Après s'être aventuré courageusement dans l'escalier on débouche sur un minuscule palier éclairé sobrement par une lucarne cassée autrefois teintée de noir. Le sol est recouvert d'un pavement rouge cendre qui a su résister à l'usure du temps. Une mare d'eau stagnante recouvre celui-ci et est habitée par quelques crapaud et même un serpent qui y ont trouvés humidité et fraîcheur. En face une porte et à côté, un gros coffre de fer barricadé par quatre cadenas. En poussant la porte, on pénètre dans une chambre autrefois sommaire. Un lit double posé contre le mur opposé est partiellement recouvert par l'effondrement de la toiture. Son matelas autrefois confortable regorge d'eau et une mousse verdâtre l'a envahi. Miraculeusement, la fenêtre donnant sur la rue est intacte et ses tentures de velours vert se sont écroulée sur le sol. La garde robe, dont les portes pendantes se sont définitivement ouvertes vomit quelques vieux vêtements probablement oubliés et à présent mités jusqu'à la corde.
Sujet: L'étage 