La pièce principale

Description pour tous

On entre dans celle-ci par une porte en bois s'ouvrant directement sur la rue principale. Le plancher vermoulu craque sous les pas, donnant à l'immeuble une fausse impression de fragilité. Cependant, les murs contruit de moellons solides et chaulés sommairement font de cet endroit le plus sûr de la ville. Face à la porte, un avis bien en évidence : " Etranger, si tes intentions sont nobles, soit le bienvenu. Sinon, notre cellule te rendra raison ! " A droite, un bureau de bois sobre cache partiellement un vieux fauteuil de cuir noir où habituellement se tient l'unique représentant de la loi. Deux chaises à dossier barreauté et destinées à recevoir les visiteurs complète l'ensemble. Sur le mur, derrière le bureau, quelques vieux avis de recherche sont restés placardés; vestiges du temps où la ville connaîssait quelques activités. Sur le bureau, une vieille bible défraîchie traîne à côté d'un livre de loi car le shérif est à la fois pasteur et juge de paix de la ville. Pasteur sans ouaille d'ailleurs et n'ayant plus rien à juger tellement la ville s'est vidée de ses habitants. Sur le mur opposé au bureau, un ratelier d'armes est fixé tout à côté d'une vieille armoire fermant par habitude. Celui-ci contient six vieilles winchester et deux riot gun à canon court solidement enfermés par une grille cadenassée. La clé pend à tout instant au cou du magistrat qui ne s'en sépare même pas pour se laver. Largement éclairée par deux fenêtres encadrant la porte d'entrée située plein sud et renforcées par de lourds barreaux de fonte, la pièce laisse transparaître une rassurante impression de sécurité. D'épais volets de bois, posés à même le sol, renforcent cette impression, attendant la moindre attaque pour occulter définitivement les lieux et transformer ceux-ci en blocaus imprenable. A côté du bureau, sur le mur donnant au nord, une grille de fer donne accès à l'unique cellule du conté.
Le Shérif opère généralement seul mais, en cas de besoin, ce qui n'est jamais arrivé au court de son long mandat, il peut nommer des adjoints temporaires destinés à le seconder pour rétablir l'ordre. Il loge généralement dans une chambre de l'hôtel mais lorsque la cellule est occupée, en général par un ivrogne, il lui arrive de coucher sur un vieux lit de bois recouvert d'un matelas miteux.