri, il contracta ses muscles et fit augmenter sa force plus que jamais. Tout s’effondrait autour de lui. De petites tornades se formaient et le ciel prit une teinte foncée. La poussière volait dans tous les sens. Sogan n’arrivait pas à croire ce qu’il voyait. Les yeux de Yarok devinrent verts et ses cheveux se hérissèrent vers le haut avant de prendre une teinte dorée. C’est à ce moment précis que ça force prit une ampleur incommensurable. Son aura à présent jaune calma les tornades et renvoya tous les gravats au loin. Les paroles du Tout-puissant résonnaient dans son esprit : « Tu as un énorme potentiel que tu pourras développer. »

- MAINTENANT SOGAN !!! JE VAIS TE FAIRE PAYER TOUT CE QUE TU AS FAIT !!!

Chapitre 16 : Un guerrier oublié

Yarok fixait Sogan d’un regard dur et froid. Son aura faisait trembler toute la planète.

- Keuf ! Tu ne peux rien contre moi ! Tu as pu t’en rendre com…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, que déjà le garçon lui asséna un violent coup de poing dans l’estomac.

- (Qu…quelle vitesse !) Pensa-t-il, (Je ne l’ai même pas vu venir ! Attends un peu. Mes visions te tortureront jusqu’à la mort !)
Au moment où il tenta de s’insinuer dans l’esprit de Yarok, il eut l’impression de recevoir un choc violent, comme s’il venait de percuter un mur.

- (N…non ! C… c’est impossible ! Je n’ai jamais vu une force spirituelle aussi grande et aussi bien protégée ! Je ne peux plus pénétrer son esprit ! Mes visions ne l’atteignent plus !!!)
Le super saïyen disparut de son champ de vision pour lui envoyer un puissant coup de genou derrière la tête. Sogan s’affaissa avant de recevoir les poings joints de Yarok dans le dos. Il s’écrasa, soulevant une grande quantité de poussière. Il sortit d’un tas de gravats, les membres endoloris et entendit :

- SHIRON !
En levant la tête, il aperçut une énorme boule de feu lui arriver dessus. Il n’eut pas le temps de riposter avec une vague d’énergie et ne put donc rien faire face à cette attaque. L’explosion fit trembler le sol à des centaines de kilomètres à la ronde. Yarok descendit et marcha calmement au milieu des débris. Il s’arrêta près d’un tas de cailloux et plongea sa main dedans et en sortit un bras dont la main était composée de sept doigts. Il attrapa ce membre à deux mains et lança son propriétaire dans les airs avant de lui lancer un kiai qui l’envoya encore plus loin dans les cieux. Sogan était toujours propulsé vers le haut jusqu’à que son ennemi, se trouvant maintenant au dessus de lui, lui donne un coup de coude dans les côtes. Il n’avait pas atteint le sol que déjà, il dut encaisser des volées de boules de feu. Son crash n’en fut que plus violent. L’astre qui éclairait cette planète comme un soleil commençait à disparaître derrière l’horizon, allongeant les ombres. L’alien en profita pour se cacher dans l’ombre des rochers. Au milieu de ce champ de ruine, il pourrait attaquer son adversaire par surprise. Il resta donc caché et Yarok descendit pour continuer ce qu’on pourrait plus considérer comme un massacre qu’un combat. Il marcha au milieu des roches soulevées par sa transformation et par les chocs produits par les écrasements de Sogan à terre. Celui-ci l’entendit approcher. Ce pas régulier s’approchant l’effrayait. Il voulait le laisser approcher pour une attaque surprise mais il craignait le fait de devoir se battre contre lui à nouveau. Dès qu’il le vit il frappa mais son poing fut retenu par la main du guerrier. Ce dernier se tourna lentement vers lui tout en lui broyant le poing. Le son de plusieurs phalanges se brisant résonnèrent aux alentours. Sogan serra les dents, réprimant un cri de douleur. Il finit par le frapper de toutes ses forces avec son autre poing. Yarok reçut le coup en pleine tête, ce qui le fit reculer d’un pas, tout en lâchant le poing de son ennemi. Il rouvrit les yeux et regarda l’alien avec un petit sourire. Sa riposte fut immédiate. Le super saïyen propulsa son adversaire dans les airs d’un coup de pied mais rattrapa sa jambe pour le renvoyer au sol fissa. Sogan se releva avec difficulté.

- (Rien ne marche), pensa-t-il, (Il est bien trop puissant pour moi dans tous les domaines. A moins que…)
Yarok revint au sol, à quelques mètres de l’être source de sa colère. Celui-ci dit :

- Att… attends ! Je… j’ai pris conscience de ta puissance ! Elle dépasse nettement la mienne.
L’extra-terrestre n’aimait vraiment pas se rabaisser à ce point-là. Il avait l’impression que chaque mot lui écorchait les lèvres.

- Pourquoi continuer à nous battre ainsi ?
- Parce que tu as tué Krone !!! Et aussi pour les visions que tu m’as fait subir !!!
- Je… je suis vraiment désolé. Je regrette profondément d’avoir tué ton ami. Si je pouvais me racheter, sache que je le ferais immédiatement, même au prix de ma vie ! Associons-nous ! Ensemble, il serait si facile de conquérir l’univers !!!
- Conquérir l’univers ne m’intéresse pas.
- Très bien ! Très bien ! Pas de conquête galactique ! Mais tu as sûrement un but. Un objectif à atteindre, ce qui t’as amené sur cette planète ! La pierre du Dieu ?
Yarok resta silencieux avant de dire :

- Ce n’est qu’un objectif temporaire. Je me fiche de cette pierre. J’ai quelque chose de bien plus important à faire.
- Eh bien alors, laisse-moi t’aider pour ton objectif principal.
- Tu ne me serais d’aucune utilité ! Répliqua-t-il sèchement.
Il commença à avancer vers lui d’un pas régulier. Sogan commençait à paniquer. Il mit discrètement sa main derrière son dos pour accomplir le but de cette mascarade. L’énergie se concentra lentement dans sa paume.

- Bien sûr que si.
Yarok fit un pas.

- Je te serais forcément utile…
Un second pas.

- … je pourrais…
Un autre pas.

- … par exemple…
Encore un pas.

- … TE TUER !!!
Sur ces mots, il lança un rayon bien plus puissant que celui qui avait tué Krone. Son rayon était tellement large qu’il ne voyait plus le super saïyen. Il continua sur cette lancée et réalisa un véritable bombardement d’attaques surpuissantes, y laissant toute son énergie. Après quelques secondes, il s’arrêta et ne vit personne devant lui.

- Hé hé hé ! Hé hé ! HA HA HA HA HA HA HA !!! JE L’AI DESINTEGRE!!! IL N’EXISTE PLUS DU TOUT!!! HA HA HA !!! ALORS COMME CA TU COMPTAIS M’AVOIR HEIN ? EH BIEN C’EST RATE !!!
Il entendit derrière lui une voix qui était devenue son pire cauchemar.

- KAMEHAMEEEEEEE…
Il se retourna pour découvrir Yarok, le fixant, le regard plus froid que jamais et une boule de feu bleue dans les mains.

- HAAAAAAAAAAAAA !!!
Un immense rayon se précipita sur Sogan et il disparut, emporté par la vague de puissance. Yarok s’avança alors
En volant au dessus des débris et envoya un kiai qui fit voler quelques pierres découvrant l’alien gisant au sol. Le jeune saïyen esquissa un sourire.

- Encore vivant ? Je pense qu’il faudrait en finir, pas toi ?
La colère donna de nouvelles forces à Sogan qui réussit à se relever.

- Je sais parfaitement que je n’ai aucune chance contre toi. Ma mort est imminente… Cependant, je compte bien t’entraîner en enfer !
Il s’envola et commença la longue préparation d’une boule de feu suffisamment puissante pour détruire la planète. Mais avec le peu d’énergie qui lui restait, cela prendrait beaucoup de temps.

- JE NE COMPTE PAS TE LAISSER DETRUIRE LA PLANETE !!!
Il tendit son bras devant lui et fit un mouvement de cercle, faisant apparaître une vingtaine de petites boules de feu. Celles-ci commencèrent à se regrouper par quatre, jusqu’à former cinq boules d’énergie.

- ADIEU ! SHIRON !!!
D’un mouvement au milieu des attaques tout juste crées, il les envoya toutes d’un coup, ces dernières gardant toujours une position de cercle.

- (Hé hé hé ! Je les éviterai.) Se dit Sogan.
Il se prépara à esquiver mais les Shirons s’immobilisèrent autour de lui. Il se tint prêt à bondir pour éviter d’être écrasé entre les boules de feu. Il ne put rien faire car elles explosèrent toutes en même temps, formant une déflagration bien plus grande. Sogan se mit en garde mais fut malgré tout désintégré au milieu de cet enfer (il en connaîtrait d’ailleurs bientôt un autre). Yarok le super saïyen avait, sous le coup de sa colère, envoyé quasiment toute son énergie. Il retrouva son état normal et retomba au sol, inconscient.

Chapitre 17 : Après la victoire…

Yarok était toujours inconscient. Il commença finalement à revenir peu à peu au monde réel. Il sentait de l’agitation autour de lui. Il n’avait en tête que le fait qu’il avait tué Sogan. Il réalisa alors qu’il ne se trouvait plus là où il était tombé après le combat mais sur un matelas assez confortable. Il se releva soudainement et ouvrit les yeux. Il se trouvait dans une pièce de forme ovale et plusieurs des habitants de cette planète le regardaient.

- Vous vous êtes réveillé ? Nous avions peur que vous n’ayez pas survécu à votre duel contre le tyran ! Nous vous sommes infiniment reconnaissant ! Votre combat était fabuleux ! Vous étiez si puissant ! Nous étions à coté et avons donc pu assister à l’affrontement.
Yarok ne dit rien. Ce n’est qu’à ce moment qu’il réalisa avec quelle puissance il avait vaincu son adversaire. Cette transformation était étonnante. Comment avait-il fait ? Il songea soudain à Xonas et Lekia qu’il avait laissés seuls contre les gardes de Sogan.

- Combien de temps suis-je resté évanoui ? Questionna-t-il.
- Combien de temps ? Environ soixante-dix Konis.
Yarok ragea intérieurement. Il n’avait aucune idée de la valeur de cette unité de mesure de l’heure extra-terrestre par rapport aux minutes… ou même aux heures. Il se précipita hors de la maison mais s’arrêta d’un coup.

- (Est-ce que je pourrais recommencer ?) Songea-t-il en repensant à sa forme surpuissante.
Il se remémora la colère qu’il avait éprouvée contre Sogan, certain que c’était elle qui l’avait métamorphosé. Il augmenta son énergie rapidement. Les aliens se regroupaient autour de lui. Il entendait des « Il va recommencer ? », des « Il est incroyable », et même des « Je le trouve pas sympa quand il a les cheveux jaunes ! ». Il se concentra, soulevant la poussière autour de lui mais au bout de quelques secondes, il retomba, épuisé. Il n’arrivait donc pas à se transformer à volonté. Il oublia cet objectif qu’il venait de se fixer et fonça en direction du vaisseau où se déroulait l’autre combat. Il arriva rapidement sur les lieux et évita de justesse un soldat de Sogan qui venait de recevoir une attaque de Lekia. Elle et Xonas se débrouillaient à merveille et Yarok se trouva stupide d’avoir cru que le tyran extra-terrestre pourrait les tuer à lui seul. Le combattant élémentaire forma une chaîne de flammes avec laquelle il attrapa un de ses ennemis (qui n’étaient d’ailleurs plus très nombreux). Il l’attira vers lui et forma une couche de pierre autour de son poing et le frappa violemment dès qu’il fut à portée. La victime fut éjectée mais la chaîne le retenait toujours et le ramena vers son propriétaire mais ce fut Lekia qui lui envoya un violent coup de pied qui lui brisa presque la nuque. Un garde voulut l’attaquer mais ne réussit pas à cause de…

- Kaméhaméha !!!
Yarok se posa aux cotés de ses amis.

- Tu as mis le temps ! Fit Xonas, Tu as raté le meilleur.
- Pas tellement ! Le meilleur est mort de ma main, rétorqua le terrien.
- Merci pour Krone.
Ils jetèrent un regard sur le cadavre de leur défunt compagnon. Yarok se rappela soudain que les Dragon balls qu’il recherchait pouvaient exaucer trois vœux quels qu’ils soient.

- Nous pourrons le ressusciter ! S’exclama-t-il.
- Et comment ça ? Lui demanda Xonas.
- Je t’expliquerai plus tard. Pour le moment, on devrait plutôt aider Lekia.
A trois, le combat fut vite achevé. Il avait sous-estimé la force de ses amis. Ils retournèrent à leur vaisseau, dans le premier village où la nouvelle de la victoire de Yarok sur Sogan marquant la libération de la planète avait déjà été transmise. Ils furent accueillis en triomphe et leur offrirent l’hospitalité ainsi qu’un festin. Tous sans exception restèrent pantois en découvrant l’appétit du jeune terrien.

- C’est incroyable qu’il ait un appétit pareil ! Dit un djikan (habitant de la planète).
- Ca ne peut être qu’un gène, ajouta son voisin, Une particularité de ses origines.
Au bout de deux heures (ou huit cent quarante Konis), Il se préparèrent à partir après avoir demandé aux habitants de la planète de conserver le corps de Krone. Une fois que le vaisseau eut décollé, Xonas se dirigea vers Yarok.

- Alors. Comment compte-tu ressusciter Krone ?
- Ressusciter Krone ?! S’exclama Lekia qui l’avait entendu.
- Yarok m’a dit qu’il comptait le faire revenir à la vie.
- C’est simple, expliqua-t-il, Mon objectif est de réunir sept boules de cristal appelées Dragon balls. Ces boules, un fois réunies, permettent d’exaucer trois souhaits quels qu’ils soient. Je cherche à les récupérer pour sauver ma planète mais aussi l’univers entier.
- Attends ! J’ai compris que tu comptais ressusciter Krone avec un des trois vœux mais en quoi l’univers est-il menacé ? Lui demanda Xonas.
- C’est plus précisément la Terre, ma planète qui est menacée de destruction, or c’est une planète qui soutient l’univers, l’empêchant de s’effondrer sur lui-même. Si elle disparaît, l’univers la suit. Ca peut paraître invraisemblable mais c’est la vérité. Les Dragon balls ont été éparpillées sur différentes planètes et Mostendarek m’a pris le détecteur qui me permet de les retrouver.
- C’est sûr que c’est pas ce qu’il y a de plus plausible mais je te crois, fit Xonas.
Le voyage continua vers la prochaine planète où se trouvait un fragment de la pierre du dieu. A un moment, Yarok eut peur lorsqu’il crut qu’ils avaient oublié le fragment de la planète Djik mais Lekia l’avait gardé. Après deux jours d’entraînement intensif, il réussit à se transformer à volonté en ce que le Tout-puissant avait appelé lors d’une conversation télépathique peu après le départ de Djik, super saïyen. Sa puissance avait considérablement augmenté et ses amis le prirent pour un défi et s’entraînèrent plus durement que d’habitude dans le but de le rattraper. Après une semaine de trajet, le vaisseau annonça l’arrivée sur la planète Murjad. En entendant ce nom, Xonas se figea mais personne ne le remarqua. Ils virent principalement de l’eau lorsqu’ils pénétrèrent dans l’atmosphère de la planète. Une bande de terre plus ou moins large s’étendait au milieu de l’océan, couverte d’habitations. Ils se posèrent dans un endroit dégagé. Ils sortirent. Xonas parcoura les environs du regard et déclara :

- Ca n’a absolument pas changé !
- Tu connais cette planète ? S’étonna Yarok.
- Et comment que je la connais ! C’est ma planète natale.

Chapitre 18 : Les temples de Murjad

- Comment ? Ta planète natale ?!
Yarok n’en revenait pas.

- Il y a un morceau de la pierre du dieu sur ta planète ? Tu ne le savais pas je suppose.
- Je l’avais vu sur le radar du vaisseau. Je ne vous l’ai pas dit mais de toute façon, si je l’avais fait ça n’aurais rien changé.
- OK ! OK ! Pourquoi est-tu si agressif d’un coup ? En plus, comme nous sommes chez toi, tu devrais être plutôt à l’aise.
- Justement, non.
- Hein ?
- Je t’expliquerai plus tard. Trouvons cette pierre. Lekia est déjà partie.
Ils la rattrapèrent et partirent dans la direction vers laquelle le fragment vibrait le plus. Au bout d’un moment, Xonas dit :

- Est-ce que c’était vraiment prudent de laisser un morceau de la pierre dans le vaisseau.
- Mais oui ! Assura Yarok, Un deuxième fragment nous encombrerait, et puis le vaisseau est sécurisé. On ne risque pas de se le faire voler.
- Quelqu’un comme Sogan n’aurait aucun mal à détruire ce vaisseau.
- Il y a des personnes aussi fortes que lui ici ? Je ne sens aucune grande force.
- Je connais des personnes très puissantes mais leur puissance ne se manifeste que pour les combats.
Ils avançaient et le nombre de maisons diminuait.

- Il n’y a personne dehors, remarqua le saïyen.
- Les murjadis ne sortent que pour les fêtes ou pour des rassemblements importants. Les combattants possèdent une salle d’entraînement souterraine dans leur habitation, l’informa l’originaire de la planète.
Ils arrivèrent finalement dans une zone isolée où ne se dressait qu’un amas de pierres.

- C’est sûrement ici, murmura Xonas.
Ils descendirent et dès qu’ils mirent le pied au sol, la pierre émit un sifflement aigu. Ils s’approchèrent des ruines tandis que le son et les vibrations s’intensifiaient. Un mur qui semblait fait de terre se dressait au milieu des pierres et les restes du bâtiment recouvraient ce qu’elle pourrait cacher.

- Une porte de système Belsar. C’est sûrement un temple très ancien, fit le maître des éléments.
- Belsar ? S’étonna Lekia.
- Les Belsars étaient les ancêtres des murjadis ayant vécu il y a des millions d’années. Ils possédaient une technologie plus avancée que n’importe quelle autre. Les légendes disent qu’un jour, un être mauvais tenta de se servir de cette technologie à des fins dangereuses. Il fut arrêté de justesse et la catastrophe fut évitée. Suite à cet incident, Les Belsars firent eux-mêmes disparaître leurs connaissances pour éviter la même situation. Ils ont ensuite renommé la planète et pris le nom de murjadis. Le secret de la technologie Belsar ne fut jamais redécouvert. Il ont cependant laissé derrière eux des systèmes fonctionnant grâce à la maîtrise des éléments pour que leurs descendants, les murjadis, puissent redécouvrir certains mystères. Le temple des éléments est le monolithe Belsar le plus connu. Il se trouve juste à coté de la capitale Haagon mais ses gardiens, les élémentaires, montent toujours la garde, empêchant l’accès à l’intérieur.
- Eh ben ! Fit Yarok, Tu viens de m’apprendre ce qui pourrait bien être l’origine d’une légende terrienne qui aurait été déformée.
Xonas lui lança un regard interrogateur.

- Cette légende parle d’une citée nommée Atlantide.
- Alors, ça voudrait dire qu’un Belsar ou une personne ayant vu leurs technologies serait allé sur Terre. En langage Belsar, Atlantid veut dire « monde des exilés».
- (Peut-être que des alliés de l’homme qui avait voulu mal utiliser les technologies Belsars sont partis se réfugier sur Terre. A ce moment-là, ils n’auraient pas pu éviter la catastrophe qui avait failli avoir lieu sur Murjad mais cette catastrophe n’aurait touché que leur cité, ce qui expliquerait pourquoi on ne l’a jamais retrouvée.) Pensa Yarok
- Je ne voudrais surtout pas vous déranger mais est-ce qu’on pourrait entrer ? S’impatienta Lekia, Xonas, est-ce que tu pourrais ouvrir cette porte ?
- Aucun problème.
Il tendit les bras et dans le mur de terre, se forma un trou par lequel on ne voyait rien que du noir.

- Entrez.
Lekia et Yarok s’exécutèrent et leur ami les rejoignit. Ce dernier lança des flammes un peu partout, allumant de nombreuse torches.

- Tu as l’air de bien connaître les bâtiments Belsars, constata le terrien.
- Autrefois, je m’occupais en cherchant des temples oubliés. J’ai même tenté de pénétrer dans le temple des éléments une fois.
- Et ?
- J’ai reçu un avertissement des élémentaires par télépathie et ça m’a tout de suite dissuadé.
Devant eux une espèce de table d’acier sur laquelle se trouvaient divers objets ornait le centre de la pièce. Tout au fond, se trouvait une stèle de pierre avec des inscriptions. Xonas se dirigea immédiatement vers la stèle tandis que Yarok alla examiner la table et les objets s’y trouvant. Lekia, elle parcourait du regard la pièce toute entière avec méfiance. Elle avait un mauvais pressentiment.

- Du langage Belsar, remarqua Xonas. Je vais vous traduire les inscriptions.
Lekia s’approcha de lui pour voir un peu à quoi ressemblait les signes de l’alphabet ancien.

- Voilà ce que ça donne : « Un lieu aussi ancien que sacré se trouve ici
Les gardiens de cet endroit ne le sont pas que pour la vie
Sur l’autel de fer se trouvent reliques et trésors
Les obtenir n’est que le privilège des forts
Affrontez l’enfer
En subissant sa colère. »
Sentant un danger, Lekia hurla :
- Yarok ! Eloigne-toi !!!
Il n’eut pas le temps d’obéir qu’il sentit un coup dans le flanc, venu de nulle part. Il prit ensuite une attaque en pleine tête. Il se ressaisit et essaya d’anticiper les prochaines attaques.

- J’ai compris !!! S’exclama soudain Xonas, « Les gardiens de cet endroit ne le sont pas que pour la vie » ! Ce sont les esprits des anciens gardiens du sanctuaire qui t’attaquent !!!
- Des fantômes ? Quelqu’un s’y connaît en exorcisme ? Demanda Yarok ironiquement.
- En quoi ?
- Euh… rien ! Oublie ! Dit-il un peu déçu que sa plaisanterie n’ait pas été comprise étant donné que ce mot n’existait que dans le vocabulaire terrien.
Très vite, ce fut à Lekia et Xonas de subir les assauts des gardiens enragés. Le Saïyen commençait à s’énerver de ne pas voir ses ennemis. A chaque fois qu’il tentait de se concentrer pour essayer de sentir un déplacement d’air, il était assailli (Et même s’il avait pu se concentrer, cela n’aurait servi à rien vu que des fantômes ne dégagent pas d’air).

- Bon ! Esprits ou pas, ça commence à bien faire !
Il se transforma en super saïyen avec assurance, fier que sa nouvelle force lui permette de dépasser ses amis. Mais dès la transformation, il vit la figure blême et pâle d’une femme et redevînt normal sous l’effet de la surprise avant de recevoir un coup dans le ventre.

- Qu’est-ce que… ? Vous l’avez vu ?
- Qui ? Demanda Xonas à moitié concentré sur ses ennemis invisibles.
Déconcerté, Yarok se transforma à nouveau et revit la même femme plus loin mais un homme barbu arriva soudainement devant lui criant sans le moindre son. Le jeune terrien eut la peur de sa vie et reprit sa forme habituelle.

- OK ! J’ai bien compris ! Une fois en super saïyen, je peux voir ces esprits !
- Quoi ?!
- On va enfin pouvoir en finir rapidement ! S’exclama Yarok avec un sourire féroce.

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