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| Les Chapitres du Jeu | |
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Auteur | Message |
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Tidus34 Drogué de fic + Membre le plus actif +
Nombre de messages : 3494 Age : 34 Localisation : Juste derrière toi. Date d'inscription : 17/09/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Jeu 8 Déc 2005 - 22:58 | |
| Chapitre 5: Alex
(Jusqu'à jeudi matin)
NB: comme ya eu quelques remarques là-dessus je vais rajouter le mode théâtral pour les répliques histoire que vous soyez pas perdus xD
Elenwë entama la conversation tandis qu'ils marchaient:
Elenwë: <<Vous faites quoi après mangé?>> Mary: <<Moi en tout cas il est pas question que j’aille au cours de Grull ! Je tiens à ma peau. Ce gars est un malade. J’ai entendu quelques anciens dire qu’il valait mieux pas se le prendre en grippe. En plus je haïs les Orcs! Et vous?>> Kady: <<Ben moi, j’ai rien à faire dans ce cours. Je suis venue pour apprendre la magie. Tu vas y aller toi Alex? »
Alex fut déçu du comportement de Mary. Sans avoir lui-même vécu d'évènements pénibles à cause des orcs, il pensait qu'être capable de faire abstraction de ses sentiments était une qualité essentielle pour un aventurier. Perdu dans ses pensées, il répondit:
Alex: <<Pas trop envie d’allez à ce cours non plus, suis pas un guerrier moi!>> Mary: <<Alors on fait quoi c’est après-midi?>> Elenwë: <<J’ai bien une idée… Vous avez des patins à glace?>> Alex: <<Moi oui. Mais t’as vu la saison? Tu veux trouver une patinoire où? » Elenwë: <<Tu te fiche de moi? Le lac du parc ne demande qu’à refroidir...>> Alex: << A refroidir?… Pigé. Tu crois pouvoir y arriver? Elenwë: <<Qui ne tente rien n’a rien.>> Mary: <<Je crois avoir mes patins aussi. Et toi euh… Kahy?>> Kady: <<Kady ! Je m’appelle Kady. J’en ai pas mais de toute manière je sais pas patiner.>>
Alors qu'ils discutaient, ils se dirigèrent machinalement vers la salle à manger. Alex, fidèle à son estomac, proposa:
Alex: <<Faudra qu’on voie pour se trouver une table pour six.>> Mary: <<Ouais! faudra qu’on voie à ça. A propos… Si par hasard, il vous manque un lit, dans notre chambre y’en a un de trop.>> Alex: <<Comment ça?>> Mary: <<Elenwë est une elfe. Elle ne dort jamais.>>
Le repas fut vite englouti et une nouvelle discussion commença entre Alex et Kady car les deux autres avaient quittés la table.
Kady: <<Non mais quel sans-gêne cette fille! Proposer le lit de sa copine parce que celle-ci ne dort pas. Je te jure...>> Alex: <<N'exagère pas! Elles sont sympa toutes les deux. Et puis je trouve Mary très douée en magie pour son âge. Elle est largement plus forte que nous deux réunis.>> Kady: <<Tu crois? Je ne pense pas. Elle doit juste savoir comment maîtriser ses pouvoirs. Toi et moi aussi on seraient meilleurs si on savait déjà pratiquer la magie.>> Alex: <<Oh je ne pense pas. Eh mais attends qu'est-ce que tu as à lui lancer des pics? Tu es jalouse ou quoi?>> Kady: <<Moi? Jalouse? De quoi? Et puis quoi encore?>> Alex: <<Eh ben de ses pouvoirs tiens! Oh laisse tomber, la voilà qui arrive. On change de sujet ok?>> Kady: <<Ok!>> Mary: <<Alors bien mangé?>> Alex: <<Ca va. Au fait je voulais savoir. Je n’ai pas très bien compris ce matin. Tu as fait quoi exactement?>> Mary: <<Ben comme c’était prévu au cours. J’ai contrôlé l’esprit de toute la classe, sauf que je n’arrivais pas à pénétrer celui de Liune. A croire qu’elle s’y opposait volontairement, comme si elle voulait éviter un accident.>> Alex: <<Oui et alors?>>
Alex ne lui dit pas qu'il savait ça. Tout comme lui avait cessé de percevoir l'illusion à partir du moment où il avait eu la preuve tangible que tout était faux. Il avait trouvé un moyen de lutter contre l'illusion et il comptait bien garder cet avantage sur les autres. Mary expliquait la suite:
Mary: <<J’ai fait croire à la partie de la classe qui se trouvait du côté de la fenêtre que j’avais accidentellement tué ceux qui se trouvaient de mon côté.>> Alex: <<Oui ça je l'avais bien vu.>> Mary: <<Et à la partie qui se trouvait de mon côté, j’ai fait croire que c’était votre côté qui avait explosé. Même Liune n’avait pas compris tout de suite.>> Kady: <<Comment sais-tu ça? Vous ne vous êtes pas parlées après le cours!>> Mary: <<Après le cours, j’ai senti qu’on sondait mon esprit… C’était Liune et je lui ai expliqué ce que j’avais fait.>> Elenwë: <<Expliqué! Mais tu ne lui as rien dit!>> Mary: <<Détrompe-toi, nous avons eu une longue conversation… Par télépathie.>>
Un silence gênant s'installa. Pour le rompre, on proposa d'aller dès maintenant au lac. Chacun partit prendre ses patins. Thark et Krum n'avaient pas pointé leur nez. Ils avaient probablement déjà mangé et se trouvaient au cours de combat. Alex et Kady montèrent dans leur chambre et le demi-elfe se mit à la tâche fastidieuse de trouver ses patins. C'était curieux. A chaque fois qu'il cherchait un objet, Alex avait l'impression qu'il se cachait au fond du tiroir ou du placard pour ne pas se faire voir. Mais finalement, contre toute attente, les patins se trouvaient dans un sac de toile avec l'inscription "Patins" marqués dessus. Avec un sourire de triomphe, il les cacha sous sa veste. Posséder des patins à glace sur soi par 30°C à l'ombre n'était en effet pas très discret. Puis Kady et Alex dévalèrent les marches en sens inverse. Premiers arrivés, ils firent semblant d'être là depuis des heures. Les filles arrivèrent 5 minutes plus tard. Le petit groupe se dirigea vers le lac et Mary se mit à l'oeuvre. Tandis que Kady s'était confortablement installée à l'ombre d'un arbre, le lac se recouvrait peu à peu de glace. Le tour était néanmoins complexe. Il ne fallait pas geler le lac entier mais seulement la surface. Lorsque la glace fut suffisament renforcée, Mary s'arrêta.
Mary: <<Voilà! Je crois que c’est assez solide. Chausson nos patins, j’ai hâte de patiner un peu.>>
Chacun se chaussa puis s'élança sur la glace. Kady était chargée de surveiller la moindre présence humaine. Dès le début, on vit la différence de niveau. Elenwë patinait magnifiquement bien, enchaînant sauts et cabrioles sans le moindre effort. Chaque pirouette faisait lâcher aux autres cris enthousiastes et applaudissements. Alex n'était pas mauvais du tout. Les sauts étaient certes moins nombreux et moins spectaculaires mais il était tout de même à l'aise sur la glace. Il excellait surtout dans l'art des saltos arrières, seule figure où il égalait, sinon dépassait Elenwë. Mary, par contre, chaussait pour la première fois des patins et tomba plusieurs fois, comptant à chaque fois sur la main secourable d'Alex ou d'Elenwë. Puis, au bout d'une demi-heure, elle réussit malgré tout à faire quelques figures, hésitantes puis de plus en plus assurées. Lorsque Kady leur annonça qu'il était près de 17h00, ce fut avec regrets que les trois compagnons quittèrent la glace. Mais les élèves risquaient d'arriver et de découvrir un lac un peu bizarre. L'elfe fit rapidement fondre la glace et tout le monde se prépara àrepartir au château. Mais lorsqu'Alex, assis pour dénouer les lacets de ses patins, regarda l'immensité du lac, le cerf apparut une nouvelle fois, au loin. Lorsque ce dernier leva la tête, on aurait dit qu'il fixait Alex, droit dans les yeux. Quelques secondes puis il disparut, encore, dans le petit bois avant le mur d'enceinte. Et lorqu'ils rentrèrent au château, lorsqu'Alex regarda du côté du portail, une nouvelle fois le griffon avait disparu. Alors qu'ils arrivaient dans le hall, chacun constata que son estomac faisait des siennes et ils décidèrent donc de manger un peu plus tôt. Alors qu'ils arrivaient au 2ème étage, ils furent rejoints par Thark et Krum.
Thark: <<Hola! Voilà les magiciens! Et avec deux personnes en plus! Eh, tu es presque aussi petite que moi! Chouette! Tu es naine aussi?>> Mary: <<Non! Je suis jeune c'est tout! Mais toi tu en es un pas vrai?>> Thark <<Ouaip! Un vrai de vrai. Je m'appelle Thark. Et lui c'est Krum. Il est pas bavard mais c'est normal avec la raclée que je viens de lui mettre au cours de combat!>> Krum: <<Tu m'as battu parce que je regardais le prof! Et vous auriez vu ce qui s'est passé! Bon c'est pas grave, de toute façon ça sera surement le sujet de toutes les discussion pendant le repas. En parlant de repas d'ailleurs...>> Alex: <<On a tous faim! Oh je n'ai pas fait les présentations d'usage. Bon, donc voilà Krum et Thark, le sauteur de brindille et voici...>> Thark: <<La brindille tu lui donnes une hache et tu vas voir ce qu'elle va te faire la brindille!>> Mary: <<Mary. Mon nom est Mary. Et elle c'est Elenwë. Bon on y va parce que j'ai vraiment faim.>> Thark: <<Tu parles comme un orc...>> Mary: <<Si tu le dis...>>
Alex avait remarqué un peu plus de froideur dans le ton de Mary. A peine perceptible mais un peu de froideur quand même. Qu'avait bien pu connaître Mary pour qu'elle soit si rancunière envers tous les orcs? Alex aurait payé cher pour savoir. Il se promit de lui demander un de ces jours. Hé ça fait 2 promesses en une journée! Faudrait voir à pas les oublier. Alors qu'il était à ses pensées, son estomac l'enleva à ses pensées. Le petit groupe se dirigea vers la cantine où, comme d'habitude, les plats étaient déjà posés. Seulement cette fois-ci, la tâche se présentait un peu plus dure que de faire croire à son prof de magie qu'un orc de 3 mètres avec une hache venait vous trancher la tête ou que de geler un lac. En effet, leur discussion leur avait pris beaucoup de temps et presque tous les élèves les avaient dépassés. Résultat, impossible de trouver une table à quatre, encore moins à six. Finalement, ils trouvèrent une table abandonnée de ses occupants. Ils enlevèrent les plateaux et s'installèrent.
Alex: <<Les occupants précédents non qu’à aller se faire voir.>>
Tandis qu'ils mangeaient, ils virent que Krum avait raison. La nouvelle circulait à travers toutes les tables et Alex, Mary, Kady et Elenwë furent rapidement mis au courant. Pendant le cours de combat, un jeune garçon du nom de Zérion, magicien nul en combat, a failli être tué par Grull, le prof. Un autre garçon, plus âgé, Xan, s'est interposé et a failli être tué à sa place. Finalement, Torias est intervenu et Xan a été conduit à l'infirmerie.
Mary: <<C’est incroyable cette histoire, comment peut-on garder dans cette école un tueur comme Grull>> Alex: <<Parce qu'il est excellent surement. Ca ne m'étonnerait pas vu le discours du début d'année auquel on a eu droit. "Que vous soyez admirés, craints, détestés ou aimés, l'essentiel est que vous soyez connus" ou un truc comme ça. Je trouve ça moche comme principe.>> Mary: Je m'en souviens! Oui tu as raison. Complètement stupide comme principe.>> Elenwë: <<En tout cas, on a bien fait de pas aller à son cours. Il est dément ce prof.>> Thark: <<Ouais ! faut dire qu’il est bizarre ce prof, ça aurais été moi il aurait vu à qui il avait affaire!>> Krum: <<Ô là ! il a même pas du voir que tu étais au cours.>> Thark: <<Ahahahahaha!!! Quelle spiritualité.>> Alex: <<Mangez au lieu de parler bêtement. Il y a des gens qui attendent.>> Krum: <<Bah ils avaient qu'à arriver plus tôt.>> Alex: <<Ouais si tu le dis...>>
Sur ce, un groupe d'élèves, qui se trouvaient probablement ici avant la petite troupe débarqua.
Elève: <<Hé ! c’était notre table.>> Thark: <<Hé bien ça ne l'est plus. Cherchez-en donc une autre, vous voyez pas qu’on discute?>>
L'élève voulut dire quelquechose mais, reconnaissant Mary et Alex, il se ravisa.
Elève: <<C’est bon pour une fois. Mais ne recommencez pas!>> Thark: <<C’est ça, va voir un peu plus loin, doit y avoir deux tables de libres.>>
Ils partirent donc sans ajouter de commentaires. Finalement, ici, la popularité n'est pas inutile. La conversation reprit donc sans autre interruption. Alex avait tout de même l'impression d'être sans cesse épier par d'autres élèves. Il lança un regard à Mary et il comprit qu'elle aussi resentait la même chose.
Krum: <<Et vous avez fait quoi cet après-midi pendant qu’on se coltinait Grull?>> Mary: <<On a été patiner sur le lac. C’était très relaxant. Une très bonne après-midi.>> Thark: << Patiner? En cette saison?» Alex: <<Oui! Mais chut ! C’est un secret ! »
Ils en étaient là de leur discussion quand ils s'aperçurent qu'ils étaient seuls dans la salle. Un orc vînt les prier de regagner leurs chambres respectives. Là encore, Alex remarqua que Mary s'était éloignée bien plus vite que le reste du groupe. Cette nuit-là encore, Alex rêva du cerf. Mais le cerf n'était plus seul.Il était accompagné du griffon. Puis les deux l'attaquèrent subitement, avant de se transformer en Kady et Mary, qui s'arrêtèrent, puis cette fois s'attaquèrent l'une l'autre. Alex se réveilla, ruisselant de sueur. Ainsi, c'était donc ça. Voilà pourquoi Kady s'était énervée sur le compte de Mary. Par jalousie. Non pas de puissance, comme il l'avait crû naïvement, mais du fait que Mary avait retenu son attention lors de cette journée. Bien plus que Kady c'était certain. Ne sachant quoi faire, il décida de laisser le temps se charger de cette affaire. Ce qu'il ne savait pas, c'était que chacune de leur côté, les deux filles rêvaient de lui. Et le lendemain, il fut le seul des trois à avoir mal dormi. Ils se retrouvèrent tous les six à leur table habituelle, Krum s'était même levé. Après un rapide mais solide petit-déjeuner, tous se levèrent et se dirigèrent vers le cours de physique. Tous sauf...
Elenwë: <<Tu ne viens pas Krum?>> Krum: <<Non je me suis fais disqualifier hier au premier test.>> Thark: <<Quand je pense que moi j’ai réussi…>> Krum: Si cette brindille ne t’avait pas poussé vers l’avant, t’y serais pas arrivé.>> Thark: <<Oh! Ca suffit Krum, ne me parle plus de cette brindille! D’accord?>>
Sur ce, il sortit précipitamment.
Mary: <<Alex, c'est quoi cette histoire de brindille?>> Alex: <<Une vieille histoire, enfin presque vieille… Je te raconterais ça un jour.>>
Ils furent presque les premiers arrivés. Ils rejoignirent Thark, qui avait fini son "coup de gueule". Ils se demandaient ce qu'ils feraient pendant le cours quand des murmures s'élevèrent. Xan venait d'arriver. Sans un mot, il s'assit sous un arbre. Le groupe le regarda un instant puis se reconcentra sur sa discussion. Un bruit se fit soudain entendre. Scrutant les alentours, chacun fut stupéfait de voir un tronc d'arbre apparu de nulle part, presque accolé au mur. Un deuxième, venu par la voie des airs, atterrit juste à côté. Un troisième suivit. Et enfin, Torias, qui sauta sur un des troncs.
Torias: <<Bonjour. Aujourd’hui, deuxième épreuve.>> Elève1: <<Comment ça, deuxième épreuve?>> Torias: <<Oui, deuxième épreuve de sélection!>> Elève2: << Encore une sélection?>> Torias: <<Oui, d’autres vont être éliminés.>> Elève3: <<Ca me rappelle un jeu, mais je sais plus quoi. Il y avait plein de gens dans une maison, et petit à petit, ils se faisaient éliminer. Le dernier gagnait plein d’argent. Et tout le monde sur la planète pouvait les voir grâce à une boîte magique.>> Elève4: <<Tu délire, ça peut pas exister. Et puis personne ne s’y intéresserait, en plus.>> Elève3: << T’as raison, j’ai du rêver.>> Torias: <<Pour cette épreuve, vous allez devoir sauter!>> Elève5: <<C'est-à-dire? Torias: << C’est simple…>>
Dernière édition par le Sam 10 Déc 2005 - 20:24, édité 3 fois | |
| | | Tidus34 Drogué de fic + Membre le plus actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Jeu 8 Déc 2005 - 22:59 | |
| Suite:
Grull apparut alors à côté des arbres. Son sourire sadique comme figé, il entreprit de mettre debout deux des troncs, avant de poser le troisième sur les deux autres. Alex comprit immédiatement ce qu'il fallait faire. Un saut gigantesque, impossible à réaliser pour n'importe qui. Mais il n'était pas n'importe qui ou, du moins esayait t-il de s'en persuader. Sans se préoccuper des bavardages des élèves, il commença aussitôt à se concentrer. A ses côtés, les autres fixaient Torias, espérant que tout ceci était une mauvaise blague. Alex entendit vaguement un "Vous vous concentrez, puis par ordre alphabétique". Cette fois-ci, il mit beaucoup moins de temps pour vider son esprit. Chacun de ses membres devint une entité à part entière. Comme si, maintenant, il y avait Alex, son bras gauche, son bras droit, sa jambe gauche... et que chacun avait une conscience. Et ces consciences s'étaient fixées un but: Sauter au-dessus de l'arbre, soit près de douze mètres de haut. Lorsque ce fut le moment, Torias l'appella. Une inspiration et le grand saut. Alex passa facilement au-dessus de l'arbre, comme s'il jouait à saute-mouton avec un enfant particulièrement petit. Il redescendit sans le moindre effort en se disant que finalement, Torias n'était pas si fort que ça. Sous les félicitations de son professeur, il regagna sa place et fut là aussi félicité par ses compagnons. Plusieurs élèves passèrent. Peu réussirent, certains ne réussissant qu'à exécuter un saut "classique" mais d'autres ne ratant qu'à un mètre, voir moins... Puis ce fut le tour d'Elenwë. Sûre d'elle-même, elle sauta sans difficultés, poussant sa performance jusqu'à effectuer un salto arrière lors de son passage. Elle aussi fut dûment félicitée. Thark, qui s'était porté volontaire, échoua de peu. Son échec avait pour principale cause, selon lui, sa trop petite taille ne lui permettant pas un bon appui. On le consolait encore quand Kady, qualifiée de peu, retrouva ses amis. Mary, quant à elle, surpassa tout le monde en sautant bien plus haut que l'obstacle. Son atterrissage fut par contre bien moins spectaculaire. Un faux mouvement pendant son saut lui fit perdre l'équilibre et elle retomba sur sa cheville. Son visage devint rouge mais elle tût sa douleur. Elenwë se précipita:
Elenwë: <<Tu t'ai fais mal?>> Mary: <<Oui, très... J'ai du me faire une entorse.>>
Elle retrouva sa place en boitillant. Xan, lui aussi, se rétablit mal. Mais il retomba sur son bras gauche dans un horrible bruit de craquement. Le professeur se précipita et ils parlèrent doucement. Puis, sous les yeux de certains élèves effrayés, ils haussèrent la voix:
Xan: <<Non, ça c'est rien…>> Torias: <<Stop ! Je veux deux élèves. Vous, là! Vous avez échoué. Pas la peine de rester. Vous allez l’emmener à l’infirmerie. Xan, écoutez-moi bien. Vous n’irez pas au cours de combat cet après-midi. Vous resterez à l’infirmerie. » Xan: <<Quoi ? Mais je veux…>> Torias: <<Non. Vous n’irez pas. Même si je sais que vous préfèreriez y aller. Mais si vous y allez, le professeur Grull en profitera pour vous tuer. Il est vraiment très en colère contre vous, Xan. Je lui ai un peu parlé tout à l’heure. Demain, vous n’avez pas de cours. Il n’y a qu’un cours de magie. Alors ne bougez pas de l’infirmerie d’ici là!>> Xan: <<Pourquoi?>> Torias: <<Je viens de l’expliquer…>> Xan: <<Non… Pourquoi le garde-t-on encore comme prof, s’il assassine les élèves?>> Torias: <<Parce qu'il n'y a pas meilleur que lui, dans sa discipline.>>
Alex donna un léger coup de coude à Mary. Il avait vu juste. Quelle idée bizarre de préférer la qualité d'un enseignement à des vies humaines. Alex commençait à se demander si cette école était vraiment ce dont il avait besoin. Torias s'adressa alors à Mary, tandis que les deux élèves portaient Xan jusqu'à l'infirmerie.
Torias: << Tu devrais aussi aller à l’infirmerie.>> Mary: << Non, ça ira… Ca va passer. On a pas cours cet après-midi. Tant pis, je garderai la chambre. Demain je n’aurais plus mal.>>
Le cours se termina dix minutes plus tard. Mary faisait comme si elle ne ressentait rien mais Alex n'était pas dupe. C'est pourquoi il la raccompagna jusqu'à sa chambre après un rapide déjeuner. Lorsqu'elle fut installée dans son lit, elle remercia Alex:
Mary: <<Merci, tu es gentil.>> Alex: <<C'est normal. Veux-tu que je demande à Elenwë de venir te tenir compagnie?>> Mary: <<Non, ça ira… Va t’amuser! J’ai fais la conne, il faut que j’assume.>> Alex: <<Ne refais plus ça. Tu as eu de la chance d'avoir une simple entorse mais la prochaine fois tu pourrais te tuer.>> Mary: <<Je ne l'ai pas fait exprès! Mais quand j'étais en haut, j'ai aperçu un cerf et cette vision m'a étonnée.>> Alex: <<Encore le cerf. Il est bizarre celui-là. Il est tout le temps là mais je n'ai pas trouvé comment il passait de la cour à la forêt. Mais ne t'occupes pas de ça. Repose-toi.>> Mary: <<A ce soir alors.>> Alex: <<Oui à ce soir.>>
Alex redescendit les marches, pensif. Ce cerf n'était décidemment pas ordinaire. Il faudrait trouver qu'a t-il de si particulier. 3ème promesse. A ce rythme là il faudra les noter. Mais peut-être que la première pourra être effectuée dès cet après-midi. Encore une fois, ce fut l'estomac d'Alex qui chassa ses pensées. Il avait encore faim malgré son repas de tout à l'heure. Il retrouva donc Kady, Elenwë, Thark et Krum pour un rapide repas. Ceux-ci racontaient en détails le cours d'aujourd'hui.
Elenwë: <<...Les arbres étaient au moins cent fois plus lourd que lui et pourtant il les a soulevés comme s'ils ne pesaient rien.>> Thark: <<Ouais eh alors. Les nains sont forts aussi!>> Krum: <<Les nains peut-être. Mais toi sûrement pas!>> Kady: <<D'ailleurs Torias a dit que s'ils gardaient Grull, c'était parce qu'il était le meilleur. Je ne suis même pas sûre qu'à nous tous nous aurions pu soulever un seul des troncs!>> Alex: <<N'exagère pas! Vous peut-être pas mais moi, si j'avais voulu l'aider, j'aurais porté les trois troncs avec le petit doigt.>> Elenwë: <<Ben voyons, et j'imagine que...>> Kady: <<Alex! Tu en as mis du temps. J'ai cru que vous étiez tombés dans les escaliers.>> Alex: <<Euh... Non, non! C'est juste parce que j'ai du la porter entre le deuxième et le quatrième étage. Elle avait trop mal.>> Kady: <<Ah. Bon sinon on fait quoi cet après-midi?>> Thark: <<Bah nous on va au cours de combat. Vous avez qu'à venir!>> Elenwë: <<T'as raison! Pour qu'on se fasse tuer comme l'a failli l'être le mage?>> Thark: <<Ca pourrait être amusant.>> Elenwë: <<Tu sais que je connais quelques tours très amusants aussi. Bon, c'est pas grave. Je pense aller tenir compagnie à Mary.>> Alex: <<Non, non elle ne veut pas. Je lui ai déjà proposée.>> Elenwë: <<Ah bon... Comme elle veut. On retourne patiner?>> Alex: <<Non merci. D'abord parce que l'on risquerait de nous voir et ensuite parce que Kady s'ennuierait encore une fois.>> Kady: <<Oh non, non, non. Ca ne me dérange pas du tout. Et puis je pourrais essayer.>> Alex: <<Eh bien allez-y. Moi e toute façon, j'ai autre chose en tête.>> Kady: <<Quoi donc?>> Alex: <<Je suis désolé mais je ne préfère pas en parler. Vous seriez tentées de me suivre et je ne le veux pas justement.>> Elenwë: <<Merci pour nous! Bon, bah viens Kady, je vais t'apprendre quelques notions de base.>> Thark: <<Bon, bah nous on vous laisse hein? Le cours va commencer. A ce soir donc.>> Tous: <<A ce soir!>> Alex: <<Je vous laisse aussi. J'ai quelque chose à prendre dans ma chambre.>> Elenwë: <<Viens Kady. Je crois avoir une deuxième paire de patins au cas où. Je ne sais pas si elles seront à ta taille mais elles seront toujours plus confortables que celles de Mary.>> Kady: <<Ok. Allons-y.>>
Alex n'avait pas perdu de temps. Il était parti sans attendre ses deux amies. Convaincu qu'elles le suivraient, il avait discrètement modifié leurs esprits pour se rendre invisible à leurs yeux. Il avait décidé de s'entraîner à pratiquer magie et physique à l'abri des regards indiscrets et il ne voulait pas que les deux filles soient au courant. C'est donc sans grande surprise qu'il vit Kady et Elenwë le chercher dans le couloir.
Kady: <<S'il croit qu'on va le laisser partir sans rien dire... Non mais. On ne laisse pas en plan des magiciennes sans le regretter.>> Elenwë: <<Eh! Mais où est-il? On devrait l'apercevoir!>> Kady: <<Il a peut-être couru! Dépêchons-nous.>>
Elles passèrent devant lui sans le voir. Il partit donc tranquillement de l'autre côté, en direction de la petite cour où avait eu lieu son premier cours de magie. Sans attendre, il commença un entrainement acharné...
Kady: <<On t'a cherché partout! Où étais-tu allé?>> Alex: <<Je vous l'ai dit. J'avais des trucs à faire et vous ne deviez pas m'accompagner.>> Kady: <<D'accord! Comme tu veux. Mais sache que tu as raté une mémorable chute d'Elenwë dans l'eau glacée.>> Elenwë: <<Oui, bon. Ce n'est pas de ma faute si je n'avais pas remarqué que le lac n'était pas entièrement gelé!>> Kady: <<Un peu quand même. Mais bon, tu m'as quand même permis de glisser un peu. Donc ta journée n'a pas été perdue.>> Elenwë: <<Bon, on va chercher Mary puis on va manger. Qu'est-ce que vous en dites?>> Alex: <<Ca me va mais la salle risque d'être bondée.>> Elenwë: <<Ne t'inquiètes pas on a tout prévu. Thark et Krum nous gardent la place.>> Alex: <<C'est bon alors. On y va.>>
Mais Mary refusa de sortir. Son état avait empiré. L'abandonnant, les trois magiciens repartirent dans la salle à manger du second étage. Ils furent heureux de trouver une place de libre sans chercher car la salle était bondée. Thark leur raconta qu'il avait failli casser de l'orc et de l'elfe une demi-douzaine de fois pour conserver les places libres. Riant mais soucieux de l'état de Mary, Alex mangea rapidement. Fatigué de son entraînement de l'après-midi, il alla se coucher immédiatement. Peut-être était-ce du à la fatigue causée par son entrainement ou bien le fait qu'il ne l'ait pas vu aujourd'hui, mais Alex ne rêva pas du cerf et passa une excellente nuit. Il se leva le lendemain matin bien avant ses trois compagnons. Il en profita pour aller prendre une bonne douche. L'eau coulant sur ses épaules et dans son dos, il enleva son médaillon qu'il camouflait sous ses vêtements. Il l'ouvrit et contempla longuement la phto de sa famille. Son père dont il avait hérité sa couleur et sa coupe de cheveux, grand guerrier de son époque. Sa mère, elfe éternellement amoureuse de la vie, mage hors-pair, tueuse de nombres de brigands et mercenaires. Son frère, lui, avait embrassé les deux métiers. Il était devenu un guerrier-mage adroit, aussi bien au corps à corps qu'à distance. Et enfin sa soeur. Pas encore assez âgée pour être venue ici, elle avait tout de même quelques prédispositions pour la magie elle aussi. Notamment dans l'art de faire voler les boites de gateaux jusqu'à elle... Un sourire traversa le visage d'Alex. Sa famille comptait sur lui. Sans se préoccuper des gouttes d'eau qui tombaient sur la photo, il passa un bon moment à fixer les Nobody, se remémorant les souvenirs de son enfance. Et quand il referma le collier, une larme s'était mêlée aux gouttes. Un bruit soudain le fit sursauter. Les élèves arrivaient pour se doucher. Espérant arriver dans une salle à manger vide, Alex s'habilla à toute vitesse et déboula au deuxième étage. Quelques humains et elfes étaient déjà là. Le druide réserva une table à six places pour ses amis. Mais seules Elenwë et Kady vinrent. La première avec beaucoup de retard.
Kady: <<Thark et Krum ne viendront pas. Ils ont dit que le cours de combat d'hier les avait crevés.>> Alex: <<Ok. Je comprends. On va prendre une table à quatre places alors... Elenwë: <<Je suis désolé d'être arrivée en retard mais Mary avait vraiment mal alors on l'a conduit à l'infirmerie.>> Alex: <<Oh la pauvre! J'espère qu'elle ira mieux pour le cours de physique car j'ai comme l'impression que les éliminations n'ont pas fini de réduire le groupe.>> Kady: <<Tu crois? Mince, on va finir à dix ou onze à la fin.>> Alex: <<Ca doit être le but je pense. Garder les meilleurs. C'est l'idée ici.>> Elenwë: <<Dépêchons-nous! Le cours de magie va commencer.>>
Dernière édition par le Mer 14 Déc 2005 - 23:16, édité 3 fois | |
| | | naruto Drogué de fic + Membre Actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Jeu 8 Déc 2005 - 23:47 | |
| Chapitre 2 : Haku
(jusqu'à lundi soir)
Peu de temps aprés que le professeur Liune m'eut quitté, elle se renda dans le bureau du directeur. Quand elle y rentra, elle ne fut pas impressionnée par la beauté de la salle. Celle-ci était décorée par de multiples tableaux et de bijoux. La plupart des tableaux dataient de plusieurs siècles semble t-il, l'un d'eux était frappant: le tableau représentait deux guerriers, un elfe et un orc en train de se battre mais dans une position trés étrange. La chaise où était assis Tarim, ornait de multiples bijoux dont un horriblement cher: le cristal Morovia. Enfin si on levait la tête, on pouvait s'apercevoir d'une magnifique toile, qui illustrait un dragon face à un elfe-druide: le dragon crahait non pas du feu mais une sorte d'acide, l'elfe quand à lui, utilisait un sort de protection trés puissant car l'attaque du dragon échouait. Liune attenda que son employeur lui fasse signe de s'assoir sur une chaise de libre.
-Tarim: Bonsoir, mademoiselle Liune. -Liune: Bonsoir Tarim. -Tarim: Que me vaut l'honneur de cette visite... Tardive. -Liune: J'aimerais de l'élève Haku. -Tarim: Ne serait-ce pas celui qui a survécu dans la forêt interdite? -Liune: Oui. -Tarim: Si vous voulez savoir mon avis ce n'est pas si exceptionelle que ca. -Liune: Mais quand même ne pensez-vous pas qu'il est doué? -Tarim: Je dois avouer que peu d'élèves de 1ère année peuvent survivre. -Liune: Ah vous voyez j'ai donc raison. -Tarim: Oui mais heureusement pour nous, il n'est pas le seul dans ce cas là. -Liune: C'est à dire, je ne comprends pas. -Tarim: Eh bien, il y a d'autres élèves prometteurs. -Liune: Qui sont-ils? -Tarim: Nous avons Alex, Xan, Elessar, Mary, Sahara. -Liune: Cela fait donc en tout six personnes prometteuses. -Tarim: Oui, avez-vous une autre question ou avez-vous fini? -Liune: Avant de partir, j'ai une dernière question à vous poser. -Tarim: Qu'en est-elle? -Liune: Eh bien j'aimerais savoir si Haku connait ces pouvoirs. -Tarim: Eh bien non, la réponse est non, il ne connait même pas la véritable mort de ces parents: il faudra le lui annoncer plus tard mais pas maintenant, je pense que dans quelques mois sera bien. Pourquoi me posez-vous cette question? -Liune: C'est parce que quand je l'ai trouvé, il avait réussi à esquiver la plupart des coups du monstre classé numéro 5. -Tarim: Incroyable, cela voudrait dire que ces pouvoirs ce sont réveillés? Ce serait vraiment bien: d'un pour nous et de deux pour lui. -Liune: Je ne pense pas. -Tarim: Pourquoi? -Liune: Car c'est vrai que ces pouvoirs l'ont aidé, cependant quand il les a utilisés, il a été épuisé: il n'ont pas pu émergés subitement, en plus il lui faudra plusieurs mois d'entrainement pour commencer à les maitriser. -Tarim: C'est vrai, en plus ce ne sont pas des pouvoirs ridicules: l'élève Elessar a tout comme lui des pouvoirs innés de trés haut niveau, les autres élèves que j'ai cités peuvent atteindre le même niveau car ils ont aussi un don pour les combats. -Liune: Oui l'année va être spécialement bien, je le sens. -Tarim: Moi aussi. -Liune: En tout cas merci Tarim de m'avoir laissé vous parlez en cette heure tardive. -Tarim: Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas.
Et le professeur Liune quitta la salle luxueuse d'une trés grand valeur. Elle s'enfonca dans l'obscurité de 3 heures du matin. Quelqu'un était entré dans ma chambre pendant que je dormais. Il s'approcha de moi. Il me secoua pour me réveiller.
-Haku: Qu'est-ce que c'est? D'une tout endormie. -???: Il faut te lever et te laver. -Haku: Mais qui es-tu? D'un ton soupçonneux. -???: Mon nom est Hébus. -Haku: Hébus alors tu es un orc je présume. D'un ton de dégout. -Hébus: Non je suis un elfe. -Haku: Pourtant vu ton nom... -Hébus: Eh bien non. En souriant. -Haku: Et quelle heure est-il? -Hébus: Presque 7 heures. -Haku: Mais tu es fous de me réveiller à cette heure, en plus pourquoi tu me réveille d'ailleurs. -Hébus: Bon je vais répondre à ta question, d'un à 8 heures tous les élèves vont arriver: ca va être la panique. Et de deux je n'étais pas obligé de venir te réveiller car c'est Tarim qui m'a proposé. -Haku: Et qui est Tarim? Toujours d'une voix sombre. -Hébus: C'est vrai que tu n'étais pas là: Tarim est le directeur de cette école. -Haku: Ok. Alors merci d'avoir accepté. D'un ton plus joyeux. -Hébus: De rien. Bon va falloir que tu te laves. -Haku: Oui c'est une bonne idée. Allons-y.
Hébus partit le premier pour me donner le chemin, je le suivais. Pendant le trajet, on discuta de l'école et de nos ambitions pour le futur. Arrivés devant la douche commune: je fus abasourdi. Les douches étaient toutes neuves et d'une propreté inégalable. Elles avaient l'air d'être faites en marbre d'un blanc pur. De chaque coté de celles-ci, il y avait plusieurs serviettes, elles aussi propres.
-Hébus: Surpris, n'est-ce pas? -Haku: Un peu oui, je n'ai jamais vu de telles douches! D'un ton surpris. -Hébus: J'étais pareil il y a une heure. -Haku: Quoi? Tu t'es réveillé aussitot! -Hébus: Oui pour toi sinon je me serais réveillé maintenant. -Haku:... Gêné. -Hébus: Bon vas-y, moi je lirai un livre sur les sorts magiques que les elfes peuvent apprendre. -Haku: C'est vrai ? Tu pourras me le montrer ? -Hébus: Ouais t'inquiètes pas mais aprés que tu te sois lavé. -Haku: Merci, laisse moi 10 minutes et j'aurai fini.
Aprés avoir fini, nous nous rendâmes dans son dortoir: celui-ci était plein sauf dans une des parties où il y dormait, qui était libre. Pour la troisième fois de la journée, je fus étonné. Les lits étaient faits d'un bois pur, de plus prés, on jurerait le bois de Treafor: celui-ci est le bois le plus pur en ce monde et étant trés rare, il est trés cher. Les draps étaient en soie et de couleur bleue ( comme la robe de Dumbledore ). Enfin entre les deux, un immense bureau se dressait: comme les lits c'était du bois pur, peut-être aussi du bois de Treafor.
-Hébus: Encore surpris n'est-ce pas? -Haku: Oui c'est vraiment joli! Bon alors tu me montres ce livre? -Hébus: Ok, ce livre contient plusieurs sorts de haut niveau. -Haku: C'est vrai? -Hébus: Oui j'ai même appris à controler une sorte de magie en moi. -Haku: Je comprends pas. -Hébus: C'est pas grave, c'est trop long à t'expliquer, ce que je peux te dire c'est qu'il faudra savoir l'utiliser dans notre premier cours de physique. -Haku: Comment tu sais ca? -Hébus: Je refait ma 1ère année, et donc je sais ce qu'on va faire. -Haku: Pas de bol, mais en tout cas tu pourras me dire ce qu'on va faire: ca c'est cool. -Hébus: Ouais bon regardons le livr...
Mais Hébus se fit interrompre par le réveil de tous les élèves: ceux-ci se levèrent à une vitesse ahurissante: mais c'est normal je me dis, car ils veulent avoir des places.
-Hébus: Bon je crois qu'on remettra ceci plus tard, on va prendre le petit déjeuner, t'es d'accord? -Haku: Ouais allons- y alors. D'un ton joyeux.
Le petit déjeuner fut sans histoire, Hébus me disa que le cours de physique démarerait une aprés. On se renda en cours en retard, on prit la discussion en cours.
-Torias : Vous avez cinq minutes pour vous concentrer. Je vous attends là-bas. »
Le professeur disparut. Au bout de peu de secondes j'avais réussi à le trouver: je ne savais pas bien comment mais je l'avais trouvé. Je donna un coup de coude à Hébus pour lui montrer où était le professeur.
-Hébus: Toi aussi tu l'as vu? D'un ton surpris. -Haku: Pas vraiment, je ne l'ai pas vu ce déplacer mais je suis arrivé à voir où il a atterri. -Hébus: Ayant déjà passé une année ici, j'ai appris à suivre un mouvement trés rapide: par contre c'est incroyable que toi tu l'aies vu. -Haku: Ne crois pas que je l'aie vu facilement: c'est venu tout seul, sans ma volonté. -Hébus (pensant): Soit c'est un coup de chance, soit c'est qu'il est doué. Mais je pencherai plutot sur la deuxième possibilité, car il m'a répondu avec une telle sincérité que je doute qu'il mente. -Haku: Hébus c'est à toi! -Hébus: Ah oui merci. En souriant.
Il se mit à courir avec une telle rapidité que j'arrivais à peine à le distinguer.
-Torias: 5 secondes 30 : c'est une excellente performance! Bravo.
Il ne restait plus qu'une dizaine de personne: je commenca à me concentrer. Cependant malgré tous les efforts que je mettais, je ne retrouvais pas mon énergie du combat contre le monstre la nuit précédente. J'avais tout essayé, j'ai même testé de fixer un point et de développer toute l'énergie sur ce point mais ca n'a rien donné. Cela commencait à m'énerver car je savais que sans elle, je ne pouvais pas réussir le test. Il ne restait plus que trois personnes devant moi, c'est à dire une vingtaine de secondes, malheureusement rien ne se produisait.
-Torias (pensant): Bon c'est au tour de Haku, tous ceux que je pensais qui y arriveraient, ont réussi sauf Elessar. Hébus a le record, mais à prés tout c'est normal: il refait sa 1ère année. Il aurait pu même faire mieux mais c'est quand même un bon score. Maintenant on va voir ce que va faire Haku.
-Torias: C'est au tour de Haku!
Je commenca à courir, comme si ma vie en dépendait. Cependant l'énergie n'arrivait toujours pas. J'avais atteint la moitié du parcours, et je commencai à m'épuiser sérieusement. Je priai de toutes mes forces pour que j'y arrive: mon voeu fut récompensé. D'un seul coup, la même énergie contre le monstre arriva à flot et je courru dix fois plus vite: je croyais que je volais tellement j'allais vite. La ligne d'arrivée était juste à deux pas de moi, j'accéléra l'allure pour atteindre à temps l'objectif désigné.
-Torias: 6 secondes 99! A deux millièmes prés, tu aurais été disqualifié! Cependant tu es quand même accepté.
Je fus si heureux que je pouvais embrasser la première fille venue. Je lui fis un signe de remerciement et je rejoigna Hébus en trainant les pattes.
-Hébus: C'est génial: on va être dans la même classe! -Haku: Ouais.
Ce mot me donna du fil à retordre tellement j'étais vidé de mon effort. Sur tous ceux qui étaient qualifiés, je me rappela de Mary, Xan, Alex, Sahara. Depuis bien longtemps, je n'avais jamais été aussi fier de moi. Avec Hébus je repartis en direction du réfectoire pour aller manger le déjeuner. On se prépara pour le premier cours de magie avec un professeur que j'aie déja parlé : Mademoiselle Liune. Hébus me décriva en bref le genre de personne que c'était: elle était belle mais dangereuse, il ne fallait pas lui créer de problème sinon elle pouvait nous tuer. Le cours se trouvait au même endroit que l'épreuve de vitesse en physique. En arrivant le professeur était assis sur un tronc. Pendant plusieurs secondes, des élèves arrivèrent surpris de voir le professeur assis sur un tronc. Celle-ci regardait les élèves et pensait à quelque chose. Quand tous les élèves été arrivés, elle se leva pour prendre la parole.
-Liune: Bonjour à tous comme vous le savez déjà, ici c'est le cours de magie donc pas d'arme, pas de violence à mains nues juste de la magie. Certains n'ont jamais pratiqué de magie d'autres connaissent déjà des sorts et autres. Pour votre première lecon, je veux voir vos puissances en magie: vous n'aurez besoin de rien si ce n'est juste votre esprit mental. C'est avec celui-ci que vous allez faire l'exercice d'aujourd'hui. Je vais vous montrez ce qu'on peut faire avec lui quand on sait l'utiliser.
Elle s'écarta et pendant plusieurs secondes, elle se concentra: le tronc se mit à bruler d'une vive intensité puis il s'arrêta pour laisser place un froid qui se transforma en gel, puis tout disparut et le tronc retrouvit le même aspect qu'avant. Tous les élèves ne revenait pas de la prestation du professeur: celle-ci semblait satisfaite du résultat et se rassis pour reprendre la parole.
-Liune: Bon ce que vous venez de voir est impossible pour vous à réaliser mais vous pouvez le fendre ou le détruire selon vos capacités psychiques.
Tour à tour des élèves passaient et soit échouaient soit réussissaient. Sur tous les élèves, deux m'avaient choqué. Le premier était une fille et c'était Mary celle qui avait passer aussi le test de physique. Elle avait "secoué" l'arbre d'une telle violence que celui-ci implosa. L'autre élève je le reconnu aussi, c'était Alex. Il réusssi à reconstruire entièrement le tronc d'arbre. Tous les deux recurent des ovations des autres élèves et du professeur. Vint le tour de Hébus, il se sentait confiant malgré la pression des autres élèves qui le regardaient. Il avait fait une meilleur performance que Alex et Mary. Il réussit à le soulever en l'air et au bout de quelques secondes, il réussit à faire apparaitre une flamme qui s'éteint peu de secondes aprés. Tous les élèves y compris moi étions abasourdis de ce qu'avait fait Hébus.
-Liune: Eh bien nous avons aujourd'hui trois élèves trés doués. Hébus je te félicite de ta prestation malgré que tu es passé une année dans cette école. -Hébus: Merci madame en plus c'est la première fois que je fais apparaitre une flamme. -Liune: En effet, peu de gens à la fin de première année peuvent le faire c'est pourquoi je te félicite encore plus. Vous pouvez l'applaudir come pour Alex et Mary: il a fait une excellente performance.
Hébus génait, retourné en ma direction. Je l'acceuillis heureux de sa prestation.
-Haku: Tu m'as bluffé! T'es vraiment trés fort. -Hébus: Merci beaucoup mais comme je l'ai dit, j'ai déjà passé une année dans cette école donc c'est plus facile. -Haku: Oui mais c'est quand même une belle performance. En souriant. -Hébus: A toi de faire la même chose. -Haku: Je vais essayer.
Pendant encore quelques minutes encore plusieurs élèves passèrent et un seul fut trés bon: Xan. Il ne restait plus que quelques élèves à passer.
-Liune: A ton tour Haku!
Je me concentrai et je rassemblai le plus d'énergie que j'avais dans le corps: l'énergie arrivait trés vite et arrivait en plus grande quantité que la veille. J'avais plein d'énergie mais il fallait maintenant la convertir en force psychique. Cela me prit plusieurs secondes, et je réussi "envoyer" toute cette énergie en direction du tronc: celui-ci flotta en l'air pendant trois secondes puis retomba avec une grande marque au milieu. Les élèves furent surpris de ma prestation.
-Liune (pensant): Il a fait une prestation quasiment aussi bien que celle de Alex, Mary et Hébus: je ne mettais pas trompé à son sujet. Les élèves prometteurs sont vraiment forts ! -Liune: Vous pouvez aussi applaudir Haku car il a fait une prestation aussi bien que Alex et Mary.
Tous les élèves alors m'applaudirent dans un ambiance survolté. Le cours finissa donc ainsi dans une bonne humeur. Hébus et moi partions dans le dortoir pour discuter du premier cours de magie. La journée se termina ainsi dans une bonne ambiance.
Dernière édition par le Jeu 15 Déc 2005 - 21:44, édité 2 fois | |
| | | naruto Drogué de fic + Membre Actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Sam 10 Déc 2005 - 0:54 | |
| Chapitre 3: Haku:
(Jusqu'à mardi fin d'après midi)
J’étais en train de rêver quand Hébus me réveilla. Celui avait la fâcheuse habitude de se réveiller très tôt : ce n’était pas plus mal car comme ça je pouvais me préparer en premier. Je me rendis donc avec lui dans les douches. Chacun de son coté, on a discuté du professeur Torias qui était sympathique mais aussi très fort pour le combat semble t-il. Nous nous rendîmes dans le réfectoire quasiment vide. Pour la première fois depuis bien des années, j’arrivai à rigoler et à parler en souriant à quelqu’un. Seulement, Hébus me raconta que notre prochain cours, combat, allait être horrible dans tous les sens du terme : on allait devoir se battre avec des armes en bois et il faudra remporta la victoire sur son adversaire en le blessant grièvement. Cette nouvelle me terrifia : comment se battre avec quelqu’un qu’on aime bien ? C’est pourquoi il me répondit qu’il ne fallait pas être ensemble : c’était un mage mais comme il m’avait dit, il y avait passé une année, donc il devait être au même niveau que les guerriers ; quant à moi, il m’a annoncé que je devrais m’en sortir. Il restait une heure avant de se rendre à ce cours, je demandai à Hébus de se rendre dans le dortoir, car je voulais lui parler d’une chose très importante. Quand nous arrivâmes dans le dortoir, une tension s’était installée.
-Hébus : De quoi veux-tu me parler ? -Haku : En fait c’est qu’il restera à la fin de cette conversation 30 min avant la fin du cours. -Hébus : Pour quoi faire ? Car je ne comprends pas où tu veux en venir. -Haku : Je veux m’entraîner pardi ! -Hébus : Oui mais pourquoi tu veux t’entraîner ? -Haku : Pour retourner dans la forêt interdite et faire mon véritable entraînement : me surpasser physiquement et mentalement ! -Hébus : Mais tu es complètement taré : t’imagine que tu as survécu avec l’intervention du professeur Liune et que tu veux y retourner pour te faire massacrer une nouvelle fois ! -Haku : Calme-toi. C’est vrai que je risque ma peau mais c’est ça dépasser ses limites. En plus tu ne serviras pas à rien. -Hébus : Pourquoi ? Si tu te fais attaquer je ne pourrais rien faire pour toi. -Haku : Dis-moi avant de te répondre, tu m’as l'air d’être fort partout : ne serais-tu pas mauvais en soin par hasard et que c’est pour ça que tu n’as pas pu passer en deuxième année ? -Hébus : Tu as raison : je me débrouillais pas mal partout sauf en soin et vu que je suis un mage : j’ai besoin d’être bon en soin sinon je passe pas. -Haku : C’est une excellente nouvelle. -Hébus : Pourquoi ? -Haku : Car quand je reviendrais avec plein de blessures : tu me soigneras. -Hébus : Mais je t’ai dit que j’étais nul ! -Haku : Justement, au début tu ne sauras pas me soigner mais au fur et à mesure que le temps passera : tu deviendras un excellent mage pour les soins ! -Hébus : C’est sur mais le problème c’est le début : si jamais je me trompe de plantes, tu risques d’y laisser ta vie. -Haku : Je sais mais c’est un risque à prendre : alors tu es d’accord ou pas ? -Hébus : Je crois bien que je n’ai pas le choix. -Haku : Merci beaucoup, t’inquiètes je ne mourrai pas : j’ai un objectif à accomplir ! -Hébus : Ok, bon si tu veux savoir l’heure : il reste 40 minutes avant le début du cours : tu as le temps de faire ton pré-entrainement. -Haku : Bon je vais faire le tour du collège en courant le plus vite possible : ça m’aidera pour l’endurance dans la forêt si jamais je rencontre un monstre trop puissant. -Hébus : Mais est-ce que tu imagines la taille du collège avec les jardins et les cours ? -Haku : Oui je sais que c’est très grand et que normalement il me faudrait plus d’une heure pour y arriver : mais je vais pas me dégonfler et je vais y arriver même si ça doit me coûter très cher pour le cours suivant. -Hébus (pensant) : J’aime cette mentalité d’aller toujours plus loin. Espérons juste qu’il survivra lorsqu’il sera dans la forêt… -Hébus : Bon vas-y : mais c’est peine perdu.
Je lui fis signe et je partis dehors pour démarrer mon pré-entrainement. Je me mis devant l’entrée principale et je pris une grande bouffée d’air pour tout ce que j’allais entreprendre. Je commençai à courir le plus vite que je pouvais : je pensai à ce que j’avais fait hier comme exploit, il fallait réitérer cette performance. Avec seulement un cours, j'arrivais à courir plus vite: j'en revenais pas moi-même. Cependant ce n'était pas la même vitesse qu' hier, j'avais beau accélérer l'allure: ca ne faisait rien sauf que ca m'épuisait beaucoup plus vite. Au bout de plusieurs centaines de mètres, mon corps commencait à s'épuiser et je ne voulais pas ralentir car c'est un entrainement que je devais réussir. L'énergie était venue subitement les dernières fois: il fallait qu'elle revienne sinon j'allais échouer l'entrainement. Je devais avoir fait le dixième du parcours, je longeais une forêt encore plus sinistre que celle où je m'étais perdu il y a deux jours: un monstre en sorti. Je ne m'étais pas arrêté que celui-ci fonca sur moi à une vitesse fulgurante. Il me donna un coup de griffe dans le bras que je ne pus esquiver: je tombai contre un arbre. La bête n'en avait pas fini avec moi: il revint à la charge, et ce coup-ci je fis une roulade de coté pour l'éviter. Mais la plus terrible de ces attaques ne venait pas de ses pattes mais de sa queue: elle s'allongea et me frappa de plein fouet. Je tombai par terre, mais je me repris: sachant que je n'avais rien pour me protéger, il fallait fuir au plus vite. C'est pour ça que d'un seul coup, je reçu comme un jeyser d'énergie. Je me mis à courir encore plus vite que la veille: l'animal fit de même mais ne put me suivre tellement j'allais vite. Celui-ci s'arrêta, déçu et repartit dans la forêt. L'impression de voler était encore plus ressentie qu'au cours de physique. Quelques minutes aprés s'être échappé de "l'enfer", je vis un paysage qui pourrait prétendre au titre de paradis: je voyais un immense lac entouré de multiples arbres d'une superbe beauté ; et tout au fond, on pouvait voir une immense montagne de forme bien étrange. Aprés avoir passé ce paysage: je regardais ma montre, celle-ci m'indiquait qu'il me restait plus de 30 minutes d'entrainement. Je n'en croyais pas mes yeux: cela voudrait dire que j'ai passé plus de 5 minutes à courir sans cette énergie et 5 minutes avec en traversant deux différents paysages en si peu de temps. Pendant plus de 10 minutes, je courais ainsi à une vitesse fulgurante. Enfin, j'arrivais de nouveau devant l'entrée prinicipale aprés plus de 20 minutes de course folle: je m'arrêtais, épuisé mais moins que la veille. Aprés cet entrainement, je me rendis en direction du cours de Grull: je savais que c'était en dans une sorte d'arène car Hébus me l'avait dit. Quand j'entrais dans la salle, elle ressemblait vraiment à une arène de gladiateur: le sol était une sorte de sable trés fin. Tout autour de nous, on pouvait voir des gradins: je me suis dit qu'il se peut qu'un tournoi puisse arriver dans le courant de l'année. De chaque coté de la salle, il y avait des armes de toutes sortes, allant de la plus simple ( épée ) à la plus compliquer ( c'était une arme qui ressemblait à une massue mais au lieu que le bout soit rond, celui-ci était fait de plusieurs petits couteaux aiguisés ). Au centre de la salle, Grull se tenait dans une armure: il cracha de la morve d'Orc, verte, regarda tous les élèves d'un sourire sadique. Ce sourire me faisait penser à un Troll qui voulait manger ses élèves.
-Grull: Bon, tout le monde est là ? Un murmure d’approbation parcourut l’assemblée des élèves. Aucun n’osait vraiment parler. La présence de ce professeur mettait tout le monde mal à l’aise, à part les Orcs du groupe, qui affichaient un air de supériorité flagrant. En même temps, je me faufilais entre les élèves pour rejoindre Hébus tout à fait normal. -Bien. Le premier cours va donc commencer. On va commencer par vous apprendre à manier une arme. Vous pouvez choisir ce que vous voulez. Vous vous battrez en duel avec n’importe qui. N’oubliez pas une chose. Dans un combat, votre but est de tuer. Visez les points mortels. Pas de pitié. Ne laissez aucune chance à l’adversaire. Vous devez vaincre !
Une jeune guerrière prit la parole.
-Mais, professeur. C’est un cours. Nous ne sommes pas là pour nous tuer.
La réaction du professeur fut immédiate. D’un revers de main rapide comme l’éclair, il frappa au visage la jeune guerrière qui se retrouva au sol. Cela me mit dans une colère noire: comment un professeur peut-il frapper une élève qui posait une question ? Grull fut satisfait: les élèves commencaient à le craindre sérieusement. Cependant de pauvres crétins, des Orcs et même des humains, explosèrent de rire. -Grull: Que cela vous serve de leçon ! Ceci est mon cours. Je le mène comme j’en ai envie ! Des objections ? Personne ne broncha.La guerrière, qui saignait de la joue, se releva, pleurant, essaya du mieux qu’elle pu sa le sang, et retourna dans la foule. Le professeur Grull eut un sourire mesquin, en voyant que personne ne bougeait. Il offrit à nouveau aux élèves les odeurs de son haleine. -Grull: Bon ! Prenez vos armes, et montrez moi ce que vous savez faire !
Tous les élèves se dirigèrent naturellement vers les armes d’acier. J'étais tellement énervé que je voulais me battre contre un Orc qui a rigolé tout à l'heure et le tuer pour de bon, pour me calmer de ma fureur envers le professeur. Un autre élève qui était prés de moi, avait l'air encore plus énervé que moi: je le reconnus, c'était Xan celui qui avait réussi l'épreuve de physique. Je me rendai donc vers les armes d'acier quand tout à coup, Grull hurla: -Stop ! Vous prenez les armes en bois. Croyez bien que, si ça ne tenait qu’à moi, vous vous entretueriez avec des armes métalliques. Mais le directeur pense que vous serez plus à même d’apprendre si vous restez en vie. Alors pour le moment, armes en bois. Les élèves changèrent de cap et se dirigèrent vers les tables où étaient posées les armes en bois. Je pris une épée en bois car c'était la plus facile à tenir je trouve: je pris un bouclier avec car une autre épée m'aurait désavantagé. Hébus lui prit une masse et il arriva à la soulever sans problème: j'étais ébahis de la force de l'Elfe. Aprés que tout le monde se soit équipé, Grull toussa pour demander le silence. -Grull: Très bien ! Choisissez vous un partenaire et battez vous ! J’insiste à nouveau sur ce point. Essayez de blesser l’adversaire. Plus vous le blesserez, moins lui pourra le faire sur vous.
Je me mis avec un Orc qui n'arrêtait pas de faire le malin depuis le début de la leçon. L'Orc fit signe de la main que les combats pouvaient commencer. Dés le début j'attaquai de toutes mes forces l'adversaire: celui-ci se prit peu de coups, les autres les ayant esquivé. Il s'énerva et m'attaqua à son tour, avec un peu l'habitude, je courus trés vite pour les esquiver et je ripostais par un coup de pied dans les genous et un coup d'épée dans la tête de l'adversaire. Celui-ci hurla de douleur: les Orcs étant trés doués à raler. Pendant ce bref instant de repos, je tournais la tête pour voir comment se débrouillaient les autres élèves: certains écoutaient attentivement les conseils du professeur en frappant le plus fort possible, d'autres cependant simulaient un combat. Ceux-ci se firent hurler par Grull en colère. Quand l'Orc eut finit sa crise de douleur, il me regarda avec un regard malsain: il me jeta sa massue sur moi, je la pris dans le bras. Je ne pus l'utiliser une nouvelle fois car il me l'avait réduit en charpie ; avec mon épée je fis mine de l'attaquer de face mais en fait je lui donnai un coup dans les cotes: ce qui le refit hurler de douleur pendant plusieurs secondes. En même temps, je vis Xan avec un de ses amis en train de se battre contre Grull, celui voulait tuer Xan et son ami. Le combat fut rude mais c'est Grull qui le remporta: le professeur Torias le sauva de jsutesse de la mort. Ceci me redonna envie de tuer l'Orc devant moi et je lui fonceai dessus: je lui donnai un grand coup de pied dans les castagnettes, enchainé par plusieurs coups d'épée dans la figure et partout. Pendant une trentaine de secondes, je lui assenai des coups d'épée. Quand tout à coup Grull s'interposa. -Grull: Ca suffit, tu lui a fait assez mal: tu a remporté le combat. -Haku: Oui monsieur. D'une voix de haine. -Grull: Je te félicite: pour un demi-elfe tu as facilement vaincu ton adversaire. D'une voix grave. -Grull ( pour tout le monde ): Bien arrêtez les combats car c'est la fin de la lecon! Tous les élèves remirent les armes à leurs place et de nouveau ils reprirent parole. Je rejoignais Hébus pour voir ce qu'il avait fait. -Hébus: Bravo tu as remporté ton combat! En souriant. -Haku: Oui... D'une voix sombre. -Hébus: Que t'arrive t-il? -Haku: Je te le dirai quand on sera parti de cet horrible endroit. -Hébus: Ok si tu as envie. D'une voix suspecte.
On sorta de l'arène et on rejoigna la cour centrale, lieu de récréation pour tout élève. -Hébus: Pourquoi tu es comme ca ? -Haku: Je m'en fous de ma victoire: je le hais ce type... Tout en serrant le poing. -Hébus: Je sais qu'il a fait une mauvaise action mais tu sais il est toujours comme ca... -Haku: C'est bien pour ca que je ne viendrai plus à ces cours! -Hébus: Pourquoi ? -Haku: Pourquoi ? Ca me surprends de toi Hébus. La raison est toute simple: pour tout le mal qu'il a fait à certaines personnes et pour l'amitié je n'irai plus à ces cours! Regarde le garcon Xan, il a protégé son ami de la mort en risquant lui aussi sa vie. Il a failli mourir dans son acte de bravoure: et c'est pour ca aussi que je n'irai plus. D'une voix ferme. -Hébus: ... -Haku: Tu comprends pourquoi ? -Hébus: J'ai tellement compris, que je n'irai plus à ce cours aussi. -Haku: C'est vrai ? D'un ton surpris. -Hébus: Oui tu viens de m'apprendre quelque chose. -Haku: Et quoi ? -Hébus: L'amitié: celle-ci est plus importante même que les cours, c'est pour ca que moi aussi je n'irai plus à ces cours! -Haku: C'est une excellente nouvelle! En souriant. -Hébus: Oui il nous reste une aprés-midi de libre. -Haku: Oui et que proposes-tu ? -Hébus: Tu voulais regarder mon livre de sort et bien on va le regarder! En souriant. -Haku: Génial, ca me remonte le moral avec ton affirmation de ne plus aller en cours avec l'Orc. D'une voix heureuse. | |
| | | Glandouille Man Drogué de fic + Membre Actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Sam 10 Déc 2005 - 13:10 | |
| Elessar
Chapitre 3: (Jusqu'à mercredi soir) Nos trois compagnons se tournèrent vers l’aigle majestueux, Elessar fut celui qui prit la lettre et la lu. Son regard, enjoué il y a quelques instants, s’assombrit et prit une expression attristé. Il s’assit et relit sa lettre plusieurs fois, comme s’il s’agissait d’un canular dont il voulait trouver la faille. Elessar, Je suis attristé de cette nouvelle que je t’annonce. J’ai rencontré quelqu’un, je l’aime vraiment profondément. Malgré l’amour que je t’ai porté, j’ai décidai de rompre pour pouvoir être avec lui sans que mon cœur se déchire pensant à toi. Je ne voulais pas te l’annoncer comme ça mais je n’avait pas vraiment le choix. En plus, cet homme est un elfe, je n’aurai pas à faire ce choix cruel entre l’amour et la mort. Désolé, je t’aime et j’espère que l’on restera ami. Il lui semblait que sa vie venait de s’écrouler, que plus rien ne vaillent la peine de vivre. Que à partir de cette journée, le reste de ses jours ne serait que de la survie. - On ferait mieux de ce coucher. dis Sarah ayant compris les messages secrets du regard d’Elessar. Ils se couchèrent tous sans exception. Elessar suppliait Lassaïs de l’aimait, de lui accorder un dernier baiser. Mais elle lui riait au visage. Il se trouvait pendu à une falaise, le vide à ses pieds était monumental. Il suppliait son amour de le sauver, mais elle riait, se moquant de lui. Le vide s’était transformé en lave jaillissante. Son ami, dont le visage était caché par un étrange phénomène arriva, lui aussi riant a gorges déployé. Il lui écrasa les mains et le fit tomber dans la lave. Le visage du prisonnier de la tour prit lentement place dans son rêve. Jusqu’à cacher la noyade d’Elessar dans la lave. Il cria un unique mot. -LIBRE! Elessar se réveilla en sursaut, de nombreuses gouttes perlait sur son front. -Ça va? Lui demanda Sarah - c’était juste un cauchemar, tout va bien. - tu viens? On va manger, Rovna a du nous réserver les places. Elessar acquiesça. Sarah descendit les escaliers seul, Elessar lui ayant dit qu’il arrivait. Il s’assit sur son lit et mit sa tête entre ses mains. Il avait besoin de revenir dans le monde réel. Il releva la tête au bout de dix minutes, son ventre commençait a criait famine. Il passa devant une magnifique fontaine dans la grande salle. Elle crachait un liquide rouge mais plus transparent que le sang. Il se pencha au dessus de la fontaine. - Tu peux en boire, c’est délicieux lui expliqua la professeure Liune. Elessar en prit un peu dans ses mains en en but. Une sensation de chaleur l’envahit, le réveillant et lui donnant un peu plus de force. Ça l’aiderait à mieux commencer la journée. Le petit déjeuner se passant sans rien d’intéressant, Elessar avait retrouver un peu de joie grâce au liquide de la fontaine. Il partit avec Rovna au cours de physique, Sarah avait échoué les épreuves, elle avait trébuché. Il y avait beaucoup moins d’élèves que la dernière fois. Peu de personnes avait réussi l’épreuve, Elessar en faisait partis mais de justesse. Ils arrivèrent légèrement en retard. Il manquèrent l’entrée de Torias, elle avait l’air spectaculaire selon les élèves. -Bonjour, dit joyeusement le professeur à ses élèves. Aujourd’hui, deuxième épreuve. -Comment ça, deuxième épreuve, lança un mage. -Oui, deuxième épreuve de sélection. -Encore une sélection, intervint un autre élève, incrédule. -Oui, répliqua le professeur. D’autres vont être éliminés. Pour cette épreuve, vous allez devoir sauter, dit le professeur. -C'est-à-dire, l’interrompit un élève. -C’est simple. Le professeur Grull fit alors son apparition. Il ramassa deux troncs et les planta aisément dans le sol, il pose le troisième dans les branche des deux troncs. Merci de votre aide, dit Torias. Le professeur Grull ne dit pas un mot. Il continua de fixer sadiquement les élèves et s’en alla. -Voilà. Vous devrez sauter au dessus de ça. -Mais, se consterna le mage qui avait parlé en premier, ça fait au moins douze mètres ! -Vous trouvez ça trop bas ? -Non non ! Répliquèrent vivement plusieurs élèves à la fois. -Bien. Alors comme la dernière fois. Vous vous concentrez, puis par ordre alphabétique. Elessar se concentra, il ressentait beaucoup plus l’énergie du corps grâce à ses entraînements et à ces méditations quotidiens il la sentait envahirent son corps, comme jamais. Son nom se fit entendre. Il commença à courir, ce n’était plus lui qui courait. C’était cette chose qui parcourait ses veines qui contrôlait ses mouvements. Il sauta, on aurait plutôt dit un envol, ses jambes se fléchirent, et se raidirent brutalement faisant s’envoles un cercle de poussière autour de lui et le faisant s’envoler. Il passa au dessus du niveau prévu, il avait réussi. Il retomba, sur les pieds et sur une main lui servant d’appui. Un nouveau cercle de poussière, mais plus grand cette fois, apparut. - c’est beaucoup mieux que la dernière fois^^ lui dit son professeur - Merci Il regarda Rovna sauter, lui aussi s’était entraîner. Il sauta et une fois arrivait en haut, fit un salto avant pour passé le tronc. Il retomba à terre sans accroc. Lui aussi fut félicité pas Torias. Elessar après le dîner partit au cours de combat, seul. Rovna préférait ne pas y aller et Sarah partageait son avis. Ils essayèrent de l’en dissuader mais il avait ses raisons, il ne devait pas montrer sa peur à Grull. S’il la montrait, l’orc aurait gagné. Il alla donc en cours mais se fit néanmoins discret. Le cours fut sur le même thème que la dernière fois. Son adversaire se précipitait sur Elessar parant sans difficulté ses coups; pour le lui faire comprendre il bailla en se cachant la bouge et en parant une dizaine de cours. Si Rovna avait été là, cela aurait put être intéressant. La fin du cours sonna aussi la tombée de la nuit. Elessar partit manger et dormir. Une journée de faite, comment serait la prochaine? La nuit porte conseille et Elessar voulut vérifier. | |
| | | Tidus34 Drogué de fic + Membre le plus actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Sam 10 Déc 2005 - 20:29 | |
| Chapitre 6: Alex
(jusqu'à vendredi matin)
Approuvant, ils se précipitèrent vers la salle de magie. Les trois autres entrèrent et constatèrent que cette fois-ci, d'une part ils n'étaient pas les premiers, d'autre part, Liune était déjà là. Elle attendit encore quelques minutes les derniers arrivants puis elle prit la parole:
Liune: <<Bonjour à tous. Nous avons vu au cours dernier comment manipuler l'esprit des autres. Aujourd'hui vous allez essayer d'apprendre comment se protéger de ces manipulations, ainsi que de plusieurs autres sorts. Comme ceci.>>
Sur ces dernières paroles, elle ferma les yeux quelques instants. Un bouclier blanc apparut autour d'elle. Il était tellement épais qu'on avait peine à la distinguer. Elle le fit disparaître quelques instants plus tard.
Liune: <<Ceci est un bouclier mental. Bien utilisé, il empêche toute attaque mentale de vous atteindre.>> Alex: <<Tous les boucliers sont de couleur blanche?>> Liune: <<Non, non. Les couleurs varient selon votre âge, votre puissance, votre personnalité...>> Alex: <<D'accord. Merci.>> Liune: <<De rien. Bon, vous allez vous constituer en deux groupes. Le premier essaiera de créer un bouclier pendant que l'autre essaiera de le manipuler. On alternera ensuite.>>
Aussitôt les paires se formèrent. Alex se mit avec Kady. Elenwë se retrouva avec le petit compagnon de Xan, du nom de Zérion. Face à face, les élèves fermaient les yeux et se concentraient.
Liune: <<Bien. Visualisez le bouclier et faites-le apparaître. Chacun votre tour s'il vous plait.>>
Les groupes passèrent les uns après les autres. Les boucliers apparaissaient et disparaissaient, emplissant la salle de couleurs orangées, écarlates, bleues, violettes ou roses. Certains, dont les boucliers n'étaient pas au point, subissaient des illusions. Grelottants, brûlants, apeurés ou heureux, ils oubliaient toute notion de réalité jusqu'à la fin de l'illusion. Lorsque ce fut le tour d'Alex et Kady, cette dernière fit apparaître un bouclier rose, à peine teinté de violet. Il était par contre presque opaque, trahissant ainsi la solidité de la magie employée. Alex eut toutes les peines du monde à atteindre Kady mais réussit après quelques minutes, alors que Liune allait passer au groupe suivant. Exténué, il se vengea amicalement en lui faisant subir le supplice de Tantale. Il avait lu cette histoire dans un livre et la trouvait parfaitement horrible. Et c'est ainsi que, affamée et assoiffée, Kady rendit les armes.
Kady: <<Ah mais c'est horrible ce truc! J'avais l'impression de mourir de faim et de soif alors que la nourriture et l'eau étaient à portée de main. Quel sadisme!!>> Alex: <<C'est le supplice de Tantale. J'avais lu ça dans un bouquin.>> Liune: <<Tiens, tiens. Tu m'épates. Il est rare que les élèves connaissent les légendes grecques. Kady, ton bouclier était très impressionnant. Peut-être trop. Tu n'as pas pu le garder très longtemps.>> Kady: <<Oui. J'étais trop fatiguée.>> Liune: <<Ca se comprend. Bon Elenwë c'est à toi.>>
Aussitôt une lumière de couleur vert pomme apparut autour d'elle. Puis le bouclier se mit en place. Zérion essaya sans succès de le traverser. Avec quelques murmures et applaudissements, Elenwë s'arrêta. Encore quelques groupes et Liune retourna au début de la file, afin de voir les rôles s'inverser. Les élèves se succédèrent, les boucliers également. Lorsque ce fut le tour d'Alex, il fit apparaître un bouclier totalement transparent, de telle manière que Kady échoua sans comprendre à plusieurs tentatives de manipulation. Lorsque enfin elle comprit, elle redoubla d'efforts, sans succès. Alex s'amusait des efoorts inutiles, chassant les sorts comme de vulgaires mouches. Il s'amusa à observer les alentours, et tomba sur la fenêtre. Il crut alors apercevoir un griffon passer furtivement. Surpris, il en oublia son bouclier, que Kady réussit enfin à percer. Il se releva au beau milieu d'une prairie en fleur. Etonné, il se promena sans comprendre au mileu des marguerites et des jonquilles. Puis l'illusion cessa et il se retrouva à nouveau dans la salle de magie, sous les regards amusés des autres.
Liune: <<Quel dommage! Tu t'es distrait sur la fin. Mais bravo tout de même. Il n'est pas facile de créer un bouclier transparent. Ceci peut provoquer un bon effet de surprise sur ton adversaire.>> Alex: <<Merci. C'est vraiment éprouvant de maintenir sa protection>> Liune: <<Je n'ai jamais dit que c'était facile. Bon, au suivant. Zérion, c'est à toi.>>
Zérion s'éxécuta alors, et, à la surprise générale, il fabriqua un bouclier bleu cyan tellement opaque qu'il avait disparu dedans. Elenwë, puis Alex, Kady et bien d'autres tentèrent de le traverser mais sans succès. On distinguait le visage moqueur de Zérion devant tant d'efforts. C'était son moment de gloire et il en profitait pleinement. Et c'est sous les appaudissements massifs de tout le monde, y compris Liune, qu'il dissipa son sort...
Alex: <<Tu as vu ce bouclier! Impossible à passer!>> Elenwë: <<J'ai remarqué. J'y ai mis toutes mes forces et pourtant il n'a rien senti.>> Alex: <<Il cachait bien son jeu. Qui aurait cru que derrière sa petite taille se cachait un magicien très puissant.>> Kady: <<Pas moi en tout cas. Mais ton bouclier n'était pas mal non plus, Alex. Il m'a fallu pas mal de temps pour comprendre qu'il était transparent.>> Alex: <<C'était voulu. Bon, allons manger. Je meure de faim.>> Elenwë: <<Ca me va moi. La magie, ça creuse.>>
Ils retrouvèrent Thark, attablé et affamé. Ils mangèrent joyeusement puis se dirigèrent vers la cour. Une vingtaine d'élèves étaient déjà là, soit plus de la moitié. Le petit groupe parlait avec entrain, lorsque Xan arriva. Aussitot les regards se dirigèrent vers lui. Mais il se contenta d'aller s'asseoir sous un arbre. Quelques minutes plus tard, ce fut Mary qui les rejoint. Elle s'ajouta à la conversation puis Torias arriva. Pas d'entrée fracassante pour une fois.
Torias: <<Bonjour ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nouvelle épreuve de sélection…>>
Alex jeta un coup d'oeil complice à Kady.
Torias: <<Eh oui ! Aujourd’hui, il y en a même deux. Mais je vous rassure, il n’y en aura pas d’autres. Première épreuve. L’équilibre…>>
Il jeta un regard vers une cordelette, tendue entre deux arbres, à près de sept mètres du sol.
Torias: <<Vous devrez marcher sur la ficelle.>> Elève: <<Mais… Vous avez vu comme elle est fine ? On n’y arrivera jamais.>> Torias: <<Mais si, mais si.>> Elève: <<Mais ça ne tiendra jamais. On est trop lourd pour cette petite ficelle.>> Torias: <<Ce n’est pas une ficelle ordinaire. Elle tiendra, je vous l’affirme ! Bon, je vous laisse un peu de temps pour vous concentrer.>>
Fatidiquement, ce fut Alex qui passa le premier. Sans problème, il sauta sur la corde et la traversa. Il n'avait pas tremblé. Bénissant son entrainement de la veille, il rejoint ses amis.
Kady: <<Bravo Alex, un équilibriste n'aurait pas fait mieux!>>
Elenwë passa quelques instants plus tard, encore plus facilement qu'Alex. D'ailleurs elle courut plus qu'elle ne marcha sur la cordelette. Vint ensuite le tour de Kady. Elle réussit plutôt bien, malgré une perte d'équilibre au mileu. Alex était au moins, sinon plus anxieux qu'elle. Enfin elle toucha au but et ce fut des soupirs de soulagements qui retentirent auprès d'Alex. Lorsqu'elle revint, elle s'adressa à Mary:
Kady: <<Merci de m’avoir encouragée.>> Alex: <<Encouragée.>> Kady: <<Oui, Mary m’a parlé quand j’ai perdu mon équilibre. Me disant de me calmer et de regarder devant moi.>> Elenwë: <<Télépathie?>> Mary: <<Faut bien aider les copines, non?>>
Mary passa assez facilement, malgré une certiane réticence à uriliser son pied droit. Xan passa en dernier. Il eut quelques difficultés au début mais la stabilité venant, il finit le trajet facilement. Il n'y avait plus qu'une vingtaine d'élèves. Torias reprit la parole juste après:
Torias: <<Bien. Seconde et dernière épreuve. Le parcours d’obstacle. Vous allez devoir utiliser tout ce qui a été appris pendant les cours en une fois. Pas de temps de concentration. Mettez-vous en ligne ici… Voilà! Vous allez courir jusqu’à cet arbre là-bas. Là, vous sautez la même hauteur que la dernière fois au-dessus de ces troncs. Vous courez la même distance qu’au début. Et enfin, vous sautez dans l’autre arbre où vous traversez le fil. Tous les coups sont permis, tant que vous ne blessez pas les autres. Vous avez le droit de pousser, frapper, faire des croche-pieds, etcetera… C’est une course. Seuls les dix premiers seront admis. Attention… Partez!>>
La bousculade commença. Alex prit rapidement de l'avance, évitant les gestes mesquins de ses adversaires. Mais il fut bientôt dépassé par Mary. Arrivée à l'épreuve de saut, elle s'élança magistralement mais les quelques secondes de répit qu'elle s'accorda après le saut permirent à Alex de repasser devant elle. Il avait sauté de la même distance que Mary, entendant au passage la chute de quelques uns. Seule une elfe se trouvait devant lui. Au moment de l'épreuve d'équilibre, il passa en tête mais comprit que c'éatait un piège. Il était plus facile de frapper quelqu'un qui se trouve devant vous. Ansi, l'elfe ne lui laissa pas ne seule seconde de répit et il fallut à Alex tout son talent pour lui échapper. Un troisième larron essaye également de le faire tomber. Mais tout à coup, ses deux adversaires tombèrent. Il vit alors Mary, sur le point de tomber après avoir pousser l'elfe. Aussitôt il tendit la main et la rattrapa. Ensemble ils passèrent la ligne d'arrivée, bientôt rejonts par ne horde d'élèves essouflés, dont Xan et Elenwë. Torias prit la parole au milieu des râles:
Torias: <<Bien… Nous avons nos dix sélectionnés. Désolé pour les autres. Vous êtes quand même assez forts, pour avoir été jusqu’ici. Mais vous ne l’êtes pas pour la suite. Au revoir.>>
Un rapide regard permit à Alex de voir les qualifiés. Elenwë semblait heureuse tandis que Kady...
Mary: <<Merci du coup de main.>> Alex: <<Merci à toi. Si tu ne m’avais pas débarrassé de cette punaise, j’y serais pas arrivé.>> Torias: <<Le cours est terminé. Au revoir>>
Exténués, ils allèrent directement dans la salle à manger. Ils retrouvèrent Thark et Krum. Alex réalisa alors que Thark avait disparu après la première épreuve. Aussitôt, il vit la mine soucieuse de ses compagnons.
Alex: <<Vous en faites une tête. Vous vous êtes disputés?>> Thark: <<Non. On a longuement réfléchit cet après-midi. Tous les deux, nous ne sommes vraiment pas trop doués. En physique on ne vaut rien, et en combat on s’en prend plein la tronche.>> Mary: <<Oui et alors?>> Thark: <<Alors? Il y a un bateau ce soir… Nos bagages sont faits. Nous quittons l’école.>>
A l'instant même, Alex se sentit extrêmement fatigué et oublia sa faim. Il n'était pas le seul. La plupart de ses camarades étaient dans le même cas. Thark se leva quelques instants plus tard.
Thark: <<Bon, c’est pas tout ça Krum… Si on veut pas rater le bateau, il s’agit d’y aller.>> Krum: <<Vous nous accompagnez?>> Alex: <<Oh tu sais! les grandes effusions sur les embarcadères, c’est pas vraiment mon fort. Bonne chance à vous deux.>>
Surtout déçu du départ de Thark, il n'en fis rien paraître et s'assit avec les trois filles. Il s'efforca tout de même de lancer la conversation.
Alex: <<Tu as l’air bien triste…>> Elenwë: <<Elle est arrivée douzième à la dernière sélection. Alors tu comprendras qu’elle n’est pas d’humeur à rigoler.>> Alex: <<J'en suis désolé pour toi Kady. Ah! Au fait, et toi, ça s’est terminé comment ? J’étais tellement essoufflé que j’ai pas vraiment vu…>> Elenwë: <<Dixième, de justesse…>> Alex: <<Ce qui est embêtant, c’est que maintenant qu’on à réussi on va devoir se farcir plus de cours que les autres.>> Mary: <<Zut ! J’avais pas pensé à ça. Il se fait tard… Allons nous coucher.>> Kady: <<Tu as raison, je tombe de sommeil.>>
Chacun alla rapidement se coucher. Et le lendemain, Alex se leva en espérant que la mauvaise nouvelle de la veille était juste un rêve.
Dernière édition par le Mer 14 Déc 2005 - 23:59, édité 3 fois | |
| | | vegeta-ssj2 Lecteur occasionel
Nombre de messages : 15 Localisation : planete vegeta Date d'inscription : 17/09/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Dim 11 Déc 2005 - 20:50 | |
| chapitre 4 : Zanku (Jusqu'à mercredi minuit) Zanku se réveilla assez tôt, a vrai dire, il n’avait pas su dormir tranquillement à cause de ça voisine de chambre qui parle pendant sont sommeil. Il avait bien pensé à lui envoyé un oreiller mais il ne voulait pas d’ennuie alors il s’abstint de toute forme de violence envers elle. Il devait être environ 6 heures et le soleil n’était pas encore levé. Il décida de rangé ces affaires dans l’armoire, l’armoire était en bois clair et lisse. A l’intérieur, il y avait trois étages et 4 tiroirs. Il y rangea ces affaires et se mit à dessiner. Il aimait dessiner, surtout des loups. Les loups étaient ces animaux favoris. Il se coucha sur son lit défait et se rappela quand il avait à peine 6 ans. Alors qu’il se promenait dans la forêt, il vit une louve blesser. Il essaya de la soigner mais en vain. C’était encore une jeune louve qui venait de passer à l’âge adulte. A coté d’elle, une hache d’orc était plantée dans le sol. Zanku : « Un orc ! » A coté de lui, dans un petit bosquet, un jeune loup d’environ quelque mois le regardait. Zanku approcha ça main de lui mais il fut mordu, sa canine rentra dans ça peau et une goûte de sang en sortir. Zanku attrapa alors le loup et le ramena dans son village. Il l’apprivoisa et il restèrent ensemble jusqu'à l’attaque de son village pendant lequel il fut tué en protégeant Zanku. Il fut sorti de ses pensées par le bruit de la cloche. « Déjà huit heures. » soupira t-il. « Alors bien dormi ? » Dit une voix derrière lui. C’était Youne qui était derrière lui. Zanku parti sans rien dire prendre son déjeuner. En entrant dans la salle, il fut prit d’un mal de tête tellement il y avait de bruit, mais sont estomac le rappela à l’ordre. Il s’installa donc tout seul à une table, il fut quelques fois dérangées par des élèves qui voulaient s’installer à cette table. Après cela, il alla à son cours. Le cours de physique, Zanku se demanda ce que ce tordu allait trouver comme épreuve. Arriver dans la cour intérieure, il vit à tronc passé par-dessus la muraille suivis d’un deuxième puis d’un troisième. « Bonjour » dit Torias, satisfait de l’effet obtenu « Aujourd’hui, deuxième épreuve. » « Comment ça, deuxième épreuve ? » Lança un élève. « Oui, deuxième épreuve de sélection ! » « Encore une sélection ? » Fit un autre élève, surpris. « Oui, d’autres vont être éliminés. » Répliqua Torias. « Ca me rappelle un jeu, mais je sais plus quoi. » Dit un autre élève. , Poursuivant presque pour lui seul « Il y avait plein de gens dans une maison, et petit à petit, ils se faisaient éliminer. Le dernier gagnait plein d’argent. Et tout le monde sur la planète pouvait les voir grâce à une boîte magique. » « Tu délire, ça peut pas exister. Et puis personne ne s’y intéresserait, en plus. » Répondit son compagnon. « T’as raison, j’ai du rêver. » « Pour cette épreuve, vous allez devoir sauter ! » Expliqua le professeur. « C'est-à-dire ? » L’interrompit un druide. « C’est simple… » Quelqu’un sauta alors aussi par-dessus la muraille atterrissant lui aussi sans effort. C’était Grull ! Toujours avec le même sourire sadique, il entrepris de monter un accessoire de saut improvisé à l’aide des arbres. Sans aucun effort apparent, il planta d’abord deux de ceux-ci dans le sol et posa le troisième en équilibre sur les branches des deux autres. Celui-ci tenait par miracle et les branches fléchissaient sous le poids. « Merci de votre aide. » Lança Torias. Grull ne dit mot, il s’en alla tout en fixant sournoisement les élèves de ses yeux sadiques. Mary se dit qu’un jour elle lui renverrait son sourire dans la gorge. « Voilà. Vous devrez sauter au-dessus de ça. » Expliqua Torias en préambule. « Mais, ça fait au moins douze mètres ! » S’exclama un élève interloqué. « Vous trouvez ça trop bas ? » Répondit narquoisement le professeur « Non, non ! » S’exclamèrent plusieurs élèves en même temps. « Bien. Alors comme la dernière fois. Vous vous concentrez, puis par ordre alphabétique. » Le premier se nommait « Alex », après s’être concentré, il réussi un saut magnifique. Quelques élèves s’essayèrent ensuite et peu réussissait à franchir l’obstacle. Une élève nommée Mary fit un magnifique saut mais une fois en l’air, elle parut déstabiliser et retomba mal. Puis se fut le tour de Zanku qui après un temps de concentration passa le tronc sans trop de difficultés. Ayant le cours de combat après il décida de se promener. Il faisait beau alors il s’assis contre un arbre et s’endormi. Il fut réveiller par les élèves qui revenaient du cours de combat, il alla alors dans sa chambre et rendormi. | |
| | | Vegevek Dévoreur de fictions
Nombre de messages : 420 Age : 33 Date d'inscription : 25/10/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Dim 11 Déc 2005 - 23:51 | |
| Chapitre 3 : Sahara (Jusqu'à vendredi matinée) Sahara venait de se réveiller dans l’infirmerie. Elle y est rester pendant deux jours. Vendredi matin, elle était en pleine forme. Tout le monde lui posait des questions et plein d’autre chose. Sahara n’allait plus au cour de physique. Elle avait malheureusement échoué au deuxième test. Ce n’étaient pas si grave. Elle allait à la place a la fontaine d’eau voir s’il y avait eu du changement. Sahara s’approchait de la fontaine quand elle vit une petite serrure qui avait la forme de plusieurs triangles coller l’un contre l’autre. Ceci l’intriguait. Si c’était une porte ? Elle mit sa main dessus et une sorte d’écran invisible protégeait la serrure. Tout a coup, le directeur fit sursauter Sahara, ce qui la mit dans un malaise incroyable. Tarim : Toujours ici Sahara ? Tu ne vas pas au cour de physique ? Sahara : Non monsieur. J’ai échoué au test de monsieur Torias. Tarim : Alors vous aller vous rattraper au cour de combat j’espère. Sahara : Non monsieur. Je trouve que les cours de combat ne me serviront à rien. Tarim : Vous croyez ? Et si cinquante Gobelins vous entourent, vous faites quoi ? Sahara : Sous votre respect monsieur, un sort serait plus approprié... Tarim : C’est ce que je voulais entendre. Peut importe, qu’est ce que vous faites ici ? Sahara : Je regardais la fontaine et j’ai trouvé une serrure. Tarim : Je vois... Vous feriez mieux de l’ignorer, ce n’est rien. Hum... Vous pouvez venir dans mon bureau ce soir ? Sahara : Et pourquoi ? Tarim : Pour te poser quelques questions, c’est tout. Sahara : D’accord. Et il en fut ainsi. Le directeur repartit dans son bureau et Sahara continuait de regarder la serrure. Quand il commençait à faire nuit, elle partit rencontrer de nouveau le directeur. Mais quand elle allait partir, une voie se faisait entendre su sol. C’était la même que la dernière fois sauf qu’elle semblait plus grave. Sahara s’agenouillât et commençait à écouter. ??? : Je t’ai dit qu’on se retrouverais, alors viens a moi... Sahara : Qui es-tu ? ??? : Viens... Sahara : Comment ? ??? : La serrure... Sahara : Je ne peux pas l’ouvrir, il faut une clé ! ??? : Imagine la... Pense y comme il le faut, imagine la rentrer dans la serrure, imagine... Sahara fermait alors ses yeux et elle imaginait une clé très grosse rentrer dans la serrure. De petites gouttes de sueur tombait sur son visage et tout a coup, la fontaine devint une sorte d’escalier de pierre. On ne pouvait pas voir le fond sans torche. Sahara fit apparaître une flamme sur son bâton. Elle descendit et la fontaine se transformât comme avant laissant Sahara s’aventurer seul dans le noir. Elle traversait maintenant un corridor assez étroit, avec des tableaux un peu partout. A la lumière, on pouvait voir le visage des anciens élèves de l’école. Après une longue marche, une porte se dressait devant elle. Elle avait la même serrure que celle de la fontaine, ce qui permit à Sahara de passer sans trop de difficulté même si ce pouvoir demandait beaucoup d’énergie. Quand elle ouvrit la porte, Il n’y avait pas de sol. Seulement des étoiles. La salle formait une sphère gigantesque. Sahara fit un petit sursaut mais elle remarquât alors un pond se former. Elle marchait alors dessus et au loin, une étrange silhouette de forme humanoïde venait de se dessiner. Sahara continuait d’approcher et elle pouvait admirer le visage d l’homme. Ces longs cheveux de couleurs platine se rendait jusqu’à c’est épaules, il porte une armure noir avec un seule épaulette, une épée du style katana est accrocher a sa ceinture, sa peau est aussi blanche qu’une craie et ses yeux sont rouges. ??? : Tu es venue. Sahara : Qui es-tu ? ??? : Sa n’a pas d’importance, je te présente le Staria, c’est mon monde que j’ai crée. Sahara n’osait pas répondre. L’homme mystérieux s’approchait d’elle en marchant doucement. Il lui jeta un regard glacial qui la mit évanouit. Lorsqu’elle se réveilla, elle se retrouvait devant la fontaine couchée au sol. | |
| | | Kiddy Modérateur et WebDesign
Nombre de messages : 2316 Age : 70 Localisation : Belgique - Bruxelles Date d'inscription : 16/09/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Mar 13 Déc 2005 - 0:25 | |
| Chapitre 7 : Mary (Jusqu'à vendredi midi) L’eau était glaciale. Mary nageait maintenant sous l’eau se forçant à penser à autre chose. Elle se remémora son arrivée à l’école, les griffons de pierre dont un semblait tellement vivant, Eléa l’infirmière qui avait servi d’hôtesse d’accueil « Bien gentille cette fille » se dit-elle « et tellement doué pour les soins. » Il y avait aussi Xan, cet élève si renfermé mais tellement doué. « Tiens au fait… Où a-t-il bien pu passer celui-là ? » pensa-t-elle. Elenwë, sa compagne de chambre si mystérieuse et tellement attentionnée. Et puis il y avait cet Alex… Ce garçon était gentil, aimable et bien poli, mais ne répondait pas à ses avances. Il lui plaisait cependant beaucoup mais paraissait tellement distant. Il est vrai qu’il y avait Kady qui n’était pas insensible à ses charmes. Du moins était-ce l’impression qu’elle se donnait. Elle se demanda quelle distance elle avait bien put parcourir. Deux cents mètres peut-être. Elle se sentait bien ; son cerveau était toujours oxygéné et elle pensait pouvoir parcourir la même distance avant de manquer d’air. Elle repris le cours de ses pensées. Elle revoyait sa chambre : Cette nuit là, elle fut réveillée par des hurlements. Cela venait d’en bas Elle revit sa mère accourant dans la chambre, une hache plantée entre les omoplates « Fuit ma chérie. Court ! Ne t’arrêtes pas » Ce furent ses derniers mots. Elle sauta par la fenêtre. Des bruits horribles lui parvenaient des maisons voisines. Certaines brûlaient, d’autres n’étaient plus que cendres. Elle courut vers la forêt toute proche. Elle manquait de souffle mais continuait à courir, sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’elle se sente à l’abri. Plus tard, lorsque les bruits se furent tus, elle revint lentement vers la maison, sa maison. Celle-ci n’avait pas été incendiée, seule la porte fracassée indiquait qu’un drame s’y était produit. Elle entra d’un pas incertain, effrayée de ce qu’elle allait découvrir. Elle vit son père couché au pied de l’escalier, sans vie. Une marre de sang s’étendait jusqu’au milieu de la pièce. Mais où était donc passée sa tête ? Soudain elle la vit, empalé sur un pieu, au milieu de l’escalier. Il fallait qu’elle monte, elle devait retrouver son frère : peut-être avait-t-il survécu ? Passant à côté du pieu, qu’elle n’osait détailler davantage, elle eut une nausée, pas de ces nausées qu’on a lorsqu’on s’est gavé de chocolat, une véritable nausée. Elle renvoya instantanément son repas de la veille, prise de convulsion et de tremblement et resta là, dans l’escalier, à se remettre de sa terreur. Il fallait monter, trouver son frère. Elle s’avançait dans le couloir : dans sa chambre, au pas de la porte, sa mère gisait sans vie ; elle ne s’attarda pas. Plus loin, la chambre de son frère était ouverte ; s'approchant, elle le vit. Il était collé au mur, à côté du lit, les mains et les pieds cloués par des flèches. De son torse jaillissait une plaie béante, à jamais ouverte sur le cœur. Son regard était incrédule, semblant dire : « Pourquoi ? » Oui pourquoi ce massacre gratuit ? C’était l’œuvre des Orcs; elle en était, à présent, certaine. Elle s’assit sur le lit et pleura, tout son saoul. Elle suffoqua et bu la tasse… Il ne fallait pas qu’elle oublie la réalité. Combien de mètre avait-elle bien pu parcourir ? Elle n’en savait plus rien mais se sentait capable de continuer. Elle retourna dans ses songes. Les lueurs du jour pointaient à l’horizon lorsqu’elle sortit enfin de sa torpeur. Il fallait qu’elle enterre ses proches, maintenant, pour ne pas devenir folle. Elle se mit à la tâche sans tarder à l’aide d’une pelle et d’une pioche qu’elle avait trouvées dans la cave. Lorsque la sépulture fut assez large et profonde pour les trois corps, elle se hissa hors du trou et regagna la maison. Il fallait qu’elle finisse le boulot, elle ne pouvait et ne voulait compter sur personne. C’était sa croix et il fallait qu’elle en vienne à bout. Elle s’y mit sans y penser, poussant, tirant suffoquant parfois à cette tâche si inhumaine pour une enfant. La terre fraîchement creusée recouvrait à présent la tombe improvisée et elle s’assit songeuse. Sa résolution était prise : Toute sa vie elle traquerait ces êtres qui lui avaient ôté son enfance. Elle n’aurait de repos que lorsque le dernier meurtrier aura péri de sa main. Mais avant, il fallait qu’elle devienne forte et puissante. Elle se rappela cette école où on envoyait les mages, sorciers et guerriers en tout genre pour apprendre de nouvelles techniques. Il fallait qu’elle s’y rende et fit le serment devant la croix qu’elle venait de poser qu’elle n’en sortirait que lorsqu’elle serait capable de tuer tous les coupables de ce massacre. Mary revint soudain à la réalité. Elle manquait d’air et il fallait regagner la surface. Soudain elle se sentit attirée vers le fond. Une force inconnue l’empêchait de remonter et elle sombra dans l’inconscience. Tout s’embrouillait maintenant, elle revit sa mère lui souhaiter son anniversaire. Il y avait toutes ses amies qui lui faisaient la fête. Le gâteau tanguait dangereusement dans la pièce, menaçant à tout moment de renverser les huit bougies qu’il portait fièrement. Et puis tout devint noir… Mary revint à elle en toussant et crachant l’eau que ses poumons n’avaient pas manquée d’avaler. Au-dessus d’elle se tenait Torias, le visage blême. --« Mary ! Ca va ? Réponds-moi ! » disait le professeur. Les élèves l’entouraient et avaient l’air content qu’elle ouvre les yeux. Cela faisait maintenant près d’une demi-heure que Torias s’activait à la ranimer. Elle entendit Alex qui disait : --« C’est une chance que j’étais juste derrière elle… Je sais pas ce qui lui est arrivé, elle a voulu remonter à la surface et elle avait beau se débattre, c’est comme si un poids de 100 kg l’entraînait au fond. » --« Une chance que nous étions presque au bord ! » constata Elenwë. --« Oui une chance » fit Torias, poursuivant : « Mais qu’est-ce qui lui a pris à cette petite conne de tenter de traverser sans respirer ? » Mary ne dit rien, mais dans le lointain, elle crut apercevoir Mademoiselle Liune qui les observait. Puis la fenêtre fut fermée. Elle se redressa et s’assis. Malgré la couverture qui l’enveloppait, elle tremblait de froid. Réaction probable à son accident. Elle eut une frayeur rétrospective en pensant à ce qui lui était arrivé. Mais elle était certaine d’une chose : Quelqu’un – ou quelque chose – avait tenté de la faire disparaître et si elle voulait rester en vie, il fallait qu’elle se tienne sur ses gardes. Torias reprit la parole : --« Le cours est terminé. Je vais emmener Mary à l’infirmerie pour un petit examen. Bon appétit à tous. » Mary tenta de refuser mais le professeur sut se montrer persuasif et elle le suivit contre son gré. Arrivée à l’infirmerie, elle fut examinée par une autre infirmière. --« Eléa n’est pas là aujourd’hui ? » demanda-t-elle. --« Non elle est absente pour l’instant… Elle a dut se rendre en ville pour une affaire personnelle. » La réponse n’était pas franche. On lui mentait ou on omettait de lui dire la vérité. Le check-up fut rondement mené. Mary ne souffrait d’aucunes séquelles de sa noyade. Elle était en pleine santé et pouvait réintégrer les cours. Elle prit congé de l’infirmière et se rendit dans sa chambre. Elenwë s’y trouvait et semblait inquiète. Lorsqu’elle vit son amie, son visage tenta un sourire. --« Mary, déjà de retour ! Alors cet examen ? » --« Rien de spécial, je suis en pleine forme » répondit-elle ajoutant « Mais tu as l’air bizarre… » --« Oh ! c’est rien » --« Ne me prends pas pour une demeurée… Qu’est-ce qui te tracasse ? » --« Rien… je t’assure… Oh ! Et puis merde ! Tu t’en rendras bien assez vite compte. Ce matin, ta noyade c’était pas un accident ! » --« Oui, ça je m’en suis rendu compte. Je n’arrivais pas à remonter… Comme si on me tirait par les pieds. » Et Elenwë raconta qu’elle avait ressentit une force mystérieuse pendant que Mary se noyait. Une volonté psychique très forte s’était manifestée hantant les eaux du lac. Elenwë était bien incapable d’en définir la provenance, mais tout en nageant vers Mary, qu’elle sentait en danger, elle s’était attacher à contrer les effets de cette pensée qu’elle sentait maléfique. Elle poursuivit : --« J’ai vu Alex plonger devant moi et j’ai de suite su qu’il t’avait trouvé. Lorsque je suis arrivé à sa hauteur, il venait de te remonter sans vie. Nous t’avons alors ramené au bord. » --« Et cette chose… Tu as localisé sa provenance ? » --« J’ai perdu le contact pendant qu’on te remorquait. Tu es restée près d’une demi-heure sans connaissance. Mais pendant ce temps, j’ai remarqué plusieurs fois que Liune nous observait. » --« Oui, je l’ai vue à sa fenêtre en revenant à moi. » --« Bizarre… Serait-ce possible que Liune… » Elenwë se tut. --« Que voulais-tu dire » lança Mary qui restait sur sa fin. --« Rien, je pensais à quelque chose… Mais c’est impossible ! Tu n’as pas faim toi ? » répondit Elenwë. --« Si mon estomac gargouille ! Allons manger, je meurs de faim. » Sans plus tarder, elles descendirent au réfectoire. Alex et Kady étaient déjà assis et en grande conversation. Thark déboula dans la salle juste derrière elles. --« Ô là les filles » lança-t-il, marmonnant : « J’aurais pas du expédier Krum hier… C’est que je commence à m’ennuyer tout seul quand y a pas cours ! » | |
| | | naruto Drogué de fic + Membre Actif +
Nombre de messages : 2586 Age : 34 Localisation : Angers, Maine-et-Loire Date d'inscription : 04/10/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Mer 14 Déc 2005 - 20:07 | |
| Chapitre 4 : Haku
(Jusqu'à mercredi fin d'après-midi)
Pour la première fois depuis mon entrée à l'école, j'atteris dans un autre endroit que j'avais jamais vu. Je me réveillai dans une chambre encore plus belle que celle de l'école. Celle-ci contenait plusieurs chandelles d'une grande valeur semble t-il car elles étaient sur le plus des bureaux. Celui-ci était un bois d'une rare beauté, tout était taillé sans une seule erreur. Les autres bureaux étaient eux aussi magnifique mais moins que l'autre. Les murs étaient fait tout en marbre blanc d'une splendeur plus grande encore que la porte principale de l'école. En rajoutant de magnifiques tableaux en plus, la chambre devait couter des milliers de pièces d'or. Mais un tableau m'avais intrigué car sur celui-ci se trouvait trois personnes: un homme élancé avec un beau physique, une jeune femme trés belle aux cheveux blonds ressemblant à de l'or et bouclés, et prés d'elle se trouver un enfant d'environ une quinzaine d'années: ce qui me frappait le plus c'est qu'il ressemblait à moi... Une explosion retentit et je me réveillai dans mon lit surpris et effrayé. Aussitot Hébus se réveilla et tourna la tête en direction de moi, il se demandait ce qui a pu se produire. Je lui fis signe de se rendormir et il comprit. Cependant, ce rêve ressemblait tellement à la réalité que j'aurais voulu la suite. J'avais tellement de questions à me poser mais une seule était la plus importante pour moi: qui était ce garcon sur le tableau ? Est-ce que c'était moi ou quelqu'un d'autre ? Je me rendormis et ce rêve ne revint pas. Plus tard, Je me réveillai encore mais pour une autre raison: le réveil s'était allumé. Je me levai avec difficulté que Hébus commencai déja à s'habiller.
-Hébus: Bien dormi ? D'une voix agréable. -Haku: Oui ca va et toi ? -Hébus: Que c'est-il passé cette nuit ? -Haku: J'ai fais un rêve trés réel. -Hébus: Tu sais la plupart des rêves sont réalistes. -Haku: Je le sais aussi mais je croyais vraiment que j'étais vivant dans le rêve. -Hébus: Ca arrive aussi, ne te fais pas d'illusion. -Haku: Je vais t'expliquer et tu verras que c'est pas un rêve comme les autres.
Nous partions nous laver et je lui racontai ce qui c'était passé dans le rêve, toutefois Hébus n'approuvait toujours pas mon opinion. Le reste ce passa comme les autres jours, on déjeuna et on se prépara pour le deuxième cours de physique. Hébus me raconta que le cours allait être dur: une deuxième épreuve m'attendait. Je fus surpris car je pensait qu'avec une épreuve on pouvait rester mais en fait non. Il m'expliqua que l'année dernière ce fut de grimper un mur de plus de vingts mètres tout en courant et sans les mains. Je savais quoi dire car l'épreuve semblait vraiment difficile. Il nous restait une heure avant le cours, je décidai de faire un pré-entrainement avant le cours qui devait être trés difficile. Je fis signe à Hébus que je reviendrai dans plusieurs minutes. Je me mis à courir et je mis moins de dix minutes pour faire le tour du collège. En chemin, je vis un cerf à l'endroit où un monstre m'avait attaqué quand j'avais couru la première fois. J'aimais bien les cerfs: celui était d'une belle couleur marron et on pouvait s'apercevoir que c'était un male. Quand il me vit courir, il partit effrayé de ma présence. Quand je revins vers Hébus, celui fut surpris de me voir aussi rapidement faire le tour du collège. Il restait un peu moins de cinquante minutes avant le début du cours, et je demandai à Hébus d'aller au cour en avance: ca ferait une meilleure impression. Il accepta joyeusement et quand nous arrivames, personne n'était sur les lieux.
-Hébus: Bon va falloir attendre les autres élèves et le professeur. -Haku: Oui va falloir trouver une occupation en attendant. -Hébus: Oui mais j'en ai aucune: à part se reposer. En souriant. -Haku: Oui reposons nous vu le cours que l'on va avoir...
Puis je m'assis sur l'herbe: je m'apercus en m'asseyant du matériel sur le toit. Je fis signe à Hébus de regarder.
-Haku: C'est quoi à ton avis ? -Hébus: Je pense que c'est la deuxième épreuve que je t'ai parlé.
Pendant plusieurs minutes, on se reposa à l'épreuve la plus dur depuis le début des cours. Trentes minutes plus tard, des élèves arrivèrent par gouttes, le professeur Torias arriva toujours en souriant. Et suivant plusieurs minutes, une trentaine d'élève arriva: ceux qui avaient passé la première épreuve.
-Torias: Bien tout le monde est là ? Bien aujourd'hui nous allons faire la deuxième épreuve éliminatoire en physique: il ne restera je pense qu'une dizaine d'élèves. La dernière fois c'était la vitesse, aujourd'hui vous devrez sauter. -Elève: Sauter mais sauter quoi ? -Torias: Vous allez sauter sur ca ! En tournant la tête.
Quelqu'un sauta: ce fut le professeur Gruul. Celui-ci ne forca pas dans son saut. Puis il prit deux branches et il mit une troisième en équilibre : ce qui fit pencher les deux autres. Aprés avoir fini son travail, il se mit à regarder les élèves d'un sourire sadique bien connu maintenant.
-Torias: Merci Gruul de votre aide !
Celui-ci partit sans un mot en jetant un regard de meurtre.
-Torias: Voila ce que vous devrez sauter. -Elève: Mais ca doit faire douze mètres au moins ! Abasourdi. -Torias: Oui tu as raison c'est trop bas on va le monter encore plus. -Elèves: Non, non c'est trés bien comme ca ! Pris d'une panique. -Torias: Voila maintenant vous devrez utiliser cette énergie dont je vous ai parlé lors du dernier cours. Maintenant je vous souhaite bonne chance et vous passerez par ordre alphabétique.
Une tension s'installa alors dans les élèves: savoir qu'il faut réussir sinon on ne suit plus le cours, c'était trés stressant.
-Hébus: Cette année ca a changé mais j'avais raison: il y a bien une deuxième épreuve. -Haku: Oui je pense pas que j'y arriverai cette fois-ci: va falloir me surpasser. -Hébus: Oui mais ne pense pas que j'y arriverai facilement! Ca va être trés dur pour moi aussi.
Sur ces mots, un premier élève s'avanca: c'était le fameux Alex. Il réussi sans difficulté. Plusieurs élèves s'illustrèrent dont Mary elle aussi trés forte à mon gout. Vint le tour de Hébus: il sauta haut mais pas assez car il était au même niveau que le but décrit. Cependant il passa de justesse et rejoignit le groupe d'élèves qui avaient réussi.
-Torias: Haku c'est ton tour !
Je me concentrai alors une nouvelle fois et je pris mon élan et sauta le plus haut que je pouvais: l'énergie vint de nouveau mais en plus grande quantité. Je commencai à voir le résultat de mon entrainement: j'était presque à la hauteur du but fixé. Peu de secondes plus tard, j'atteignis une hauteur plus grande que les branches de bois: je foncai droit sur les branches de bois. Je fis alors un réflexe sans le vouloir: un salto avant ce qui me permis de me rétablir debout de l'autre coté en ayant passé les branches.
-Torias: Assez bonne prestation. Accepter !
Je fus surpris d'avoir réussi: je rejoignai Hébus en étant assez fier de moi. Je regardai les autres et un seul retint mon attention: Xan un autre élève fort, réussit sans trop de difficulté mais en se cassant un bras se qui me surpris. Le cours finissa avec une dizaine de personne prise pour le prochain cours.
-Haku: J'ai réussi : je suis trop content. -Hébus: Moi aussi : c'est génial, tu vas faire ton tour du collège? -Haku: Oui et c'est la dernière fois que je le fais: demain je ferai un truc plus dur. -Hébus: Tu m'expliqueras demain alors ? -Haku: Oui bon à dans quelques minutes ! -Hébus: Oui à tout à l'heure.
Je fis de nouveau mon entrainement et il me fallu plus de temps car j'étais épuiser de ma prestation d'avant. Je rejoignis Hébus dans le dortoir puis nous discutames de plusieurs choses. La journée termina dans une bonne ambiance: nous attendions le prochain cours de physique avec impatience. | |
| | | Kiddy Modérateur et WebDesign
Nombre de messages : 2316 Age : 70 Localisation : Belgique - Bruxelles Date d'inscription : 16/09/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Ven 16 Déc 2005 - 0:47 | |
| Chapitre 8 : Mary (Jusqu'à vendredi minuit) Ils s’installèrent à table. Subitement Alex et Kady, pourtant en grande conversation s’arrêtèrent de causer. Seul Thark continuait à grommeler dans son coin des phrases incompréhensibles. A première vue, il regrettait sincèrement d’avoir si courtoisement raccompagné Krum vers la sortie. --« De quoi parliez-vous ? » dit Mary à l’attention d’Alex « On dirait que c’est notre arrivée qui vous gène ? » --« Et de quoi veut-tu qu’on cause ? C’est bien toi que j’ai repêchée ce matin. Imagines que je n’avais pas été derrière toi… » répliqua Alex. --« Oui bon, n’en fais pas un drame ! Je suis toujours vivante ! » --« Encore une chance ! Tu me vois annoncer à tes parents que tu t’es bêtement noyée ? » Un silence lourd plana soudain sur la table, embarrassant la petite assemblée ; même Thark s’était arrêté de marmonner tout seul : Deux larmes s’étaient mises à couler des magnifiques yeux verts de Mary. Elle prit son mouchoir et se moucha. Alex rompit le premier le silence, comme pour s’excuser : --« J’ai dis une connerie ? » --« Tu ne pouvais pas savoir… A ce que j’ai cru comprendre, Mary n’a plus de parents. » répondit Elenwë. --« De toute manière, il faudra que j’en parle un jour » fit Mary qui avait retrouvé son calme. « Mais mangeons d’abord, toutes ces émotions m’ont donné faim. Je vous raconterai toute l’histoire après le repas. Si je me trompe pas, c’est un cours de combat cet aprè’m.» --« Ouais ! » s’exclama Thark « Et j’ai pas du tout envie d’y aller. Pas le moral aujourd’hui. » Ils mangèrent en silence. Par moment, Mary percevait des bribes de conversations provenant des tables voisines. Il semblait que son accident de ce matin commençait à faire le tour de l’école. « Bonnes ou mauvaises, les nouvelles vont vite ici. » se dit-elle. Lorsqu’ils eurent fini leur repas, Mary prit encore quelques instants avant de commencer à raconter son histoire. Pas qu’elle tenait à faire durer le suspense, mais juste qu’elle veuille pouvoir parler sans être interrompue par des crises de larmes intempestives. Elle se remémora point par point l’épisode dramatique de la mort de ses parents, repassant en revue tous les détails et s’assurant qu’elle pourrait les conter sans inonder son mouchoir. Elle prit enfin la parole : --« Je vais vous raconter mon histoire mais je vous préviens, je ne tiens pas à vous raconter uniquement les épisodes morbides de celle-ci. Alors ce sera toute ma vie depuis ma naissance jusqu’à mon arrivée à l’école C’est à prendre où à laisser. » --« Vas-y, nous t’écoutons ! Vide ton cœur maintenant, tu te sentiras bien mieux après. » fit Kady. Alex et Elenwë acquiescèrent, eux aussi se rendait compte que Mary serait enfin soulagée si elle pouvait parler de son malheur. Ils n’avaient de toute manière rien de bien spécial à faire cette après-midi. Thark s’était rapproché : Il aimait bien les histoires surtout celle qui finissait mal et ne voulait surtout pas en perdre une miette. Il renchérit : --« Va-y Mary, raconte, ça te fera du bien… » Et Mary commença son récit : --« Mon père, qui s’appelait David était fils de fermier. Un jour, à une fête locale, il rencontra ma mère – celle-ci s’appelait Maranwë et était elfe-sylvestre – et malgré que tout les séparent, il en tomba follement amoureux au point qu’il la prit en mariage. Je mis longtemps à venir au monde, pas que mes parents ne désiraient pas d’enfants, mais chacun savait qu’en procréant, ma mère perdrait son immortalité et se mettrait à vieillir. Et cela, c’est ce que mon père redoutait le plus : Il ne voulait pas que par sa faute la beauté de ma mère se ternisse et qu’elle dépérisse comme un vulgaire mortel. Cependant, l’amour fut le plus fort et finalement, ils se décidèrent à faire un enfant. Deux ans après ma naissance, les parents de papa sont morts accidentellement, lui laissant en héritage une ferme dans une petite ville du sud de la province. Mon père, qui venait de se retrouver sans travail sauta sur l’opportunité et décida de reprendre la ferme et son élevage. C’est là que naquit Guilliam car lors du déménagement, maman attendait un nouveau bébé. Pour mes parents, ce fut un don du ciel, car après ma naissance, le mage que ma mère avait consulté lui avait prédit qu’elle n’aurait plus d’autre enfant. Pour moi, ce fut l’enfer : Un marmot toujours en train de chialer et de courir dans vos pieds. C’était pas pour moi ! Je me préférais « fille unique ». Enfin, avec le temps, j’appris à apprécier Guilliam… Même si l’on n’arrêtait pas de se chamailler, je l’aimais et prenait sa défense chaque fois que d’autres enfants l’attaquaient. Nous passâmes ainsi la plus grande partie de notre enfance, n’arrêtant pas de nous disputer pour un oui ou pour un non, mais quand mon frère avait des ennuis, il savait qu’il pouvait toujours compter sur sa sœur et tous comptes faits, je pense que nous nous entendions comme cul et chemise. » Mary s’arrêta de parler, pour reprendre son souffle mais surtout, pour s’assurer que son récit avait une audience attentive. --« Pourquoi tu t’arrêtes » fit le nain poursuivant : « Elle nous intéresse cette histoire, continue ! » Elle poursuivit : --« Nous vécûmes heureux pendant mes dix premières années. La région était belle et j’aimais chevaucher les juments de la ferme. Il faut vous dire que mon père élevait principalement des chevaux qu’il vendait aux cavaliers de passage. Avec maman, nous faisions aussi de magnifiques promenades en forêt. Je dois admettre qu’elle s’y connaissait grandement en plantes et herbes médicinales et elle n’arrêtait pas de nous nommer toutes les variétés que nous trouvions au hasard de nos pérégrinations sylvestres. Et puis, vers mes huit ans, maman m’apprit à tirer à l’arc. Elle était très douée et arrivait à abattre un pigeon en vol à cinquante mètres de distance. Moi je me débrouillais pas mal, mais la grandeur de mon arc ne me permettait pas de tirer d’aussi loin. Cependant, à moins de vingt mètres, je plaçais la flèche au centre de la cible à chaque fois. C’est après mon dixième anniversaire que les ennuis commencèrent : A plusieurs reprises, des bandes d’orcs descendaient dans notre vallée pour voler et piller sur nos terres. Les premières fois, ils étaient peu nombreux et les villageois qui étaient très courageux les mettaient en déroute au prix de lourdes pertes. Mais à chaque razzia qu’ils entreprenaient, ils se faisaient plus nombreux et nous sentions que bientôt nous ne pourrions plus les contenir. Mon père savait qu’il fallait quitter le pays, mais pour aller où ? Si nous partions, nous perdrions tout et la décision était lourde de conséquence. Au début de l’année, avec le printemps qui arrivait, nous fûmes attaqués une nouvelle fois et en pleine nuit… » Et Mary poursuivit son récit, essayant de garder son calme et de ne pas pleurer. Pourtant les évènements de cette nuit là lui était pénible à raconter. Mais elle tint bon, relatant en détail le massacre auquel elle avait assisté. Ses auditeurs étaient suspendus à ses lèvres, n’osant prononcer une parole de peur de l’interrompre. --« Et c’est devant la tombe de mes parents que je fit le serment solennel de les venger et de tuer tous les orcs qui avaient participé à ce massacre. Ma décision était prise : J’irais m’inscrire dans une école de guerriers et j’apprendrais tout ce qui me permettraient de pouvoir les vaincre. Rapidement, je rassemblais le peu d’affaire qui pourraient me servir pour mon voyage. Papa avait creusé une cache dans la cave de la maison. Dans celle-ci était planqué toutes nos économies, par chance il me l’avait montré, comme s’il prévoyait ce qui venait de se produire et les orcs ne l’avaient pas découverte. Je raflais tout ce qu’elle contenait – dont quelques pièces d’or - et pris la route du nord. Et c’est ainsi que je me retrouve parmi vous, à m’entraîner pour devenir puissante et forte. » Mary terminait son récit les yeux humides, épuisée mais soulagé d’avoir pu en parler à ses amis. Ceux-ci étaient interloqués : Comment tant de malheur avait bien pu arriver à une si jeune enfant ? Ils mirent quelques minutes avant de prononcer le premier mot. Ce fut Thark qui parla d’abord, une larme à l’œil démontrait que le récit l’avait ému : --« Eh bien ! En voilà une si horrible histoire… J’ai déjà entendu pas mal de récits de pillages et de massacres mais le tien me va droit au cœur… Et je ne sais que dire. » --« C’est vrai » fit Alex « Moi j’ai encore mes parents, je n’ose imaginer la réaction que j’aurais s’il devait m’arriver un tel malheur. » --« Allons nous promener. » lança Kady « On manque d’air ici ! » Ils se levèrent et sortirent de la salle à manger. Il était déjà quatre heures. Personne ne s’était vraiment rendu compte que le récit avait duré si longtemps. Dehors le temps était maussade : Il ne pleuvait pas mais le ciel menaçant était couvert et de gros nuages noirs pointaient à l’horizon. Machinalement ils se dirigèrent vers le portail. Arrivé près de celui-ci ils firent un constat surprenant : Un des griffons, toujours le même n’était pas sur son socle ! Ils se regardèrent perplexe. --« Je me demande où il peut bien être » dit Mary. --« Faisons le tour de l’enceinte. » proposa Alex « J’aimerais bien découvrir par où le cerf peut bien passer. » --« Tu as raison, tant qu’à faire, voyons si nous trouvons une autre issue. » répondit Elenwë. Ils se mirent à marcher le long de la muraille, inspectant chaque endroit qui leur paraissait suspect. Ils savaient qu’ils avaient plus de chance de retrouver une aiguille dans une meule de foin mais continuaient à longer le mur. S’ils ne découvraient rien ça leur ferait une promenade. Ils avaient parcouru près de la moitié du périmètre lorsqu’ils le virent : Le cerf était là ! A cent mètres tout au plus, partiellement caché par le brouillard qui tombait. Sans bruit, ils s’en approchèrent. Tout doucement, en prenant garde à rester face au vent pour ne pas éveiller les sens de l’animal. Ils étaient maintenant à moins de cinquante mètres et celui-ci continuait à brouter paisiblement quand soudain une ombre se profila au-dessus d’eux les forçant à se jeter par terre pour se protéger. Mary n’en croyait pas ses yeux : --« C’est le griffon du portail » chuchota-t-elle « Que peut-il bien vouloir au cerf ? » --« Tu as raison ! C’est bien lui ! L’autre fois, au cours de magie, je l’ai vu voler en regardant par la fenêtre, mais j’ai cru à une hallucination…» Alex avait parlé sans se contenir et avait, semblait-il, été entendu… Le griffon poussa un avertissement d’une voix gutturale et immédiatement le cerf sauta sur son dos. Déployant ses ailes, il pris son envol en direction de la forêt. --« On cherchait un passage… Y a pas de passage ! Il s’envole avec le griffon, c’est tout ! Le mystère est donc résolu » constata le nain. --« Résolu ? Et l’entente amicale entre un griffon de pierre et un cerf de chair, tu appelles ça comment ? » répliqua Alex, poursuivant « Il doit y avoir une solution à cette énigme… » La nuit commençait à tomber et par-ci par-là le flash d’un éclair illuminait les bois. Un grondement plus prononcé que les autres les fit soudain sursauter. A l’évidence, l’orage se rapprochait et serait bientôt sur eux. Ils se regardèrent et se mirent à courir vers l’entrée du château. La bourrasque les rattrapa et ils se firent copieusement doucher. Arrivés dans le hall, ils furent surpris de constater qu’il était six heures passées. Il était presque temps de souper. Leurs vêtements étaient détrempés et ils montèrent au quatrième pour se changer. --« On se retrouve au réfectoire ! » lança Mary. --« Ok à tout à l’heure » fit Alex. --« Tiens, au fait, tu ne m’as toujours pas dis ce qui s’était passé au cours de magie d’hier. » dit Mary à Elenwë en se rendant à leur chambre. --« Après souper on-en parlera » répondit-elle. Lorsqu’elle furent changées, elles retournèrent vers les escaliers pour rejoindre les autres et descendirent au réfectoire. Ils se mirent à table. Le repas n’était pas trop fameux ce soir, la soupe était froide et le reste insipide. Il fut vite terminé et Mary attendit impatiente qu’Elenwë lui raconte le cours de magie qu’elle avait loupé. Ni tenant plus elle lança à l’intention de sa compagne de chambre : --« Alors ? » --« Alors quoi ? » répondit celle-ci. --« Ce cours de magie… Tu avais promis de me le raconter. » --« Oui c’est vrai… Ben voilà : Liune nous a donné un cours sur les moyens de se défendre contre les attaques de l’esprit par la création d’un bouclier mental. Elle nous fit une démonstration en créant autour d’elle un bouclier blanc presque totalement opaque. Après l’avoir fait disparaître, elle précisa que la taille et la couleur des boucliers pouvaient être différents d’un individu à l’autre. Puis elle passa aux exercices pratiques. Nous demandant de mous diviser en plusieurs groupes de deux élèves. J’étais avec Zérion, tu sais le petit protégé de Xan, et Alex était avec Kady. On eut droit à un arc-en-ciel de couleur… Chaque bouclier était différent, certains même transparent. Quelques élèves n’arrivèrent pas à créer un bouclier convenable et durent subir les illusions mentales qu’on leur envoyait. Dans certains cas, c’était assez rigolo… » --« Zut ! » l’interrompit Mary « J’aurais voulu voir ça » Elenwë poursuivait : --« Lorsque ce fut le tour de Kady elle matérialisa un joli bouclier rose presque opaque. Alex mit plusieurs minutes avant d’arriver à le pénétrer. Après ce fut mon tour. Je fis apparaître un bouclier vert pomme que Zérion n’arriva pas à traverser par la pensée. Il y eut encore quelques groupes qui passèrent après moi puis Liune inversa les rôles : Les attaquants devenaient défendeurs. Après quelques couples d’élèves, ce fut le tour d’Alex. Il ne se passa d’abord rien. Kady avait beau se concentrer, elle n’arriva à rien jusqu’à ce qu’on se rende compte que celui d’Alex était totalement invisible. Elle redoubla alors d’efforts, mais Alex restait impénétrable jusqu’à ce que son attention fut distraite par quelque chose qui se passait dehors. Il en oublia le bouclier et dut subir l’attaque psychique de Kady. Liune le félicita pour ce bouclier translucide mais lui fit remarquer sa distraction. Ensuite ce fut mon tour contre Zérion. Il s’enveloppa d’un bouclier bleu cyan complètement opaque et si intense que je n’arrivais pas à l’atteindre. J’étais épuisée et d’autres élèves s’essayèrent aussi à le traverser. Ales et Kady n’y arrivèrent pas non plus. Par moment, on distinguait le visage de Zérion, il était détendu et semblait se moquer de nos efforts. Nous l’avons tous applaudis même le professeur. Jamais je n’aurais réalisé qu’un si petit bonhomme pouvait être aussi puissant. » Elenwë s’était arrêté de parler et Mary lança : --« Et c’est tout ? » --« Ben oui, je ne vais quand même pas inventer des trucs pour que ça dur plus longtemps… Le professeur nous a fait comprendre que le cours était terminé et nous sommes venus manger. » --« Moi je trouve que c’était déjà bien assez. Ce cours nous a littéralement épuisés. » fit Alex. --« Tu as raison » enchérit Kady « j’étais à plat et morte de faim » --« Ouais, moi aussi, ce midi là j’ai mangé comme un orc ! » conclut Elenwë, ajoutant : « Je crois qu’on ferait bien d’allez nous coucher, demain il y a un autre cours de magie. » --« T’as raison » fit Thark « ça fatigue d ‘écouter les autres parler » Ils quittèrent le réfectoire et chacun regagna sa chambre. Cette nuit là, Mary rêva de griffons de pierre et de boucliers multicolores. | |
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Ven 16 Déc 2005 - 1:10 | |
| Xan, chapitre 5. (Jusqu'à dimanche soir.) -Mais pourquoi tu me choisis moi ? demanda finalement Zérion, une fois que Xan lui eut tout raconté. -Parce que… Avec qui voudrais tu que j’y aille ? -Il y a des tas d’élèves plus doués que moi, répondit Zérion. Il y a ce Alex. Il fait des miracles, en cours de magie. Il y a aussi Marie et Elewë qui sont très fortes. Tu pourrais les prendre elles. -Ecoute. Je vais te parler franchement. D’habitude, je ne supporte la compagnie de personne. Plus je suis seul, mieux je me porte. Mais depuis que je suis entré dans cette école, j’ai un peu changé, avoua à contrecœur Xan. Il y a deux personnes avec qui je ne ressens pas le besoin de rester muet, ou de me montrer hostile. -Et qui ça ? -Toi, et… Eléa. -L’infirmière ? -Oui. Tu la connais ? -J’ai fait un bref séjour à l’infirmerie, admit en rougissant le jeune elfe. -Bon, t’as finis de manger ? -Oui, mais… -On y va. Il faut encore faire nos affaires et… -A ce sujet, les interrompit une voix roque. Xan se retourna. Il leva instinctivement la tête, et la rabaissa. A sa hauteur se tenait un nain, un bagage dans chaque main. Xan reconnu le sien et celui de Zérion. Il reprit immédiatement son ton et son regard froid. -Qu’est-ce qu’il y a, demanda-t-il. Pourquoi t’as nos valises ? -Je suis allé les préparer pour toi et ton pote, répondit nonchalamment le nain. Le directeur qui me l‘a demandé. Une lueur de fierté brilla dans ses yeux. -Et pourquoi ça ? demanda à nouveau Xan. -Parce qu’on vous attends, qu’il a dit. Et parce que vous auriez attiré l’attention, avec vos bagages. -Et toi, tu ne l’attires pas, peut-être ? -Si, mais moi, tout le monde pense que je quitte l’école, dit le nain qui semblait en avoir marre des questions. Bon, faut y aller maintenant. On nous attend. -OK, on y va… Xan et Zérion se levèrent. -Au fait. J’m’appelle Thark, dis le nain. -Moi, c’est Zérion. -Et toi, c’est Xan, c’est ça ? Xan se contenta de lui jeter un regard interrogateur. -C’est le directeur qui me l’a dit. Et puis on a pas mal entendu parler de toi. C’est toi qui as failli clamser à cause de Grull. -Les nouvelles vont vites, dit froidement Xan. -J’ai remarqué aussi, dit le nain, qui semblait aimer parler. On parle aussi beaucoup de Mary et d’Alex. -C’est vrai, dit Zérion. J’en ai entendu parler aussi. Tout en parlant, ou plutôt, tandis que Xan essayait de supporter les jacassement de Zérion et de Thark, ils finirent par arriver à la grande porte. Ils sortirent et tombèrent nez à nez avec un Demi-orc. -Ah ben t’es là ! dit-il, apparemment au nain. Ca fais une heure que je t‘attends ! -Désolé Krum, dit le nain. -Et eux, c’est qui, demanda le dénommé Krum. Ils quittent aussi l’école ? -Pas le droit de te le dire, répondit simplement Thark. -Comment ça ? -Bon, on a pas que ça à faire, s’emporta Xan. -C’est bon, pas la peine de s’énerver, s’exclama le demi orque. Au fait. Il y a Liune qui a dit qu’elle attendait quelqu’un à l’embarcadère. Elle était avec cette fille qui a fait les inscriptions. Xan sembla s’éveiller d’un coup. -Eléa était là ? -C’est comme ça qu’elle s’appelle ? Ben ouais, elle était là… Bon, on y va ? -Ouais, répondit Thark. Et ils se mirent en route, le long du chemin, entre les deux hautes murailles, jusqu’au port. Ils mirent un peu moins de temps pour y arriver qu’ils n’en avaient mit pour aller à l’école, car dans ce sens, le chemin allait en pente douce. Xan s’efforça de ne pas s’énerver. Lui qui aimait être seul dans le calme, il se retrouvait entouré de véritables concierges. Lorsqu’ils furent arrivés, ils remarquèrent effectivement que Liune était là, à coté d’Eléa, toutes deux souriantes, et derrière elles, deux bateaux. Un grand et l’autre plus petit. -Bonsoir, dit Liune en les accueillant. Tous répondirent un bonsoir plus ou moins persuasif, sauf Xan, qui s’abstint de parler. -Bon. Monsieur Krum, votre bateau est celui de gauche, le plus petit. -Vous voulez dire le bateau de Thark et moi… -Et ben… dit le nain, en fait, je pars pas vraiment… -Comment ça ? -En fait, c’était juste pour attirer l’attention sur moi plutôt que sur eux. -Pourquoi ? Ils ont honte de partir ? demanda le Demi-orc, avec un air de dédain. -Non, répondit Liune. Ils partent en mission. -C’est quoi, demanda abruptement Krum. -Votre ami Thark va vous expliquer, dit l’elfe. Thark, laissez les bagages à leurs propriétaires. Allez lui raconter plus loin, je vous pris. -Bien mademoiselle, répondit simplement le nain. Il déposa les deux valises aux pieds de leurs propriétaires, et s’écarta avec Krum qui le regardait d’un air incrédule. -Bien, reprit Liune. Vous connaissez Eléa ? -Oui, répondit simplement Zérion, tandis que Xan restait toujours muet. Eléa leur fit un bref signe de la main dans le dos du professeur. -Bon, parce qu’elle va vous accompagner. Xan fut comme fouetté. -Quoi ?! s’exclama-t-il. Pourquoi ? -Eh bien, la mission risque d’être difficile pour des premières années. Eléa, bien qu’elle ait raté son année dans l’école, est très douée en soin. Le jeune Zérion, bien que doué en défense mentale, ne parviendra pas à soigner vos blessures graves. Ce sera le rôle d’Eléa. -Je refuse ! dit sèchement Xan. -Pourquoi Xan ? s’étonna sèchement Zérion. -J’aimerai le savoir aussi, dit Liune, tandis que dans son dos, Eléa regardait Xan sans comprendre. -Vous l‘avez dit. C’est dangereux. Inutile de risquer plus de vies. -Je regrette Xan, réplique le professeur sur un ton plus froid, mais c’est ainsi et pas autrement. Sachez que le mage que vous allez combattre a été jusqu’en troisième année dans notre école. S’il n’y a personne pour vous soigner pendant le combat, vous mourrez. C’est aussi simple que ça. Et il n’y a rien à ajouter, ajouta-t-elle, voyant que Xan allait répliquer. Sur ce, je vous souhaite bonne chance, et bon voyage. Faites en sorte que l’école soit fière de vous. Je ne sais pas si vous le savez, mais cela fait deux siècles, que nous n’avions pas envoyé des premières années en mission. -C’est vrai ? demanda Zérion émerveillé par cet honneur, tandis que Xan semblait se demander comment faire en sorte qu’Eléa reste. -Oui. Bon, à bientôt, j’espère. Sur ces mots, Liune disparut. -Woaw ! s’exclama Zérion. Elle s’est télléportée ! -Non, répondit Eléa, qui prenait pour la première fois la parole. C’est impossible. C’est simplement l’application des cours de physique. -C’est vrai ? Et dire que j’ai été éliminé. J’aimerais bien faire ça ! -Comment vas-tu Zérion, s’inquiéta Eléa. Pas trop angoissé par cette mission ? -Si un peu, répondit Zérion. Mais ça va aller. Xan m’a choisi. Je ne lui ferais pas faux bond. -Pourtant, répliqua sèchement Eléa, il le mériterait ! Elle se retourna et monta à bord, sans regarder le jeune guerrier, qui ne comprenait pas pourquoi. -Qu’est-ce que j’ai fait ? -Je crois qu’elle n’a pas apprécié que tu veuille la laisser. Je ne sais pas si tu as vu, mais derrière Liune, elle avait l’air vraiment ravie de venir. -Et tout ce que je veux, c’est qu’elle reste ici, bien au chaud, moi ! -Je crois qu’elle serait montée à bord de toutes façon. Que tu le veuille ou non. -Pff ! Le capitaine arriva alors. Il leur dit qu’il commençait à se faire tard et qu’il fallait partir, s’ils ne voulaient pas passer la nuit à quais et prendre du retard. Ils lui obéirent et grimpèrent. Un matelot leur montra leur cabine. Ils la partageaient. Apparemment, Eléa en avait une à elle et s’y était enfermée. Xan se demandait s’il ne devait pas aller s’expliquer avec elle. Puis il sentit ses yeux lui faire mal. Il était fatigué, il y repenserait le lendemain. Celui-ci arriva trop tôt au goût du jeune humain. Il espérait que sur le bateau, il pourrait dormir plus longtemps qu’à l’école. Mais les remous des vagues le sortirent de son sommeil à peine quelques minutes après huit heures. Il se leva et remarqua que Zérion n’était pas là. Il s’habilla rapidement et monta sur le pont. Il faisait un temps magnifique. Seuls quelques nuages d’un blanc des plus purs traînaient encore dans le ciel azuré. Il y avait pas mal de monde sur le pont. Mais en raison de la taille imposante du bateau, il y avait suffisamment de place même pour les cours de physique. Xan remarqua immédiatement Zérion. Il était penché au bord du bateau, à coté d’Eléa qui lui tapait dans le dos. Il s’approcha et entendit ce qu’elle lui disait. -Je suis désolée, mais contre ça, je ne peux rien faire… Il va falloir attendre que ça passe. Elle vit arriver Xan, se redressa, et s’en alla sans le regarder. -Qu’est-ce qu’il a, demanda Xan à tout hasard. -Le mal de mer, lui répondit sèchement la Demi-elfe. Elle s’en fut. Xan s’approcha de Zérion et essaya de le réconforter un peu. Celui-ci voulut le remercier, mais au lieu des mots, ce fut son repas de la veille, qui sortit. Xan s’éloigna, ne supportant pas de voir tomber le liquide nauséabond. Le petit déjeuner fut servi sur une grande table sur le pont. C’était assez convivial, avec tous les marins. Certains semblaient s’intéresser de très près à Eléa. Malgré toutes les tentatives qui lui furent lancées, Xan n’ouvra pas la bouche. Il était en colère, et il ne savait pas pourquoi. Zérion, lui, n’avala rien du tout. Tandis que le jeune elfe était retourné s’allonger, pour essayer de calmer ses vomissements, et qu’Eléa discutait avec plusieurs marins, Xan chercha un coin où se reposer et réfléchir. N’ayant aucun arbre sous la main, il s’allongea à l’ombre du plus grand des trois mats du bateau. Les mains derrière la tête, appuyée contre le mat, il se sentait bien. Il passa ainsi une bonne heure, lorsqu’il entendit une voix lui parler. -C’est toi, l’gamin qui va faire une mission ? disait-elle. Xan ouvrit un œil. Il observa celui qui s’était adressé à lui. Il s’agissait d’un marin, plutôt jeune, peut-être 30 ans, une barbe et des cheveux noirs de jais, contrastant étrangement avec les cheveux argentés de Xan. Il avait un tatouage sur l’avant-bras droit. Cela faisait penser à ceux que se faisaient les tribus tribales. Il portait une longue veste gris foncée et sale, sur un pull en laine bleu. Un pantalon gris aussi sale que la veste sur ses jambes, ainsi qu’une paire de grosses bottes marron. Il avait une pipe à la bouche, les mains dans les poches, et ce qui frappa le plus Xan, deux superbes épées à chaque flanc. Elles étaient magnifiques. La garde de l’une était en forme de croissant de lune. L’autre formait deux ailes démoniaques. -C’est bien moi, répondit Xan, en refermant l’œil. -Et ben dis donc. Ils sont désespérés, à l’académie ? -Pourquoi ? -Ben, t’as pas l’air d’un élève chevronné… -C’est ma première année… -Vraiment ? Ils t’envoient à la mort alors… -C’est gentil, mais je me passerai de vos commentaires. Xan entendit alors un bruit métallique à coté de lui. Il ouvrit lors les deux yeux. Et ceux-ci s’ouvrirent plus grand en voyant ce qui était tombé. La magnifique épée à garde de lune. -Prend la, dit le matelot. Je veux voir ce que t’as dans le ventre. Xan perdait patience. -Très bien, vous l’aurez voulu. Il se releva, jeta un regard noir à l’homme en face de lui, puis se baissa pour ramasser l’épée. Il admira quelques secondes la magnifique lame. Elle brillait d’un éclat bleu clair. Elle semblait faite toute en finesse et en beauté. La lame que tira son adversaire, brillait d’un noir rouge inquiétant. Elle semblait elle aussi faite avec finesse, mais privilégiant l’apparence effrayante plutôt que la beauté. -Elles sont belles, pas vrai ? dit le marin. La tienne a été faite par les elfes. Si la tienne est plus légère, la mienne est plus solide, et fait plus de dégâts. Les deux se valent en combat. On va voir ce que tu en fais. Il prit une position de garde. Xan l’imita. Il leva sa lame devant lui. -A toi l’honneur, dit le marin. -Comme tu veux, répondit Xan. Il leva l’épée et frappa. Son coup fut bloqué avec une étonnante facilité. -Tu frappes fort, mais si tu ne manies pas mieux ton arme, tu vas mourir. -Tais toi ! Xan enchaîna plusieurs coups les uns après les autres. Tous furent irrémédiablement bloqués. Et le marin ne semblait pas se fatiguer. -Bien, à moi maintenant. Le marin porta une attaque. Une seule et unique attaque. L’épée de Xan vola, et ce dernier se retrouva avec la lame de l’autre sous la gorge. La bouche ouverte, les yeux écarquillés, il ne comprenait pas ce qui s’était passé. -Qu’est-ce que je disais ? Tu ne vaux rien à l’épée. Ramasse la, on recommence. Le jeune guerrier s’exécuta, bien que détestant obéir à un homme qui le traitait de nul. Il repartit immédiatement à l’assaut. Malgré toutes ses tentatives, il ne touchait pas le marin, et son arme s’envolait. -Allez ! Tu peux quand même faire mieux ! Même le pire des marins de ce bateau te battrai ! -Tu vas voir, marmonna Xan. Il se concentra. Il donna un coup, encore une fois paré, et se servit de l’esprit au second pour augmenter sa vitesse. Cette fois, le coup passa. De justesse, mais il passa. Xan arrêta sa lame tout près de la gorge du marin. -Haha ! Alors ! On rie moins maintenant. -Bravo ! Je vois que tu utilises l’esprit. C’est rare. Moi, je ne peux pas le faire. Mais contre un adversaire qui le maîtrisera aussi, que feras tu ? Xan resta muet. S’il tombait contre un adversaire aussi fort à l’épée que l’homme en face de lui, et qui en plus maîtrisait l’esprit, c’en était fini de lui. Il baissa la tête. -C’est bien ce que je pensais. -Apprenez moi. -Pardon ? Xan leva lentement la tête, le regard hargneux. -Apprenez moi à maîtriser aussi bien l‘épée que vous… Non… Mieux ! -Je ne peux pas t’apprendre plus que je ne sais… Mais je suis d’accord… Je t’aiderai. Durant le voyage en bateau. Nous avons aujourd’hui et demain. Tachons de ne pas perdre de temps. Et ils se mirent au travail. Ils ne s’arrêtèrent pas de la journée, ni de la soirée, à part pour manger un peu. Zérion, qui allait mieux, avait passé une partie de la journée à les regarder. Puis, inspiré, il décida d’entraîner ses sorts. Dans la soirée, alors que le soleil se couchait, le marin mit fin à la séance. -Il va faire nuit, on n’y verra plus rien. Il vaut mieux arrêter, si on ne veut pas se blesser. -Je m’en fous ! Je veux continuer ! -Haha ! -Qu’est-ce qui vous fait rire ? -Tu me fais penser à quelqu’un. -Qui ça ? -Oublie ça… Ecoute. Rien qu’en une journée, tu as énormément progressé. Tu as failli m’avoir plus d’une fois. -Mais ça finit toujours de la même façon ! -Il nous reste encore demain. -Ce ne sera pas assez ! -Foi de Thomas, à la vitesse où tu apprends, demain sera bien trop ! Bonne nuit, Xan. -Bonne nuit… | |
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Ven 16 Déc 2005 - 1:11 | |
| (Suite.)
Thomas s’en alla vers les cabines des marins. Xan se retourna vers la porte qui descendait vers sa cabine et celle de Zérion, ainsi que vers celle d’Eléa. La porte en question avait une petite fenêtre permettant de voir le pont de l’intérieur. Il y avait de la lumière, dans l’escalier qui descendait. Des lampes avaient dues êtres allumées. Et, devant le carreau de la fenêtre, se tenait une ombre. Lorsqu’elle s’aperçut que Xan l’avait vue, elle s’enfuit. Le guerrier courut à sa poursuite. Il dévala quatre à quatre les marches, mais trop tard. Eléa était déjà entrée dans sa chambre et s’était enfermée. Xan frappa.
-Eléa ! Ouvre ! -Non, répondit une petite voix sèche. -Allez ! Laisse moi m’expliquer ! -Non ! -Très bien ! Je le ferais à travers la porte. Ecoute, si je ne voulais pas que tu viennes, c’était parce que… c’est parce que… même si j’ai du mal à l’admettre, je m’inquiète. J’ai peur pour toi. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose… J’ai peur ! Je l‘avoue, j’ai peur. J’ai déjà peur de mourir moi-même dans ce combat… Si je dois m’inquiéter en plus pour toi… Je ne tiendrais pas…
Xan donna un coup sur la porte. Il entendit alors le verrou. La porte s’ouvrit brusquement, et Eléa se jeta dans les Bras de Xan.
-Tu n’es qu’un abruti ! -Quoi ?
Les sanglots de sa voix montraient clairement qu’elle pleurait.
-Tu ne dois pas t’inquiéter pour moi. Je ne me battrai pas de front. Je resterai en arrière pour vous soigner ! C’est tout ! -C’est quand même dangereux ! -Ce le sera plus pour vous si je ne suis pas là !
Eléa releva la tête devant le silence de Xan. Ses yeux étaient embués de larmes. Le jeune guerrier la trouva plus belle encore que d’habitude. Sans vraiment se rendre compte de ce qu’il faisait, il pencha la tête, et l’embrassa. Un long baiser… Ils se souhaitèrent bonne nuit, et chacun repartit dans sa chambre. Zérion dormait déjà. Xan se déshabilla et s’endormit immédiatement, épuisé.
La journée du lendemain se passa exactement de la même façon. Xan mangea rapidement et reprit son entraînement avec Thomas, encore plus déterminé à apprendre. Les heures passèrent. Petit à petit, Xan devenait de plus en plus fort. Les combats entre lui et le marin étaient de plus en plus serrés. Il réussit même à faire quelques égalités. Enfin, dans la soirée, alors que tous deux étaient complètements épuisés, il y parvint. Après un combat qui avait duré plus d’une heure, où les coups et les estocs s’échangeaient à la vitesse de l’éclair, Xan réussit à placer sa lame juste sous la gorge du marin. Sous l’effet de surprise, et à cause de la fatigue, il faillit ne pas s’arrêter.
Soufflant comme des bœufs, les deux combattants se dévisageaient. Thomas regardait Xan avec fierté, un sourire aux lèvres. Xan le regardait plutôt avec un air incrédule.
-Bravo, Xan, dit le marin, à bout de souffle. Tu as gagné…
Il se laissa tomber.
-C’est parce que vous étiez fatigué, répondit le jeune guerrier l’imitant. -Non… Tu l’étais aussi… peut-être plus que moi, car au début de la journée, je ne forçais pas vraiment… Même en forme, j’aurais perdu… L’élève a dépassé le maître. Bravo à toi… -Non… Merci à vous… Maintenant, je sais ce que je ferais, face à quelqu’un qui maîtrise aussi l’esprit. -Ce fut un honneur.
Le jeune homme n’avait pas vu se coucher le soleil. Lui et son mentor se relevèrent.
-Tu es épatant. Je n’ai jamais vu quelqu’un progresser si vite. -Je vous dois tout… -Non, tu ne me dois rien du tout… -Tenez, votre épée. -Garde la, en souvenir…
Xan sembla réfléchir quelques instants au magnifique présent que lui faisait Thomas.
-Merci, mais non merci. Je préfère que vous la gardiez. Elle est à vous. Un jour, j’en trouverai une bien à moi. -Soit, répondit le marin, reprenant son bien, et le rangeant dans son fourreau. Comme tu voudras. C’est un trait de caractère que j’aime chez toi, Xan… -Merci… -Bon… Vous dormirez ici cette nuit. Vous partirez demain à l’aube et chevaucherez toute la journée. Vous arriverez demain soir à Kuras, capitale du royaume de Kurasu. -Merci. -Ce n’est pas moi qu’il faut remercier pour cela. C’est votre école qui a tout organisé. Bonne nuit, Xan. -Bonne nuit.
Thomas s’en alla, de son coté, Xan du sien. Il passa rapidement voir Eléa, puis partit se coucher, épuisé. Il s’endormit immédiatement. Le lendemain, ils se levèrent trop tôt au goût de tout le monde. Même pour les guides. Mais cela garantissait une journée de chevauchée au lieu de deux. Ils partirent après avoir rapidement mangé quelque chose. Thomas n’était pas là, et Xan le regretta. Ils chevauchèrent toute la journée, sans s’arrêter. Ils montaient vers les hauteurs. Le pays de Kurasu était haut. Enfin, tard le soir, ils arrivèrent.
Le château de Kuras était magnifique. Ses fenêtres brillant de mille feux, au bord de ses falaises. Il semblait perché sur un pilier, et le seul moyen d’y accéder était le pont-levis, car il était entouré de falaises qui tombaient sur la vallée, des centaines de mètres plus bas. Son perchoir était séparé du reste de la montagne. Si bien que le pont-levis était ouvert au dessus d’une hauteur équivalente à celle qui les séparait de la vallée plus bas. Le château était aussi immense. Bien plus grand qu’à l’école. Il comptait des dizaines de tours, toutes plus grandes les unes que les autres.
Ils furent chaleureusement accueillis. Un serf les emmena vers les étages où des chambres, une pour chacun, avaient été préparées. Au passage, les nouveaux venus ne manquèrent pas de remarquer la beauté et la richesse de la décoration. Il y avait là des centaines d’objets, tableaux, poteries qui devaient valoir plusieurs centaines de pièces d’or.
Lorsqu’il se fut installé dans sa chambre, Xan vit le serf revenir.
-Il est tard et vous devez être fatigués. Le roi vous recevra demain, après déjeuner. J’en ai déjà informé vos amis. -Le roi en personne ? -Oui. Bonne nuit, seigneur. -Bonne nuit…
Xan s’allongea dans l’immense lit à baldaquin. Il allait lui manquer, quand il rentrerait… S’il rentrait… Il refusa de penser à des choses négatives, se retourna, et s’endormit. | |
| | | Tidus34 Drogué de fic + Membre le plus actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Dim 18 Déc 2005 - 16:22 | |
| Chapitre 7: Alex
(jusqu'à vendredi, nuit)
Malheureusement, et il le savait, il n'était nullement question d'un rêve. Deux de ses compagnons avaient décidé de partir. Nier la réalité ne servirait à rien. Et ces ronflements qui n'en finissent pas! Quoi? Des ronflements! Ce n'est quand même pas Kady qui a pris le relais!
Alex: <<Thark! Mais qu'est-ce que tu fais là?>> Thark: <<Grlmmm!!! Ca va pas la tête? On ne réveille pas un nain comme ça!>> Kady: <<Gné? Qu'est-ce qui se passe? On a égorgé un cochon? Thark! Mais tu devais pas partir?>> Thark: <<Si vous arrêtiez de crier je pourrais vous expliquer.>> Alex: <<Vas-y on t'écoute.>> Thark: <<Hé bien en fait je n'ai jamais eu l'intention de partir. Seul Thark voulait s'en aller et disons que je l'ai un peu aidé. En fait j'avais besoin de lui pour accomplir une mission.>> Alex: <<Laquelle?>> Thark: <<Mademoiselle Liune m'a demandé cet après-midi d'apporter discrètement les valises de deux élèves partant en mission le soir même. Leur notoriété aurait empêché un départ discret. J'ai donc fait mes valises puis je les ai caché afin de faire passer les leurs pour les miennes. Et le tour était joué. Ah si vous aviez vu la tête de Krum quand il a compris qu'il ferait le voyage en solitaire! Mais il n'a pas osé se défiler. Orcs et demi-orcs ont leur fierté.>> Alex: <<Finement joué cette petite astuce. Mais dis-moi, qui sont les élèves qui sont partis?>> Thark: <<Confidentiel. Je dois ne le révéler en aucun cas.>> Kady: <<Allez s'il te plait, on ne dira rien.>> Thark: <<Non. Les nains n'ont qu'une seule parole.>> Alex: <<Bah tant pis. On finira par le savoir. Allons manger. J'ai très faim et le réfectoire va être bondé.>> Thark: <<Oui dépêchons-nous. Ca donne faim de tromper ses compagnons.>> Alex: <<Rigole, rigole. N'empêche qu'on saura qui tu as couvert.>>
Heureux de retrouver un bon camarade, Alex ne se soucia pas des élèves envoyés en mission. Il avait entamé une délicieuse tartine de miel quand arrivèrent Mary et Elenwë. Thark raconta à nouveau son histoire sous les yeux ébahis des deux filles. Elles aussi cherchèrent à découvrir qui avaient été choisis. Sans succès. Dépitées, elles ne se privèrent tout de même pas d'un solide petit-déjeuner. La conversation s'enchaina:
Alex: <<Je me demande bien ce que Torias va nous trouver à faire ce matin…>> Mary: <<Très bonne question… Tiens au fait… Ca s’est passé comment le cours de magie hier?>> Kady: <<Oh ! assez banal… Liune nous a fait un cours sur les moyens de défense contre les attaques psychiques.>> Elenwë: <<Oui, il y a eu quelques bonnes démonstrations. Le gars qui est toujours collé après Xan notamment… Comment il s’appelle déjà?>> Alex: <<C'est pas Hérion?>> Elenwë: <<Non pas Hérion… Ca commence par un Z… Zérion! Oui c’est bien ça! Il nous a fait un bouclier mental d’un bleu cyan. Tu l’aurais vu… C’était magnifique et impénétrable aussi… Nous avons tous tenté notre chance… Impossible de toucher son esprit. Et lui qui restait impassible, souriant et se moquant de nous.>> Alex: <<Bon je crois qu’il est temps d’aller à notre cours.>>
Laissant Kady et Thark, Alex, Mary et Elenwë se dirigèrent vers la cour. Torias était déjà là mais n'avait rien préparé. Sous leurs airs étonnés il leur expliqua:
Torias: <<Bonjour bonjour ! J’ai oublié de vous faire prévenir… Aujourd’hui nous allons faire de la natation ! Alors tout le monde retourne dans sa chambre et je veux vous voir au bord du lac et en maillot de bain dans cinq minutes… Top partez!>>
Les élèves laissèrent s'écouler quelques secondes avant de réaliser ce qu'avait dit le professeur. Puis ce fut la débandade. Tous se précipitèrent. Alex arriva dans les derniers. Il fusa en direction de sa chambre sous les regards interloqués de Thark, qui rangeait ses affaires. Il ne mit même pas deux minutes pour trouver son maillot de bain et l'enfiler. Puis il redescendit en flèche. Thark n'avait pas esquissé un geste. Il passa en trombe dans le hall, bousculant quelques élèves et marmonnant de vagues mots d'excuse. Il se retrouva aux côtés d'Elenwë alors qu'il sortait du chemin pour se diriger vers le lac. Mais sans comprendre comment, il se firent mouchés par Mary juste avant l'arrivée.
Torias: <<Quatre minute cinquante-deux ! Vous êtes qualifiée Mary. Vous serez donc la première à traverser le lac… en plongée! Alex et Elenwë, cinq secondes de trop.>>
Essouflés tous fixèrent le but à atteindre.
Mary: <<Ca m’a l’air enfantin.>> Torias: << Non non, pas en largeur… D’ici jusqu’à cet arbre là bas!>>
Alex eut un léger frisson d'appréhension. Il devinait plus qu'il ne voyait l'arbre et espéra avoir mal entendu:
Alex: <<C’est quoi l’exercice aujourd’hui?>> Mary: <<Traversée du lac>> Alex: <<Ca à l’air facile!>> Mary: <<En longueur et… sous l’eau.>> Alex: <<Quoi! Mais il est dingue ce prof!>>
Torias fit un geste pour obtenir le silence. Peine perdue. Les inspirations et expirations couvraient sa voix. Il attendit donc cinq autres minutes et prit la parole.
Torias: <<Voilà voilà! Aujourd’hui vous allez me montrer ce que vous savez faire avec vos petits poumons… Traversée du lac jusqu’à l’arbre qui se trouve là-bas. En plongée et je ne veux pas voir de tête qui sort de l’eau. Sauf pour respirer bien sûr. Mais j’aimerais que vous tentiez de vous surpasser et de tenir le plus longtemps possible sous l’eau.>> Alex: <<Ah! J’aime mieux ça. On a quand même le droit de remonter pour respirer. Je suppose que c’est par ordre alphabétique.>> Mary: <<Non. Premiers arrivés, premiers servis. Je vous dirais si elle est bonne.>>
Elle s'avança sans hésitation et sauta. Elle nagea une dizaine de mètres puis, sur un signe de son professeur, Alex prit sa suite et effectua un plongeon magnifique. L'eau était particulièrement froide. Il ne put s'empêcher de penser que la prochaine séance de patinage se ferait seulement s'il n'y avait pas de cours de natation après. Il commença à se sentir frigorifié et redoubla donc ses mouvements. Une chance que la rivière coulant près du manoir Nobody était aussi glaciale que ce lac. Ses heures de natation et d'apnée (peut-être jours) l'avaient habitué au froid. Il nageait aussi parfaitement à la surface qu'en profondeur. Il rattrapa donc sans forcer Mary. Ralentissant à dix mètres d'elle, il l'observa. Elle nageait très bien mais ses bras et jambes étaient petits et ne lui permettaient pas une nage très rapide. Mais tout à coup quelques bulles sortirent de sa bouche et elle commença à remonter. Alex remarqua alors qu'elle ne remontait pas vite. Puis il fut frappé d'horreur. Elle redescendait. Mais toujours consciente, comme si elle était entrainée au fond malgré elle. Aussitôt il se précipita et la rattrapa. Et au moment où il la toucha, son sang se glaça. Quelque chose d'effrayant se trouvait là, tapi dans l'ombre. Le demi-elfe remonta Mary sans attendre. Il se sentait lui aussi attiré vers le fond. Mais son désir de remonter fut le plus fort. La force le lâcha et il fut propulsé vers la surface. Il respira à grand coup et força Mary à faire de même. En vain. Elle était insconsciente et il se précipita jusqu'au rebord, heureusement peu éloigné. Sous les regards inquiets des élèves qui n'étaient pas encore partis, il la posa sur le sol et laissa Torias la réanimer. Ce dernier était livide mais n'hésita pas une seconde. Il était suffisament expérimenté pour la sauver et réussit. Mary se mit à cracher de l'eau à grands flots. A environ cinq mètres, Alex était étendu par terre. Aux premiers crachotements de son amie, il se leva d'un bond. Debout, face à l'école, il aperçut Liune à sa fenêtre. Il s'approcha de Mary et attendit qu'elle ouvre ses yeux. Des élèves autour de lui l'interrogèrent:
Elève: <<Mais qu'est ce qui s'est passé?>> Alex: <<Je n'en sais rien. C’est une chance que j’étais juste derrière elle… Je sais pas ce qui lui est arrivé, elle a voulu remonter à la surface et elle avait beau se débattre, c’est comme si un poids de 100 kg l’entraînait au fond.>> Elenwë: <<Une chance que nous étions presque au bord!>> Torias: <<Oui une chance. Mais qu’est-ce qui lui a pris à cette petite conne de tenter de traverser sans respirer?>>
Alex voulut dire quelque chose pour sa défense mais se contint. Inutile de paniquer les autres en leur disant qu'il y avait eu tentative de noyade. Par instinct, Alex se retourna. Liune venait de fermer la fenêtre...
Torias: <<Le cours est terminé. Je vais emmener Mary à l’infirmerie pour un petit examen. Bon appétit à tous.>>
Mary le suivit malgré elle. Les autres, décontenancés, retournèrent vers leurs chambres les uns après les autres. Elenwë voulut les suivre mais Alex la retint. Il fallait qu'ils parlent. Il l'emmena donc un peu plus sur la berge.
Elenwë: <<Pourquoi m'as-tu retenue?>> Alex: <<Parce que je ne pense pas que Mary ait manqué d'air.>> Elenwë: <<On est deux dans ce cas. Je ne voulais pas en parler pour ne pas paraître folle mais j'ai eu la très nette impression qu'on la forcait à descendre.>> Alex: <<Ce n'était pas une impression. Je l'ai sentie. Elle cherchait à remonter mais c'est comme si elle nageait dans le vide. Pire, elle coulait alors qu'elle avait encore assez d'air. Je le sais car ses relâchements d'airs étaient réguliers. Je me suis précipité et cette force m'a aussi agrippé. Je me suis débattu et j'ai réussi à nous remonter. Mais je suis certain que je n'ai pas rêvé.>> Elenwë: <<J'ai moi aussi ressentit cette "chose". Comme une pensée maléfique. Je n'ai pas réussi à en découvrir l'origine. Mais par contre j'ai vu...>> Alex: <<Oui. Moi aussi. A la fenêtre. Liune c'est ça? Je ne sais pas ce qu'elle faisait. Peut-être a t-elle été attirée par le bruit mais j'ai cru la voir quand on est remonté sur le rivage et personne n'avait encore crié.>> Elenwë: <<C'est très étrange. Enfin, le principal, c'est que tu l'ai sauvée. Heureusement que tu étais là.>> Alex: <<Heureusement que je suis bon nageur tu veux dire! Parce que sinon on coulait tous les deux...>> Elenwë: <<Oui, je le pense aussi. Bon rentrons car je suis frigorifiée. Brrr.>> Alex: <<Oui tu as raison. Ce serait dommage d'attraper un rhume maintenant. Quoique je serais curieux de savoir ce que l'infirmerie propose pour guérir un rhume carabiné.>>
Un sourire aux lèvres mais tremblants, ils rentrèrent puis se dirigèrent vers leur chambre respective. Thark n'avait pas encore fini de ranger ses affaires.
Thark: <<Quoi! Encore là! Qu'as-tu oublié?>> Alex: <<Rien. Le cours est fini.>> Thark: <<Tu rigoles. Il est à peine 9h30.>> Alex: <<Disons que le cours a fini prématurement.>>
Il lui conta ce qui s'était passé. Thark, attentif, murmurait quelques "oh!", "ça alors!", "la pauvre" bien placés. Alors qu'Alex achevait son récit, Kady entra. Et il dut réitérer son récit. La jeune humaine parut bien plus effrayée que Thark. Mais Alex, soucieux de ne pas l'horrifiée davantage, abrégea le récit. Thark voulut continuer l'histoire mais le druide le fit taire d'un regard. Prétextant la faim, il emmena Kady au réfectoire. Thark resta encore un peu, histoire de ranger ses dernières affaires. Attablés et réservant trois places pour les autres, Alex et Kady parlèrent.
Alex: <<Alors, que veux-tu faire cet après-midi?>> Kady: <<Je n'en sais rien mais pas de balade. J'ai les pieds en compote.>> Alex: <<Et il vaut mieux éviter le patinage avec ce qui s'est passé tout à l'heure. On ne sait jamais...>> Kady: <<Pourquoi? Il y aura de la glace donc pas de risques de couler.>> Alex: <<Mais ça pourrait embarasser Mary.>> Kady: <<Pouquoi? Ca peut arriver à tout le monde de couler.>> Alex: <<Disons qu'elle a un peu été forcée si tu comprends ce que je veux dire.>> Kady: <<Tu veux dire que...>> Alex: <<Oui. C'était une tentative de meurtre.>>
Paniquée, Kady manqua de crier. Alex l'en empêcha in extremis.
Alex: <<Pas besoin d'alerter tout le monde. Garde le secret s'il te plait.>> | |
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Dim 18 Déc 2005 - 16:23 | |
| Suite
Sur ce, leurs trois compagnons arrivèrent presque simultanément. Thark était visiblement un peu ennuyé.
Thark: <<Ô là les filles! J’aurais pas du expédier Krum hier… C’est que je commence à m’ennuyer tout seul quand y a pas cours!>>
Tous trois se mirent à table et commencèrent à manger. Les deux autres avaient conservé le silence. Mary engagea donc la conversation:
Mary: <<De quoi parliez-vous? On dirait que c’est notre arrivée qui vous gène?>> Alex: <<Et de quoi veut-tu qu’on cause ? C’est bien toi que j’ai repêchée ce matin. Imagines si je n’avais pas été derrière toi…>> Mary: <<Oui bon, n’en fais pas un drame ! Je suis toujours vivante!>> Alex: <<Encore une chance! Tu me vois annoncer à tes parents que tu t’es bêtement noyée?>>
Devant le silence qui prit place, Alex regretta ses paroles. Mary prit un mouchoir et se moucha. Des larmes coulaient de ses yeux.
Alex: <<J’ai dis une connerie?>> Elenwë: <<Tu ne pouvais pas savoir… A ce que j’ai cru comprendre, Mary n’a plus de parents.>> Mary: <<De toute manière, il faudra que j’en parle un jour. Mais mangeons d’abord, toutes ces émotions m’ont donné faim. Je vous raconterai toute l’histoire après le repas. Si je me trompe pas, c’est un cours de combat cet aprè’m.>> Thark: <<Ouais. Et j’ai pas du tout envie d’y aller. Pas le moral aujourd’hui.>>
Alex se maudit. La gaffe était vraiment grosse. Le repas se fit dans un silence pesant. Seuls des murmures de tables proches le rompaient. Alex comprit bien vite que c'était d'eux qu'on parlait. De la noyade de Mary et de son sauvetage. Essayant de les ignorer, Alex se concentra sur son assiette. Se remémorant ses premiers jours de cours, il se rappela d'un détail. La froideur de Mary envers les orcs. Tout s'expliquait. Ainsi c'était les orcs qui l'avaient privée de famille. L'heure des révélations arriva quelques minutes après le repas:
Mary: <<Je vais vous raconter mon histoire mais je vous préviens, je ne tiens pas à vous raconter uniquement les épisodes morbides de celle-ci. Alors ce sera toute ma vie depuis ma naissance jusqu’à mon arrivée à l’école C’est à prendre où à laisser.>> Kady: <<Vas-y, nous t’écoutons ! Vide ton cœur maintenant, tu te sentiras bien mieux après.>> Thark: <<Va-y Mary, raconte, ça te fera du bien…>> Mary: <<Mon père, qui s’appelait David était fils de fermier. Un jour, à une fête locale, il rencontra ma mère – celle-ci s’appelait Maranwë et était elfe-sylvestre – et malgré que tout les séparent, il en tomba follement amoureux au point qu’il la prit en mariage. Je mis longtemps à venir au monde, pas que mes parents ne désiraient pas d’enfants, mais chacun savait qu’en procréant, ma mère perdrait son immortalité et se mettrait à vieillir. Et cela, c’est ce que mon père redoutait le plus : Il ne voulait pas que par sa faute la beauté de ma mère se ternisse et qu’elle dépérisse comme un vulgaire mortel. Cependant, l’amour fut le plus fort et finalement, ils se décidèrent à faire un enfant. Deux ans après ma naissance, les parents de papa sont morts accidentellement, lui laissant en héritage une ferme dans une petite ville du sud de la province. Mon père, qui venait de se retrouver sans travail sauta sur l’opportunité et décida de reprendre la ferme et son élevage. C’est là que naquit Guilliam car lors du déménagement, maman attendait un nouveau bébé. Pour mes parents, ce fut un don du ciel, car après ma naissance, le mage que ma mère avait consulté lui avait prédit qu’elle n’aurait plus d’autre enfant. Pour moi, ce fut l’enfer : Un marmot toujours en train de chialer et de courir dans vos pieds. C’était pas pour moi ! Je me préférais « fille unique ». Enfin, avec le temps, j’appris à apprécier Guilliam… Même si l’on n’arrêtait pas de se chamailler, je l’aimais et prenait sa défense chaque fois que d’autres enfants l’attaquaient. Nous passâmes ainsi la plus grande partie de notre enfance, n’arrêtant pas de nous disputer pour un oui ou pour un non, mais quand mon frère avait des ennuis, il savait qu’il pouvait toujours compter sur sa sœur et tous comptes faits, je pense que nous nous entendions comme cul et chemise.>> Thark: <<Pourquoi tu t’arrêtes. Elle nous intéresse cette histoire, continue!>> Mary: <<Nous vécûmes heureux pendant mes dix premières années. La région était belle et j’aimais chevaucher les juments de la ferme. Il faut vous dire que mon père élevait principalement des chevaux qu’il vendait aux cavaliers de passage. Avec maman, nous faisions aussi de magnifiques promenades en forêt. Je dois admettre qu’elle s’y connaissait grandement en plantes et herbes médicinales et elle n’arrêtait pas de nous nommer toutes les variétés que nous trouvions au hasard de nos pérégrinations sylvestres. Et puis, vers mes huit ans, maman m’apprit à tirer à l’arc. Elle était très douée et arrivait à abattre un pigeon en vol à cinquante mètres de distance. Moi je me débrouillais pas mal, mais la grandeur de mon arc ne me permettait pas de tirer d’aussi loin. Cependant, à moins de vingt mètres, je plaçais la flèche au centre de la cible à chaque fois. C’est après mon dixième anniversaire que les ennuis commencèrent : A plusieurs reprises, des bandes d’orcs descendaient dans notre vallée pour voler et piller sur nos terres. Les premières fois, ils étaient peu nombreux et les villageois qui étaient très courageux les mettaient en déroute au prix de lourdes pertes. Mais à chaque razzia qu’ils entreprenaient, ils se faisaient plus nombreux et nous sentions que bientôt nous ne pourrions plus les contenir. Mon père savait qu’il fallait quitter le pays, mais pour aller où ? Si nous partions, nous perdrions tout et la décision était lourde de conséquence. Au début de l’année, avec le printemps qui arrivait, nous fûmes attaqués une nouvelle fois et en pleine nuit… >>
Alex sentait que les prochaines secondes seraient pénibles pour elle. Il l'encouragea d'un hochement de tête.
Mary: <<Et c’est devant la tombe de mes parents que je fit le serment solennel de les venger et de tuer tous les orcs qui avaient participé à ce massacre. Ma décision était prise : J’irais m’inscrire dans une école de guerriers et j’apprendrais tout ce qui me permettraient de pouvoir les vaincre. Rapidement, je rassemblais le peu d’affaire qui pourraient me servir pour mon voyage. Papa avait creusé une cache dans la cave de la maison. Dans celle-ci était planqué toutes nos économies, par chance il me l’avait montré, comme s’il prévoyait ce qui venait de se produire et les orcs ne l’avaient pas découverte. Je raflais tout ce qu’elle contenait – dont quelques pièces d’or - et pris la route du nord. Et c’est ainsi que je me retrouve parmi vous, à m’entraîner pour devenir puissante et forte.>> Thark: <<Eh bien ! En voilà une si horrible histoire… J’ai déjà entendu pas mal de récits de pillages et de massacres mais le tien me va droit au cœur… Et je ne sais que dire.>> Alex: <<C'est vrai. Moi j’ai encore mes parents, je n’ose imaginer la réaction que j’aurais s’il devait m’arriver un tel malheur.>> Kady: <<Allons nous promener. On manque d'air ici.>>
Oubliant ainsi ses pieds, elle se dirigea vers la sortie, suivit des autres. Le ciel était sombre et inquiétant. Se baladant sans chemin préconçu, ils arrivèrent au portail. Et là ils firent une découverte surprenante. Un des griffons avait disparu. Le socle était vide, et bizarrement, il était bien plus inquiétant qu'avec un griffon immobile dessus.
Mary: <<Je me demande où il peut bien être.>> Alex: <<Faisons le tour de l’enceinte. J’aimerais bien découvrir par où le cerf peut bien passer.>>
On en revenait toujours au cerf. Car Alex sentait mystérieusement que le griffon et le cerf étaient liés.
Elenwë: <<Tu as raison, tant qu’à faire, voyons si nous trouvons une autre issue.>>
Suivant la muraille, ils fouillèrent renfoncements et pierres cachées par les fourrés. Sans succès pendant longtemps, leurs efforts furet quand même récompensés. Le cerf se trouvait devant eux. Ils approchèrent discrètement dans le sens contraire au vent pour ne pas se faire repérer. Mais alors qu'ils se trouvaient tout au plus à trente mètres, une ombre les survola. Ils se jetèrent )à plat ventre.
Kady: <<Hé Thark, c'est normal que tu sois plus grand allongé que debout?>> Alex: <<C'est pas le moment.>> Mary: <<C’est le griffon du portail. Que peut-il bien vouloir au cerf? » Alex: <<Tu as raison! C’est bien lui! L’autre fois, au cours de magie, je l’ai vu voler en regardant par la fenêtre, mais j’ai cru à une hallucination...>>
Alex avait probablement parlé trop fort car le griffon se posa au sol, lança un cri strident, et le cerf sauta sur son dos. Sous les regards stupéfaits des cinq compères, il s'envola au dessus de la muraille.
Thark: <<On cherchait un passage… Y a pas de passage ! Il s’envole avec le griffon, c’est tout ! Le mystère est donc résolu.>> Alex: <<Résolu ? Et l’entente amicale entre un griffon de pierre et un cerf de chair, tu appelles ça comment ? Il doit y avoir une solution à cette énigme...>>
Sitôt après, un coup de tonnerre se fit entendre, précédé d'un flash. Les jeunes gens se regardèrent puis foncèrent vers l'école. Peine perdue, ils furent complètement trempés. Ruisselants, ils franchirent la porte du hall. Se rendant compte qu'il était déjà près de six heures, ils se séparèrent pour aller se changer.
Mary: <<On se retrouve au réfectoire!>> Alex: <<Ok à tout à l’heure.>>
Alex garda le silence pendant tout le trajet. Il essayait de se souvenir d'une conversation avec sa mère. Une conversation sur l'école. Mais plus il essayait de s'en souvenir, plus cette pensée s'échappait. Comme s'il tentait de retenir de l'eau entre ses doigts. Finalement, il abandonna et se changea. Puis discrètement, il se mit du gel pour se recoiffer. Ensuite, Kady, Thark et lui redescendirent et attendirent les deux filles. Le repas fut délicieux. Seul Alex avait eu la bonne idée de ne pas prendre de soupe. Il se contenta d'un morceau de rôti et de pommes de terre. Il voyait Mary s'agiter auprès d'Elenwë:
Mary: <<Alors?>> Elenwë: <<Alors quoi?>> Mary: <<Ce cours de magie… Tu avais promis de me le raconter.>> Elenwë: <<Oui c’est vrai… Ben voilà : Liune nous a donné un cours sur les moyens de se défendre contre les attaques de l’esprit par la création d’un bouclier mental. Elle nous fit une démonstration en créant autour d’elle un bouclier blanc presque totalement opaque. Après l’avoir fait disparaître, elle précisa que la taille et la couleur des boucliers pouvaient être différents d’un individu à l’autre. Puis elle passa aux exercices pratiques. Nous demandant de mous diviser en plusieurs groupes de deux élèves. J’étais avec Zérion, tu sais le petit protégé de Xan, et Alex était avec Kady. On eut droit à un arc-en-ciel de couleur… Chaque bouclier était différent, certains même transparent. Quelques élèves n’arrivèrent pas à créer un bouclier convenable et durent subir les illusions mentales qu’on leur envoyait. Dans certains cas, c’était assez rigolo.>> Mary: <<Zut! J’aurais voulu voir ça!>> Elenwë: <<Lorsque ce fut le tour de Kady elle matérialisa un joli bouclier rose presque opaque. Alex mit plusieurs minutes avant d’arriver à le pénétrer. Après ce fut mon tour. Je fis apparaître un bouclier vert pomme que Zérion n’arriva pas à traverser par la pensée. Il y eut encore quelques groupes qui passèrent après moi puis Liune inversa les rôles : Les attaquants devenaient défendeurs. Après quelques couples d’élèves, ce fut le tour d’Alex. Il ne se passa d’abord rien. Kady avait beau se concentrer, elle n’arriva à rien jusqu’à ce qu’on se rende compte que celui d’Alex était totalement invisible. Elle redoubla alors d’efforts, mais Alex restait impénétrable jusqu’à ce que son attention fut distraite par quelque chose qui se passait dehors. Il en oublia le bouclier et dut subir l’attaque psychique de Kady. Liune le félicita pour ce bouclier translucide mais lui fit remarquer sa distraction. Ensuite ce fut mon tour contre Zérion. Il s’enveloppa d’un bouclier bleu cyan complètement opaque et si intense que je n’arrivais pas à l’atteindre. J’étais épuisée et d’autres élèves s’essayèrent aussi à le traverser. Alex et Kady n’y arrivèrent pas non plus. Par moment, on distinguait le visage de Zérion, il était détendu et semblait se moquer de nos efforts. Nous l’avons tous applaudis même le professeur. Jamais je n’aurais réalisé qu’un si petit bonhomme pouvait être aussi puissant.>> Mary: <<Et c'est tout?>> Elenwë: <<Ben oui, je ne vais quand même pas inventer des trucs pour que ça dur plus longtemps… Le professeur nous a fait comprendre que le cours était terminé et nous sommes venus manger.>> Alex: <<Moi je trouve que c’était déjà bien assez. Ce cours nous a littéralement épuisés.>> Kady: <<Tu as raison. J'étais à plat et morte de faim.>> Elenwë: <<Ouais, moi aussi, ce midi là j’ai mangé comme un orc! Je crois qu’on ferait bien d’allez nous coucher, demain il y a un autre cours de magie.>> Thark: <<T’as raison. Ca fatigue d ‘écouter les autres parler.>>
Chacun alla rapidement se coucher. Alex eut plus de mal que les autres à s'endormir. D'abord parce que les pommes de terre lui donnaient du fil à retordre et ensuite car son souvenir de conversation était revenu le hanter. Finalement il mit près d'une demi-heure à trouver le sommeil. Et sa conversation revint tout simplement en rêve, comme si elle n'avait attendu que ça. Alex se retrouva quelques années plus tôt. Il possédait déjà une coiffure digne des héros de mangas. Sa mère était là, plus belle que jamais. Les quelques années qu'elle avait prise l'avait embellie. Sa troisième grossesse, qui datait davait arrondie ses formes, les rendant plus maternelles. Elle rayonnait. Alex avait compris bien plus tard le sacrifice qu'elle avait fait pour lui, son frère et sa soeur. Alex se vit avancer, hésitant, vers sa mère, occupée à soigner des plantes d'intérieur. Puis il lui parla:
Alex: <<Maman, j'ai un peu peur quand même. Tu crois que je m'en sortirais dans cette école?>> Linwë: <<Ne t'inquiètes pas. Si toute la famille a réussi tu réussiras aussi.>> Alex: <<Mais je ne connais quasiment rien à la magie.>> Linwë: <<Tu es un Nobody. Cela suffit.>> Alex: <<Tu es sûre?>> Linwë: <<Certaine. N'oublie pas que l'on croit en toi.>> Alex: <<Merci maman.>> Linwë: <<C'est normal. Et je vais te dire un secret. Il n'y a pas que les cours qui permettent de s'illustrer dans cette école.>> Alex: <<Qu'est-ce que tu veux dire par là?>> Linwë: <<Tu verras. En attendant, va te coucher.>>
Alex se réveilla, un sourire aux lèvres. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas vu sa mère aussi belle, aussi souriante. Il reprit alors le fil de ses pensées. Il n'y a pas que les ocurs qui permettent de s'illustrer. Alors ça serait ça cette énigme. Une épreuve come les autres, seulement plus longue et mystérieuse. Espérant avoir compris, il voulut se rendormir. Mais il se rendit compte que, pour la première fois, les ronflements de Thark seraient utiles. En effet, il marmonnait en même temps. Alex décida donc de se lever et d'aller écouter de plus près les murmures.
Thark: <<Une parole est une parole. Je ne dirais rien. Vous ne saurez pas qui est allé en mission. Foi de nain je ne dirais pas que ce sont Xan et Zérion qui sont partis. Et que l'infirmière aussi...>> Alex: <<Ca c'est une info intéressante. Merci Thark.>>
Alex se rappela alors qu'il n'avait pas vu Xan au cours de physique. Donc ça devait sûrement être vrai. Décidement, il est bien vrai que la nuit porte conseil... | |
| | | Glandouille Man Drogué de fic + Membre Actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Lun 19 Déc 2005 - 18:01 | |
| Elessar
Chapitre 4: (jusqu'à jeudi, fin d'après midi) Grull l’attaqua, il leva son épée et frappa. Trop lentement il était derrière lui, le frappa de la paume de la main l’envoyant s’étalait plusieurs mètre plus loin. Il alla sur le balcon et sauta sur le balcon plus de dix mètres en dessous sans une égratignure. Une incantation prononcée a voix basse dans son dos, Liune lui envoyant une boule d’énergie, ravageant tout ce qui passait à moins de dix mètres d’elles, on aurait dit que le soleil était dans la pièce, il attirait tout. Elle arriva vers lui commençant a déchirer ses habits en haillons. Il la renvoya vers son propriétaire d’un revers de la main. La magicienne se protégea, son visage se déformait sous la douleur. Mais un éclat de la boule frappa sa jambe la faisant hurler de douleur. Un rayon de lumière traversa la grande salle, il s’enfuit. Elessar se leva encore une fois en sueur. Cette fois il était seul dans la chambre. Quel heure était-il? Il essaya d’interroger l’horloge mais ses yeux supportait mal la lumière du matin. Il s’enfonça la tête dans ses mains, laissant ses yeux se reposait. Il était neuf heures et son estomac gargouillait, pourquoi ne pas descendre manger? Ne trouvant aucune réponses valable à cette question il écouta les conseils de son ventre. Il descendit dans la grande salle et dégusta les mets que leurs offrait l’école pour le matin. Il décida de traîner un peu, de visiter le château. Il passa par la merveilleuse fontaine qui crachait de l’eau rouge. Il décida d’un boire un peu, cela lui fit autant de bien que la veille. - Fais gaffe à ne pas en prendre trop, quelqu’un est mort comme ça lui raconte Liune. Elessar releva immédiatement la tête se jurent en son fort intérieur de ne plus en boire - non, c’est vraiment si on en boit une énorme quantité. Jamais plus d’une bouteille, sinon tu sera mal et tu vomira lui conseilla Liune souriante. Quel est ton nom. -Elessar madame. Par simple curiosité, comment vous êtes fait cette brûlure à la jambe? questionna le jeune homme - un sordide accident lui répondit la professeure dont la voit avait perdu sa chaleur. Elessar en doutait bien. Elle correspondait exactement à celle de son rêve sa brûlure. Ce n’était pas un hasard cela. Elessar, malgré sa peur décida de remonter dans la tour. Les marches était hautes les unes par rapport aux autres et ainsi cassait le pas. Les jambes d’Elessar devenaient lourdes, très lourdes. Chaque marches dépassaient lui faisait souffrir le martyr. Immenses fut sa joie lorsqu’il arriva en haut de la tour, des voix s’élevèrent. Elessar se stoppa net et tendit l’oreille. -INCAPABLE!!! TU L’AS LAISSE S’ECHAPPER!!! Tonna la voix de Grull L’autre personnages parlait plus bas, en gémissant. - C’est a cause de ce gamin… l’attraper… il a crié et je suis monté… plus là, DISPARU!! - COMMENT A T’IL PEUT S’ENFUIR!!! - ché pas… impossible de cette hauteur… Torias n’y arriverai pas… je suis désol. Il ne put finir sa phrase, pourquoi? Elessar prêta l’oreille, il entendait de bruit de gouttes qui tombent. L’unes d’elle chuta sur son épaule. Il la fixa et ses yeux s’écarquillèrent. Du sang! Il aperçut alors les escaliers sur lesquels coulait une vrai rivière de sang. Elessar s’enfuit, si Grull le surprenaient il serait dans le même état que l’orque, c’est à dire une cascade sanglante. Dans sa précipitation il trébucha comme la dernière fois mais ses exercices lui permirent de se relevait instantanément à l’aide d’une pirouette. - C’est alors que je suis venu vous voir expliqua Elessar seul avec ses deux amis. - Qu’est-ce qui serait capable de briser une prison magique comme ça s’exclamèrent Rovna et Sarah à l’unisson! - Je n’en ai strictement aucune idée. - Redécris le nous s’il te plaît demanda Sarah. - Il était grand, pas trop mais pas mal, un peu plus que Torias. Ses cheveux était crasseux mais je pense que c’est normal. Sa barbe aussi d’ailleurs. Même dans sa prison magique les orcs le craignaient. - Il n’y a pas un détail qui t’a choqué? questionna la jeune fille - euh… si! Il avait les yeux rouges! Et, mais j’en suis pas sûr, quand il a sourit, j’ai eu l’impression qu’il y avait un subtil problème dans sa dentition, on aurait dis que ces canines étaient disproportionnées. - Un vampire! Mais ils ont tous été détruis suggéra Rovna - Mais tu ne trouve pas qu’il y a un problème ici. Tu as déjà vu quelqu’un sautait du toit d’un château et retombé indemne? Non! Et pourtant qu’a fait Torias à son premier cours? L’heure du cours de physiques arriva. Y aura t-il encore une épreuve? Non, sinon il seront trop peu à suivre les cours. - tu as vu comment ce garçon as battu le demi orc dis un jeune garçon a son ami près d’Elessar. - C’était génial, il a rien capté le pauvre! Il n’étaient plus qu’une trentaine sélectionné. Elessar était plut^t fier d’en faire parit même si il ne le montrait pas. -Bonjour ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nouvelle épreuve de sélection. Elessar ne dit rien, au fond il s’en doutait, mais encore une, combien resterait-il d’élèves? -Et oui. Aujourd’hui, il y en a même deux. Mais je vous rassure, il n’y en aura pas d’autres. Première épreuve. L’équilibre. Au moins une fois ces épreuves passé, Elessar pourrait envisager les cours en paix. Il pointa du pouce une étrange structure derrière lui. Entre deux branches d’arbres éloignés de plusieurs mètres l’un de l’autre, était tendue une ficelle fine comme la tranche d’une feuille de papier. Plus fine que la lame d’une épée. -Vous devrez marcher sur la ficelle, dit le professeur. -Mais… Vous avez vu comme elle est fine ? On n’y arrivera jamais. -Mais si, mais si. -Mais ça ne tiendra jamais, dit un autre élève. On est trop lourd pour cette petite ficelle. -Ce n’est pas une ficelle ordinaire. Elle tiendra, je vous l’affirme. Bon, je vous laisse un peu de temps pour vous concentrer. Il y en avait encore qui s’extasiait devant les épreuves. Mais Elessar avait bien compris que si le professeur le demandait, ils pourraient le faire. En tout cas lui. Il s’assit à nouveau et ferma les yeux. Il se concentra, l’énergie du corps et de l’âme, comme l’appelait le jeune homme, était maintenant omniprésente dans son corps. - ELESSAR!!! C’était son tour, il avança et inspira un grand coup. Il sauta aisément sur la branche à 7 mètres de haut. C’était facile après la dernière épreuve. Il avança vers la corde, posa le pied. Il marchait mais son équilibre était fébrile. Le saut avait été plus facile la dernière fois. - il va tomber cria une fille qui l’observait - laissez le se concentrer lui répondit le professeur. Lui aussi le crut un instant, mais il se rétablit in extremis. Il continua sa laborieuse marche. Elle dura des heures au yeux de l’humain. Il y était arrivé! - Tu y est arrivé Elessar, péniblement mais tu y es arrivé. Il attendit et regarda les autres élèves marchant sur la corde. Tantôt il y arrivé aisément comme un certain Xan d’autres fois il faillirent tomber. Un deux chuta et se cassa une multitude d’os - Emmenez le chez Eléa ordonna Torias. Une vingtaine avez réussi l’épreuve, un exploit selon Elessar. - tu as été exceptionnel félicita un petit elfe a un un peu plus grand. - merci. Tu as failli réussir toi aussi. - La ferme, Torias annonce l’épreuve, les coupa rudement Elessar. -Bien. Seconde et dernière épreuve. Le parcours d’obstacle. Vous allez devoir utiliser tout ce qui a été appris pendant les cours en une fois. Pas de temps de concentration. Mettez vous en ligne ici. Voilà. Vous allez courir jusqu’à cet arbre là bas. Là, vous sautez la même hauteur que la dernière fois au dessus de ces troncs. Vous courez la même distance qu’au début. Et enfin, vous sautez dans l’autre arbre où vous traversez le fil. Tous les coups sont permis, tant que vous ne blessez pas les autres. Vous avez le droit de pousser, frapper, faire des croche-pieds, etc… C’est une course. Seuls les dix premiers seront admis. Attention… Partez ! Ce fut la confusion totale, Elessar partit en trombe et en 10ème place il courait et courait, plus vite que jamais. Un élève lui donna un coup de coud violent dans la mâchoire. Il lui rendit un coup de poing qui le fit tomber. Il saignait abondamment mais il n’avait pas le temps de s’en occuper. Il prit la 9ème place, 8ème, 7ème, un élève lui fit un croche patte et Elessar sauta par dessus pour obtenir la 5ème place. Il vit que l’épreuve du saut commençait. Tout le monde était encore à terre. Il fléchit les jambes et sauta par dessus tout le monde et par dessus le tronc à la fois. Il avait prit la première place! Il continua alors à courir frénétiquement. Le tour de la corde! Il sauta à l’endroit prévu, Alex et Mary, les deux élèves prometteurs n’étaient pas loin derrière. Il partis sur la corde, plus vite que la dernière fois, il garder son équilibre à grand-peine. Il glissa. Il tomba mais amortis le choc. Il revint en arrière. Les deux élèves étaient déjà arrivé. Xan était sur la corde. Un autre élève venait de sauter pour aller sur la corde tandis que les autres étaient sur l’échelle. Elessar sauta, très vite. Il rattrapait le demi-elfe qui sautait. Il arriva côte à côte. Le demi-elfe donna un fourbe coup de coude qu’Elessar para et riposta grâce à un coup de genou dans le menton. Son adversaire tomba et se rattrapa de justesse à l’échelle de corde. Elessar quant à lui tomba pille à l’endroit prévu, ferma les yeux quelques secondes et s’élança. Son équilibre était maladroit mais sûr. Il continua dans une espèce de transe. Le sol s’élargit, il y était arrivé!!! Les trois élèves étant arrivé avant lui, Alex, Mary et Xan soufflait aussi fort que lui. Elessar s’assit examinant sa cheville un tantinet douloureuse. - Tu as du te faire mal en tombant, ça te fait mal? Demandant Torias - Un peu, j’ai déjà eu pire lui répondit Elessar. Comme pour prouver ces faits il se leva, fatigué mais droit. Il appuya dessus pour vérifier si sa cheville n’avait aucun problème. Une légère douleur. Ce n’était rien. -Bien, dit le professeur Torias une fois que ce fut terminé. Nous avons nos dix sélectionnés. Désolé pour les autres. Vous êtes quand même assez forts, pour avoir été jusqu’ici. Mais vous ne l’êtes pas pour la suite. Au revoir. Certains pleuraient de désespoir, déçus d’avoir été si loin, et d’être éliminés maintenant. -Le cours est terminé, ajouta le professeur. Au revoir. Elessar partit le visage neutre, en réflexion. Qui était cet homme dans la tour? Il s’assit dans le parc pour y réfléchir. Le paysage était absolument magnifique. Les portes du château était admirablement recouverte de représentations en or ou en argent. La forteresse illuminait sous le splendide coucher de soleil. Les cieux étaient devenus oranges et rose. Le ciel rouge comme le sang. Comme le sang qui coulait dans l’escaliers. - C’est sublime ici dit Sarah à coté d’Elessar. Son visage était encore plus beau que d’habitude sous l’éclairage du ciel. Elle était vraiment sublime
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| | | Tidus34 Drogué de fic + Membre le plus actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Jeu 22 Déc 2005 - 0:02 | |
| Chapitre 8: Alex (jusqu'à samedi midi) Fort de ses nouvelles informations, il se rendormit paisiblement pour se réveiller quelques heures plus tard, légèrement fatigué tout de même. Alex: <<Bien dormi?>> Kady: <<On peut dire ça. Faudrait quand même que je me trouve des boules kiès.>> Alex: <<Oh les boules kiès peuvent parfois vous faire manquer des évènements intéressants.>> Kady: <<Comment ça?>> Alex: <<Les élèves qui sont partis en mission... Et ben je sais de qui il s'agit.>> Kady: <<Alors, qui sont-ils?>> Alex: <<Et ben je sais pas trop si j'ai envie de te le dire.>> Kady: <<C'est bien ce que je pensais. Tu mens.>> Alex: <<Qui sait? Bon allons manger si déjeuner à côté d'un menteur ne te dérange pas.>> Kady: <<Non non ça ira, je survivrai.>> Alex: <<J'en suis heureux.>> Ils descendirent donc déjeuner. La salle était presque vide car les guerriers ne s'étaient pas levés. Les deux compagnons n'eurent donc aucune difficulté pour réserver deux places pour Elenwë et Mary. Celles-ci débarquèrent peu après. Mary: <<Salut vous deux! Ca va bien?>> Alex: <<Plutôt pas mal. Et vous?>> Elenwë: <<En forme pour le cours de magie.>> Kady: <<Et toi Mary ça va? Après hier... Qu'est-ce qui s'est passé d'ailleurs?> Mary: <<Et bien Torias m'a accompagné jusqu'à l'infirmerie et Eléa...>> Alex: <<...N'était pas là.>> Mary: <<Oui. Comment le sais-tu?>> Alex: <<Oh juste une intuition.>> Kady: <<Une intuition hein? Donc tu mentais peut-être pas tant que ça finalement.>> Mary: <<Hein? J'ai pas suivi.>> Kady: <<Et bien Môssieur prétend connaître les élèves qui sont partis en mission.>> Alex: <<Je ne prétend pas les connaître. Je les connais.>> Elenwë: <<Et ben vas-y balance le morceau!>> Alex: <<Et bien il y a Xan, Zérion et Eléa.>> Mary: <<C'est pour ça que Xan n'était pas au cours de physique hier! J'y ai pensé mais envoyer des élèves de première année au tout début de leur enseignement me paraissait dangereux.>> Alex: <<Mais ça l'est. Mais s'ils gardent Grull, il n'y a aucune raison qu'ils rechignent à envoyer des élèves en mission.>> Elenwë: <<Je comprends aussi pourquoi Thark a fait passé les valises incognito. Ca aurait fait grand bruit. Et mais attends on ne t'as même pas demandé d'où tu connaissais l'information!>> Alex: <<C'est Thark qui me l'a dit. En dormant...>> Mary: <<Ahahaha. Il s'est trahi finalement.>> Kady: <<Mince il est quasiment 8h00. Dépêchons-nous!>> Ils coururent à perdre haleine jusqu'au deuxième étage. Haletants, ils entrèrent et constatèrent que le cours n'avait pas encore commencé. En fait on aurait dit que Liune n'attendait qu'eux car à peine arrivés, elle prit la parole: Liune: <<Bonjour tout le monde. Un peu de silence s'il vous plaît. Bien, sujet d'aujourd'hui: La création d'objets. Cet exercice nécessite beaucoup de concentration donc jouez le jeu.Est-ce clair?>> Elèves: <<Oui Mademoiselle Liune.>> Liune: <<Très bien. Donc, pour matérialiser un objet, il vous faut tout d'abord le modeler dans votre esprit. Plus vous serez concentrez, plus la complexité de votre création pourra être importante. Je pourrais ainsi juger de votre niveau.>> Aussitôt, les élèves fermèrent les yeux pour essayer de visualiser un objet. Alex savait inconsciemment ce qu'il voulait faire apparaître. Il lui fallut un peu plus longtemps que les autres pour le mettre en place mais quand ce fut son tour, il ne le regretta pas. Pendant sa concentration, beaucoup de volontaires passèrent, dévoilant vêtements, lunettes, ustensiles divers... Liune: <<Bien. Puisqu'il n'y a plus de volontaires, vous allez passez par ordre alphabétique. Alex, c'est à toi.>> Alex: <<D'accord.>> Les élèves ne virent d'abord rien de spécial dans la grande pièce. Puis, petit à petit une forme se dessina. Les contours s'affinaient seconde après seconde. Et bientôt la salle résona des martèlements de sabots de cerf sur le dallage de pierre. Alex gardait les yeux fermés et de grosses gouttes de sueur perlaient sur son visage. Les élèves étaient impressionnés mais ce n'était rien comparé à Liune qui était complètement abasourdie. Faire apparaître un élément vivant, et un animal de si grosse taille, relevait d'une forme de magie bien plus développée que tout ce à quoi elle s'attendait pendant ce cours. Mais elle était loin d'être arrivée au bout de sa surprise. En effet, à côté du cerf se dessinait une nouvelle forme. Comme pour l'animal il fallut du temps pour qu'elle apparaisse physiquement. Alex n'était plus assis. Il était tombé à genoux devant sa chaise. Et ce n'était plus de simples gouttes de sueur mais de véritables larmes qui coulaient à flots de ses yeux clos. Enfin la deuxième création apparut. Liune ne put réprimer ses paroles, qui terrifièrent les élèves. Liune: <<Arrête, tu vas te tuer! Créer deux animaux aussi complexes à ton âge relève de la folie.>> Car c'était bien un autre animal qui s'était posé sous les yeux ébahis de la salle. C'était un griffon. Le cerf était resté immobile pendant tout ce temps. Après 5 secondes de torture pour Alex, qui était désormais presque allongé, retenu seulement par ses mains noyées dans les larmes, le griffon poussa un cri strident et profond, obligeant toute l'assistance à se boucher les oreilles. Par instinct, chacun avait aussi fermé les yeux. Et lorsque les paupières se levèrent à nouveau, toutes traces d'animaux avaient disparu. Seul Alex, allongé et évanoui se trouvait au centre de la salle. Sous les cris d'horreur, Liune et Kady se précipitèrent. Liune: <<Alex! Tu m'entends?>> Kady: <<Oh mon dieu! Réponds Alex je t'en supplis!>> Elève: <<Il est mort?>> Liune: <<Non. Seulement évanoui. Bon, toi tu viens avec moi! Tous les autres restent là et interdiction de pratiquer la magie. On l'emmène dans ma chambre. Il lui faut une potion. Aide-moi à le porter.>> Kady: <<D'accord! Mais on ne devrais pas l'emmener à l'infirmerie?>> Liune: <<Non, Elea ne possède pas la potion nécessaire. Elle est très rare car peu utilisée. En général chacun connaît ses limites. Mais il semblerait que ton ami les ait ignorées.>> Kady: <<Je suis pas sûr. Vu son visage, on aurait plutôt dit qu'il était forcé à le faire.>> Liune: <<La magie qui contrôlerait le corps. Seuls les plus grands mages se sont vus infligés ceci. Et jamais si jeune.>> Kady: <<Peut-être que je me trompe... Mais Alex n'est pas comme les autres.>> Liune: <<Ah oui? Et qu'a t-il de si spécial?>> Kady: <<Je n'en sais rien. Mais il est différent.>> Esquissant un sourire invisible aux yeux de Kady, Liune se dit que ce n'était peut-être pas son talent qui rendait Alex si différent aux yeux de Kady... Les deux magiciennes mirent près de 5 minutes pour arriver dans la chambre de Liune, située au 3ème étage, dans une autre aile du château. Exténuées, elles posèrent Alex sur un canapé vert pâle, grand et confortable. Liune posa la tête d'Alex sur un coussin et traversa un lourd rideau de velours rouge, la conduisant dans une seconde partie de la chambre, contenant certainement son lit. Kady, haletante, en profita pour regarder les alentours. Instinctivement, elle remarqua la similitude entre cette pièce et la salle de cours. Une multitude d'instruments et de fioles en tous genres surchargeaient la pièce. Sur des étagères, une table basse ou une chaise, ils donnaient à la pièce l'aspect d'un chaos ordonné. En effet, un semblant de méthode semblait régner sur la chambre, groupant les fioles par taille ou les instruments par couleur. Les tons écarlate, orangé, ou mauve prédominaient. Kady remarquait que le canapé était le seul objet confortable de la pièce. Le professeur Liune ne lui donna pas l'occasion de pour suivre plus avant son étude car elle revint peu de temps après, une fiole contenant un liquide bleu entre les mains. Elle versa quelques gouttes du liquide. Alex n'eut aucune réaction. Liune: <<Bien. Nous allons le porter dans sa chambre. Il sera sur pied dans une heure ou deux.>> Kady: <<Vous êtes sûre?>> Liune: <<Ne t'inquiètes pas. Il ne court aucun danger. Toi-même, quand tu pratiques de la magie ou de la physique, tu ne ressens pas de fatigue immédiate?>> Kady: <<Si! Est-ce normal?>> Liune: <<Parfaitement. Dans un mois ou deux votre corps sera habitué et vous ne ressentirez plus aucune fatigue.>> Kady: <<Ca me rassure. Ouf, il est pas léger Alex.>> Liune: <<Je vais arranger ça. Profites-en pour me guider. Je ne sais pas où se situe votre chambre.>> Sur ce, Liune ferma les yeux quelques instants puis marmonna quelques mots incompréhensibles. Aussitôt, elle installa le corps inerte sur ses épaules sans le moindre effort. Kady, elle, réfléchissait. Quelquechose la taraudait. Liune disait ne pas connaître leur chambre. Alors comment savait-elle qu'Alex et elle étaient justement dans la même chambre? Chassant cette pensée, elle montra l'emplacement de leur salle à son professeur. Celle-ci allongea Alex aussi facilement que s'il eût été une plume. Sans un regard, elle repartit au cours, suivit à regret par Kady. Alex dormait maintenant paisiblement. Seules quelques reliefs de larmes témoignaient de ce qui s'était passé. Il se réveilla vers 11 heures. Un mal de tête carabiné l'obligea à rester au lit. Un quart d'heure plus tard, alors qu'il somnolait, Kady arriva. Alex: <<Tiens Kady. Alors ce cours?>> Kady: <<On en parlera après si tu veux bien. D'abord je veux savoir un truc.>> Alex: <<Oui, quoi?>> Kady: <<MAIS QU'EST-CE QUI T'A PRIS?>> Alex: <<Hein?>> Kady: <<Pourquoi tu as fait pparaître les deux animaux. Quand je t'ai vu inconcient, j'ai été morte de trouille.>> Alex: <<Et bien la vérité c'est que je n'ai pas voulu faire apparaître le griffon. J'avais dans l'idée de vouloir épater la galerie alors j'ai fait apparaître le cerf. Mais au moment où j'allais le faire disparaître, le cri du griffon qu'on a entendu hier après-midi à résonné dans ma tête. Et il a forcé sa création, comme s'il possédait une vie propre à l'intérieur de mon esprit. Franchement, c'était horrible. La douleur était trop forte. Tu l'as vu toi même je pense. J'en avais les larmes aux yeux. L'inconscience a été une libération.>> Kady: <<Tu veux dire que le griffon a décidé de prendre l'air et donc il est passé par ta tête?>> Alex: <<Pas vraiment. C'était comme s'il n'attendait que ça depuis un bout de temps. Comme s'il était resté là, sachant que je créerais un cerf et qu'il en profiterais. C'était... effrayant.>> Kady: <<Je veux bien te croire. Mais je pense que c'est à cause du cerf. Il y a un lien bizarre entre ces deux animaux.>> Alex: <<Je crois que tu as raison. D'ailleurs cette histoire m'a rappelé une conversation que j'ai eu avec ma mère à propos de cette école.>> Et il lui raconta son souvenir. Débordant un peu sur sa famille ensuite... Puis sur celle de Kady... Ils ne reprirent donc le vrai sujet de la conversation que bien plus tard. Kady: <<Alors comme ça, tu penses qu'il s'agit d'une énième épreuve. Une épreuve réservée aux curieux.>> Alex: <<Oui c'est un peu ça. Même si ça n'est qu'une idée, ça me semble possible. Et qui sait s'il s'agit de la seule énigme...>> Kady: <<Tu pense que...>> Alex: <<Et bien je me pose la question en effet. Ce n'est pas la meilleure école de formation pour rien quand même.>> Kady: <<Tu as peut-être raison. En tout cas tu devrais te reposer. Liune a dit qu'il te fallait beaucoup de repos. En plus c'est cours de combat cet après-midi. Donc dors jusqu'à ce soir.>> Alex: <<Et le cours de magie comment il s'est passé?>> Kady: <<Je te dirais tout ce soir.>> Alex: <<Très bien mais tu as intérêt a ne rien omettre.>> Kady hocha la tête avec un sourire et poussa jusqu'à lui faire un rapide baiser sur la joue. Elle partit ensuite très rapidement de la chambre. Alex camoufla son rougissement sous ses couvertures et s'endormit. | |
| | | vegeta-ssj2 Lecteur occasionel
Nombre de messages : 15 Localisation : planete vegeta Date d'inscription : 17/09/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Ven 23 Déc 2005 - 1:12 | |
| Chapitre 5 : Zanku (jusqu'à jeudi fin d'après-midi) Zanku se leva tôt et parti faire un tour dehors. Il faisait bon avec une petite brise matinale. Après ça, Zanku alla déjeuner puis s’entraîna à lancer des sorts de feu. Quand il entendit la sonnerie qui annonçait le déjeuner. Comme il avait déjà déjeuné, il se dirigea vers la salle ou allait avoir lieu sont prochain cours, le cours de magie. Pendant qu’il attendait, un jeune demi-elfe arriva et lui parla. -« Bonjour, je m’appelle henat et toi ? » Dit l’inconnu. -« Zanku » répondit-il après une brève hésitation. Quand tous les autres élèves arrivèrent, Zanku en profita pour s’esquiver à henat. Liune était déjà là. -« Bonjour à tous. Nous avons vu au cours dernier comment manipuler l'esprit des autres. Aujourd'hui vous allez essayer d'apprendre comment se protéger de ces manipulations, ainsi que de plusieurs autres sorts. Comme ceci. » Dit-elle. Sur ces dernières paroles, elle ferma les yeux quelques instants. Un bouclier blanc apparut autour d'elle. Il était tellement épais qu'on avait peine à la distinguer. Elle le fit disparaître quelques instants plus tard. -« Ceci est un bouclier mental. Bien utilisé, il empêche toute attaque mentale de vous atteindre. » Ajouta Liune. -« Tous les boucliers sont de couleur blanche? » Dit un élève. -« Non, non. Les couleurs varient selon votre âge, votre puissance, votre personnalité... » répondit-elle -« D'accord. Merci. » Termina l’élève. -« De rien. Bon, vous allez vous constituer en deux groupes. Le premier essaiera de créer un bouclier pendant que l'autre essaiera de le manipuler. On alternera ensuite. » ordonna t-elle. Des groupes se formèrent tout de suite et Zanku attendit qu’ils aient fini pour aller avec ceux qui restent, mais il vit Henat qui attendait aussi alors il décida d’aller avec lui. Plusieurs élève se furent remarquer notamment un jeune elfe nommé Zérion qui créa un bouclier tellement puissant que personne ne pu le percer et Alex qui créa un bouclier invisible. Zanku a son tour créa un bouclier violet foncé que henat ne put traverser malgré ces assauts répétés. Puis il échangèrent les rôles et ce fut à Zanku de pénétrer le subconscient de son coéquipier, et il réussit. Il lui fit croire qu’une fille prenait son bain dans un lac puis qu’elle se transformait en tigre et lui sautait dessus. Henat sorti de sont cauchemar en sursaut et vit les élève autour de lui rire. -« ce n’est pas gentil ce que tu ma fais. » Dit Henat en sortant du cours. -« il ne fallait pas résister. » Dit Zanku avec un sourire sadique. -« c’était le but du cours. » Dit Henat. -« et alors, c’était aussi le but du cours de faire croire des choses. » Plaisanta Zanku. -« tu es toujours d’aussi bonne humeur ? » Demanda Henat. -« non, d’habitude ces pire. » Dit Zanku sur un ton ironique. -« tu viens au cours de physique ? » Demanda Zanku. -« oui, je n’ai pas encore été disqualifié. » -« je me demande comment ça se fait… »dit Zanku toujours moqueur. -« je peux venir à ta table ? » Demanda Henat. -« oui si tu ne parle pas. » Ils allèrent tous les deux dîner à la table de Zanku après quoi ils allèrent au cours de monsieur Torias. Ils furent étonnés de voir entré Torias simplement pour une fois. -« Bonjour ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nouvelle épreuve de sélection… » dit le professeur en entrant. Des voix s’élevèrent parmi les élèves. -« Eh oui ! Aujourd’hui, il y en a même deux. Mais je vous rassure, il n’y en aura pas d’autres. Première épreuve. L’équilibre… » Il jeta un regard vers une cordelette, tendue entre deux arbres, à près de sept mètres du sol. -« Vous devrez marcher sur la ficelle. » Dit Torias. -« Mais… Vous avez vu comme elle est fine ? On n’y arrivera jamais. » Intervint un élève. -« Mais si, mais si. » Dit le professeur confiant. -« Mais ça ne tiendra jamais. On est trop lourd pour cette petite ficelle. »Dit un autre élève. -« Ce n’est pas une ficelle ordinaire. Elle tiendra, je vous l’affirme ! Bon, je vous laisse un peu de temps pour vous concentrer. » Dit Torias pressé de faire son cours. Les élèves passèrent les un après les autres, les un réussissant d’autres ratant. Puis se fut le tour de Zanku qui sauta sur ma corde et la traversa facilement grâce à son agilité d’elfe et plusieurs heures passées dans les arbres. Une fois que tt le monde eu fini de passé, Torias annonça l’épreuve suivante. -« Bien. Seconde et dernière épreuve. Le parcours d’obstacle. Vous allez devoir utiliser tout ce qui a été appris pendant les cours en une fois. Pas de temps de concentration. Mettez-vous en ligne ici… Voilà! Vous allez courir jusqu’à cet arbre là-bas. Là, vous sautez la même hauteur que la dernière fois au-dessus de ces troncs. Vous courez la même distance qu’au début. Et enfin, vous sautez dans l’autre arbre où vous traversez le fil. Tous les coups sont permis, tant que vous ne blessez pas les autres. Vous avez le droit de pousser, frapper, faire des croche-pieds, etcetera… C’est une course. Seuls les dix premiers seront admis. Attention… Partez! » Dit Torias. Zanku commença fort en faisant tomber des élèves pendant la course puis sauta et pendant le saut, il ne vit personne devant lui. Il était premier. Mais en atterrissant, il vit Henat tomber lourdement par terre poussé par un autre élève. Il fit alors demi-tour en renversant plusieurs élèves, attrapa Henat et sauta sur le tronc avec henat, le remit sur ces pieds et continua ça course. Il regagna des places sur le fil et faisait de la place a Henat qui le suivait en remerciant dieu de ne pas être devant lui. Malgré ces efforts, il arriva en avant dernier et Henat dernier. Après cette course sautèrent par terre pour ce reposer. -« Merci… de m’avoir… aider… tout à l’heure. » Dit Henat essoufflé. -« pas de problème. » Dit Zanku. -« au fait, ça te dirait de venir dans ma chambre ? Il y a un lit de trop. » Dit Zanku. -« pourquoi pas. Il y a déjà quelqu’un d’autre dans la chambre ? » Demanda Henat. -« oui, une elfe » dit simplement Zanku. -« ok je viendrais m’installer ce soir. »Dit Henat enthousiaste. | |
| | | Kiddy Modérateur et WebDesign
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Ven 23 Déc 2005 - 2:39 | |
| Chapitre 9 : Mary (Jusqu'à samedi minuit) D’énormes gouttes de sueur perlaient sur le front d’Alex. La salle s’était subitement tue. Tout le monde regardait. Même Liune n’en revenait pas. Devant Alex, le cerf du parc s’était matérialisé et était bien vivant. Mais ce n’était pas tout… Une deuxième forme apparaissait peu à peu. Alex, les yeux fermés, était tombé à genoux et deux ruisseaux de larmes coulaient sur ses joues. Lorsque la matérialisation prit fin, Mary ne put réprimer un sursaut : C’était le griffon de l’entrée ! Liune cria : --« Arrête, tu vas te tuer! Créer deux animaux aussi complexes à ton âge relève de la folie. » Mary poussa un cri et se réveilla en sursaut devant Elenwë qui la regardait sidérée. --« Y a pas à dire, quand tu rêves, c’est du réel ! » --« Je veux bien te croire, il m’a paru tellement vrai ce rêve. Je m’y crois encore. » répondit Mary en se levant. Elles s’habillèrent en vitesse et descendirent. Elles étaient en retard et lorsqu’elle débarquèrent dans le réfectoire, Kady et Alex étaient déjà attablés et déjeunaient. Elles les rejoignirent : --« Salut vous deux! Ca va bien? » fit Mary. --« Plutôt pas mal. Et vous? » répondit joyeusement Alex. --« En forme pour le cours de magie ? » demanda Elenwë. --« Et toi Mary, ça va? » questionna Kady, expliquant : « Après hier... Qu'est-ce qui s'est passé d'ailleurs ? » --« Et bien Torias m'a accompagné jusqu'à l'infirmerie et Eléa... » Elle fut interrompue par Alex qui compléta : « N'était pas là ! » --« Oui ! Comment le sais-tu? » répondit Mary surprise. --« Oh juste une intuition. » --« Une intuition hein? Donc tu mentais peut-être pas tant que ça finalement.>> s’exclama Kady. Mary était dans l’expectative. Elle ne comprenait pas… « Hein? J'ai pas suivi. » se contenta-t-elle de répondre, espérant qu’on l’affranchirait. --« Et bien Môssieur prétend connaître les élèves qui sont partis en mission. » expliqua Kady. Il précisa : « Je ne prétends pas les connaître. Je les connais. » --« Hé ben va-y ! Balance le morceau ! » lâcha Elenwë. --« Et bien il y a Xan, Zérion et Eléa. » résuma Alex. --« C'est pour ça que Xan n'était pas au cours de physique hier! J'y ai pensé mais envoyer des élèves de première année au tout début de leur enseignement me paraissait dangereux. » répondit Mary. --« Mais ça l'est ! » s’exclama Alex, poursuivant : « Mais s'ils gardent Grull, il n'y a aucune raison qu'ils rechignent à envoyer des élèves en mission. » Elenwë tenta de conclure : « Je comprends aussi pourquoi Thark a fait passer les valises incognito. Ca aurait fait grand bruit. » Elle se ravisa soudain, se rendant compte que l’essentiel n’était pas dit : « Et mais attends ! On ne t'a même pas demandé d'où tu connaissais l'information ! » --« C'est Thark qui me l'a dit ! » fit Alex, précisant : « En dormant... » --« Ah ah ah ! Il s'est trahi finalement. » s’exclama Mary. Kady, regardant l’horloge, dit alors : « Mince il est quasiment 8h00. Dépêchons-nous! » Réalisant qu’ils étaient en retard, ils se levèrent d’un bond et coururent à perte de souffle jusqu’à la salle de cours qui se trouvait par chance au même étage. Ils pénétrèrent dans celle-ci les derniers. Finalement, le cours n’était pas encore commencé. Il s’en fallait de peu car Liune prit aussitôt la parole : --« Bonjour tout le monde. Un peu de silence s'il vous plaît. Bien, sujet d'aujourd'hui : La création d'objets. Cet exercice nécessite beaucoup de concentration donc jouez le jeu. Est-ce clair ? » Mary eut un sursaut : Ces paroles, elle les avait déjà entendues. Mais où ? Et soudain, elle se souvint : Son rêve de ce matin. C’était les même paroles ! Elle en était sûre ! Aussi sûre que deux et deux font quatre. Ensemble, les élèves venaient de répondre par l’affirmative et Liune poursuivait : --« Très bien. Donc, pour matérialiser un objet, il vous faut tout d'abord le modeler dans votre esprit. Plus vous serez concentrez, plus la complexité de votre création pourra être importante. Je pourrais ainsi juger de votre niveau. » Toujours les mêmes paroles… Mais que s’était-il passé ensuite ? Son rêve était prémonitoire. Donc, ce qu’elle avait rêvé allait se reproduire réellement et rien ne pourrait changer cela ! Les élèves tour à tour s’essayèrent à matérialiser des objets. Mary était toujours dans ses réflexions : Mais qu’avait-elle donc vu dans son rêve qui avait provoqué son réveil brutal ce matin ? Distraitement, elle entendit Liune dire : --« Bien. Puisqu'il n'y a plus de volontaires, vous allez passer par ordre alphabétique. Alex, c'est à toi ! » La réponse d’Alex, Mary ne l’entendit pas : Elle venait de sursauter manquant de s’arrêter le cœur : Elle revoyait maintenant la fin de son rêve et ce qui se passait dans la salle, correspondait point par point à celui-ci : Alex allait se tuer et elle ne pouvait rien faire… Elle réagissait à peine. Le sang lui martelait la tête et les bruits du cours lui parvenaient étouffés : Comme au travers d’un aquarium ! Elle vit Alex étendu sur le sol et juste après, tout devint noir et ses jambes cessèrent de la porter. Lorsqu’elle revint à elle, Elenwë était auprès d’elle. Tous les élèves l’entouraient. --« Ca y est, elle ouvre les yeux » fit un élève. --« Ca va Mary ? » demanda Elenwë. Mary émergeait… Comme au réveil d’un horrible cauchemar et elle s’écria : --« Alex ! Il est mort ! ? » --« Non rassure-toi. Juste évanoui d’après Liune. Elle et Kady l’ont emmené dans sa chambre. » répondit Elenwë d’un ton rassurant. --« Ah j’aime mieux ça. » fit Mary soulagée. --« Mais que t’est-il arrivé ? » s’enquit Elenwë. --« Mon rêve de ce matin… C’était exactement ce qui s’est passé pendant le cours. Alors quand j’ai vu Alex étendu sur le sol, j’ai cru qu’il était… » Elle fut interrompue par le retour de Liune. --« Et bien, que se passe-t-il ici ? Je vous avais dit de ne pas continuer en mon absence ! » s’exclama le professeur. --« Ce n’est pas ça Mademoiselle. » fit un élève, poursuivant : « Mary a eu un malaise lorsqu’Alex a perdu connaissance. » --« Mary ! Ca va ? Que t’est-il arrivé ? » --« Ce matin, elle a fait un rêve prémonitoire juste avant de se réveiller en sursaut. Et elle à revu son rêve ici au cours » expliqua Elenwë. Mary poursuivit. --« Je me suis réveillée avant la fin de mon rêve, mais je savais qu’il arrivait quelque chose à Alex… Alors quand je l’ai vu étendu devant nous, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai pensé qu’il était mort. » --« Il faut te méfier des prémonitions Mary. Ce sont des visions incomplètes de l’avenir et elles ne doivent pas être interprétées à la lettre. » conclut Liune poursuivant à l’intention de la classe : « Bon, Alex se repose, il va beaucoup mieux. Nous allons reprendre le cours mais je ne veux plus vous voir matérialiser d’être vivants. C’est trop dangereux à votre niveau. » --« Oui Mademoiselle » répondirent une partie des élèves. Et tout le monde s’appliqua à faire apparaître des objets aussi insolites les uns que les autres. Quelques-uns étaient remarquables de simplicité : Elenwë matérialisa une chaise et s’assit dessus mais distraite par l’apparition créée par Kady, elle en oublia de rester concentrée et se retrouva le cul par terre. Celle-ci avait fait apparaître un tambour et des baguettes et se mit à jouer un air de marche très entraînant. Et ce fut au tour de Mary… Elle se concentra et se mit à l’œuvre. D’abord apparut une grosse pelote de laine bientôt suivie par deux aiguilles à tricoter. Mais ce qui surpris tous les élèves, c’est quand, par sa seule volonté, elle entreprit de monter les mailles sur une aiguille pour ensuite commencer la confection d’un jersey en double côte. Certains élèves s’étaient spontanément mis à réciter d’une voix monocorde : --« Et deux mailles à l’endroit, et deux mailles à l’envers, et deux mailles à l’endroit… » Les autres riaient de bon cœur. Mary s’arrêta et fit disparaître l’ouvrage. « Bon, ça suffit » dit-elle simplement ajoutant : « Je le terminerais ce soir dans la chambre… » --« D’ailleurs, nous allons terminer le cours aussi… Il va être onze heures. Vous pouvez y aller. Pas toi Elenwë… J’ai à te parler. » conclut Liune. Elenwë se figea… Qu’est-ce que le professeur avait à lui dire que les autres élèves ne devaient pas entendre. Elle ne fut pas longue à être fixée. Les élèves venaient à peine de quitter la classe que Liune lui parla d’un air sévère : --« Elenwë, je ne suis pas dupe de ce qui s’est passé hier après midi ! » --« Vous avez raison Mademoiselle, j’ai fais une connerie » répondit Elenwë. --« Tu reconnais donc avoir sciemment provoqué la noyade de ton amie. Mais pourquoi ? Tu es une bonne élève et je ne comprends pas ton geste… Mary semble pourtant être ta meilleur amie. » --« Je le sais et je regrette ce que j’ai fait. J’ai agis par jalousie : Je ne supportais plus l’attention que Mary porte à Alex. J’ai voulu lui donner une leçon, juste pour lui faire peur. » --« Tu appelles ça une leçon ? Si je n’étais pas intervenue, Mary se serait noyée ! » Elenwë poursuivait : « Je ne comprends pas ce qui s’est produit… Je voulais arrêter de la tirer vers le fond, mais une force inconnue me poussait à continuer et je ne pouvais lui résister… » --« C’est vrai… J’ai aussi eu l’impression qu’une force maléfique planait sur le lac. » Liune poursuivit : « Je te préviens, j’ai du relater l’incident à notre directeur, Monsieur Tarim, et il a été formel : Si tu devais recommencer une chose comme celle là, tu seras immédiatement renvoyée de l’école. » --« Je ne recommencerais plus jamais : J’ai eu bien trop peur aussi. Jamais je n’oserais avouer à Mary ce que je lui ai fait… » --« Pourtant tu devras… C’est une des conditions qu’a exigé le directeur pour te garder à l’école. Il était décidé à te renvoyer sur-le-champ et j’ai du beaucoup insister pour obtenir sa clémence. Voilà, c’est tout ce que j’avais à te dire… Tu peux y aller. » --« Merci Mademoiselle… Au revoir. » Elenwë sortit lentement de la salle de cours. La conversation qu’elle venait d’avoir avec Liune l’avait refroidie. Elle avait fait une boulette, bien inutile en plus car les liens affectueux entre Alex et Mary s’en trouvait renforcés, et il allait falloir qu’elle en paie les pots cassés. Même si Mary ne lui pardonnerait jamais. C’est dans cet état d’âme qu’elle rejoignit Mary et Thark au réfectoire. Kady n’était pas encore là. --« On a des nouvelles d’Alex ? » fit Elenwë en s’asseyant. --« On en attend… Kady est montée à sa chambre pour voir si tout allait bien… Elle ne devrait plus tarder. Mais toi, où étais-tu ? » demanda Mary. --« Liune devait me parler de quelque chose… Je t’expliquerais. » --« Tiens, voilà Kady ! Alors, comment-va Alex » demanda Thark. --« Il va mieux, il se repose et ne descendra pas manger. » Ils mangèrent en silence. Une gêne silencieuse s’était installée à table, occupant provisoirement la place d’Alex : Elenwë se demandait comment dire à Mary ce qu’elle avait tenté de lui faire, Kady ne voulais pas parler de ce que lui avait annoncé Alex et Thark n’osait avouer qu’il s’ennuyait ferme quand il n’avait pas de cours. Mary, quant à elle, était perplexe : Elle sentait bien qu’on lui cachait quelque chose. --« Qu’est-ce qu’on fait cet après-midi ? » demanda Mary pour rompre le silence. --« Moi je retourne voir Alex. » répondit Kady. --« Bonne idée » fit Mary « j’aimerais savoir ce qui lui est arrivé… Je viens avec toi ! » répliqua Mary. --« Vous me raconterez. » lança Thark en se levant « C’est l’heure de mon cours. » --« Je vais pas rester toute seule comme une idiote… Je vous accompagne. » dit Elenwë Et les trois filles se levèrent pour rejoindre la chambre d’Alex. Lorsqu’elle arrivèrent, celui-ci était réveillé et semblait soucieux. --« Tu as l’air contrarié de nous voir. » dit Mary en l’embrassant sur la joue « Comment ça va ? » Alex vit le regard incendiaire que leur lançait Kady. Il répondit « Non, au contraire, je suis content de vous voir. Je repensais à ce qui m’était arrivé ce matin… Et je ne comprends toujours pas ! » --« Explique-nous » fit Elenwë. Et Alex leur expliqua ce qui s’était produit le matin, précisant qu’il ne comprenait toujours pas comment le griffon avait fait pour apparaître contre sa volonté. --« C’est comme moi hier ! » s’écria Elenwë « Quand j’ai voulu arrêter de noyer Mary, une force m’a contraint à continuer… » elle s’arrêta soudain, se rendant compte de ce qu’elle venait de dire. --« Saloperie ! » s’écria Mary en se jetant sur elle pieds et poings en avant « Je vais te faire ta fête » En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la chambre se transforma en ring de boxe. Mary griffait, mordait et frappait son amie et Kady, aidé d’Alex qui s’était levé, tentait tant bien que mal de séparer les deux amies. --« Mais arrêtez à la fin ! Mary ! Laisse-là s’expliquer ! » dit Alex. Enfin elle se séparèrent et Elenwë expliqua sa version des faits : --« J’ai mal agis hier… J’étais jalouse de toi et j’ai juste voulu te donner une leçon, mais une force inconnue s’est emparée de mon esprit, me contraignant à continuer à t’entraîner vers le fond. Heureusement, Liune était à sa fenêtre et a utilisé ses pouvoirs pour contrer les miens. Sinon, je ne sais pas jusqu’où ma connerie m’aurait entraînée. Je m’excuse de ce que je t’ai fait subir hier Mary, je te demande pardon. » --« Bon merde, n’en parlons plus ! Mais jalouse de quoi au fait ? » répliqua Mary. Les trois amies se tournèrent subitement vers Alex. Le pauvre piqua un fard, cherchant tout à coup un petit trou de souris pour se glisser dedans. Il prit un air faussement détendu et tenta de siffloter un petit air mais curieusement, aucun son ne sortit de ses lèvres. --« Bon d’accord » dit-il enfin « Ou plutôt, mettez-vous d’accord… Je n’ai aucune tendance à la polygamie. » --« Mon médaillon ! » dit soudain Mary en sursautant « J’ai perdu mon médaillon ! » --« Après la bagarre que vous venez de faire, m’étonnerais pas qu’il soit quelque part dans le chantier que vous avez laissé. » constata Alex, se rendant compte de l’état où se trouvait la chambre. « Il doit être tombé dans ce fouillis. Cherchons ! » Effectivement, la chaîne du médaillon s’était cassée lors de la bagarre et celui-ci gisait près de la porte, sous un oreiller. C’est Alex qui le découvrit. Sous le choc produit par sa chute, il s’était ouvert et Alex ne manqua pas d’apercevoir la photo d’un homme et d’une femme tendrement enlacés. --« C’est qui ? » ne put-il s’empêcher de dire en rendant le médaillon à Mary. --« C’est une photo de papa et maman le jour de leur mariage. » dit Mary « C’est la seule photo d’eux que j’ai pu conserver et tu ne peux savoir comme j’y tiens. » --« Montre voir. » fit Kady curieuse. Et le médaillon passa de main en main avant de revenir dans celle de sa propriétaire. --« C’est embêtant » constata Mary « La chaîne est cassée… » --« Donne » répondit Alex « Je vais la réparer » et il entrepris de refermer le maillon ouvert à l’aide de ses dents. --« Voilà ! Elle est comme neuve. » fit-il en rendant le tout à Mary. Et la discussion reprit : Chacun émettant une hypothèse sur cette mystérieuse force qui avait poussé Elenwë et Alex à exécuter des choses contre leur volonté. --« Il y en a un bordel dans cette chambre. » Thark venait de revenir du cours de combat et se fit expliquer ce qui s’était passé. | |
| | | Kiddy Modérateur et WebDesign
Nombre de messages : 2316 Age : 70 Localisation : Belgique - Bruxelles Date d'inscription : 16/09/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Ven 23 Déc 2005 - 2:39 | |
| (chapitre 9 : Mary - suite)
Ils étaient encore en pleine conversation lorsque que l’heure du souper arriva et ils descendirent en continuant à bavarder. Mary ne perçu pas immédiatement de changement en arrivant dans le réfectoire. C’est lorsqu’elle fut assise qu’elle se rendit compte que sur l’estrade, la table était dressée et que les professeurs et le directeur y avaient pris places. Ce qui laissait présager que ce souper allait être inhabituel. Tarim réclama alors le silence et prit la parole :
--« Chers élèves, voici que s’achève votre première semaine de cours. Certains d’entre vous se sont illustrés durant celle-ci et je les en félicite. La meilleure façon d’être connu est de se faire remarquer, que ce soit en bien ou en mal, peu importe ! Vos professeurs, qui ont l’immense privilège d’enseigner dans cette école, ont profité de cette première semaine pour apprendre à vous connaître et à vous évaluer. Celle-ci, qui a pu sembler dure à certains d’entre vous, a été particulièrement reposante et facile. A partir de la semaine prochaine, cela va changer. Cette école n’est pas destinée à former des culs-de-jatte et des manchots, mais des guerriers et des mages puissants qui feront la renommée de celle-ci et que le monde entier craindra. Voilà, les prochains cours débuteront lundi à neuf heures. D’ici là, je vous souhaite un bon dimanche et bon appétit. »
Tarim se rassit et les élèves applaudirent chaleureusement son allocution. Mary songea : une semaine reposante et facile… Elle se demanda ce que lui réservaient les prochains cours. Ils terminèrent de manger en silence. Les mots prononcés par Tarim avaient, semble-t-il, jetés un froid. Après le repas, les élèves ne se firent pas prier pour regagner leur chambre. La semaine avait été dure et tout le monde aspirait à un repos dominical bien mérité. | |
| | | Glandouille Man Drogué de fic + Membre Actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Sam 24 Déc 2005 - 0:14 | |
| Elessar
Chapitre 5 Le soleil baissait, Elessar était allongé dans l’herbe à admirer les paysage. Son ami Sarah elle l’imitait, quel magnifique endroit! Les étoiles et la lune ne brillait pas encore mais ce n’était qu’une question de temps, une demi-heure tout au plus. - Rentrez les enfants, ce sera plus prudent leur conseilla un garde patrouillant autour du château. Le parc n’est pas sûr le soir. Les deux jeunes gens acquiescèrent. Elessar se leva et proposa amicalement sa main à son amie. Elle la prit pour s’aider à se lever et il se mirent en route vers la forteresse devenue à présent leurs domicile. - Il fait pas chaud ma parole dit Sarah en boutonnant sa veste de cuir verte. - Viens lui proposa Elessar en la prenant par l’épaule. - Tu es vraiment un gars sympa. Tu es un des garçons le plus gentil avec moi. Les mecs de mon village voulait se battre avec moi parce que je suis plutôt bonne guerrière. Il n’y avait pas un type qui voyait autre chose. Sauf les gros porcs raconta-t-elle en riant. - C’est normal tu sais, j’aime pas faire du mal au filles. Il baissa les yeux comme gêné puis jura expliquant qu’il devait voir le professeur Torias pour quelque chose d’important. Il partit en courant, se retourna et lui cria de l’attendre si possible. Il courut comme il lui avait appris et réussi a l’intercepter dans un couloir. - Excusez moi monsieur, interpella un Elessar confus, j’ai fait tomber un de mes objets pendant l’épreuve, vous l’auriez vu. - Il est donc à toi ce poignard! Tu sais qu’il est interdit d’en amener un ici! Tu ne dois jamais l’utiliser, pourquoi ne pas l’avoir laissait chez toi! - c’est un objet plus que précieux à mes yeux monsieur répondit Elessar regardant l’intimidant Torias dans les yeux, tel un défi de le lui prendre. Je ne le laisserai pas. - Je comprends, je te le laisse. C’est une très belle pièce. On dirai un poignard de prince. Voyons comment tu te débrouille avec. Torias sortit une dague de nulle part et lança le poignard à son propriétaire. Elessar avait les mains tremblant. Il attaqua maladroitement son professeur qui n’eu qu’à dévier la lame du tranchant de la main pour lui plaquer la dague contre la gorge. - Tu devrait t’entraîner plus souvent, pourtant, malgré la haine que Grull te porte il m’a dit que tu était un bon combattants. Va, tu peux partir. Elessar s’en alla, un sourire en coin. Pourquoi se donnait à fond sur ce duel? Torias aurait certes gagné mais il aurait put voir qu’il était un bon combattants. Il aurait put le soupçonner pour l’histoire du prisonnier de la tour et de l‘orc blessé. Mais vu ce qu’il avait montré il y avait peu de chance qu’on le pense capables de blesser un orcs adulte. Il entendit un cri de foule, un demi-elfe se faisait martyrisé par deux orcs. Il saignait abondamment du nez et un orc avait un coquard il se débrouillait pas mal. - aide le s’il te plaît lui demanda Sarah. Il est là parce qu’il m’a défendu. ils sont venus… Elessar n’entendit pas la suite, il était partis au combat. Il sauta et donna en coup de genou dans le menton d’un orc assaillant le demi-elfe, un hurlement rauque de douleur se fit entendre. Elessar se plaça juste devant lui pour essayer de se faire expliquer l’histoire. Le demi-elfe pointa quelque chose derrière l’humain. On entendait rien avec le brouhaha de la foule en furie. Elessar se retourna, sauta un peu, lança sa jambe en l’air et frappa l’orc dans le nez avec un craquement sonore écœurant. Un poids s’abatis sur ses épaules, le compère de l’orc lui avait sauté dessus. Il essayait sans réussite de le faire tomber mais son étreinte commençait à le priver d’air. Il se débattait à perdre haleine mais c’est l’oxygène qui manquait. Il crut vraiment que sa fin était proche. L’orc le tira vers l’arrière puis son poids disparu, le jeune demi-elfe le lui avait enlevait! Cette fois c’est l’orc qui se faisait malmenés, mais son acolyte vint l’aider. Pas l’ombre d’une hésitation parcourut l’esprit d’Elessar. Il dévia le poing de l’orc qui s’apprêtait à frapper de toute sa force. L’orc, complètement désaxer ne put rien faire contre le coup de coude que son adversaire lui asséna dans le dos. Il tomba à quatre pattes et son ennemi en profita pour frapper de tout sa force dans son ventre. Il tomba à terre et cracha du sang. Elessar recommença à frapper et l’orc se mit à vomir avant de s’évanouire. Elessar transpirait sous l’effort tuant qu’il venait d’accomplir. Il avait neutraliser un orc alors que ses poumons souffrait encore du manque d’oxygène. Il ferma les yeux un instant. Il se tenait les poumons qui souffrait. Il rouvrit ses yeux entendant des cris, il eut juste le temps de voir le poing du second orc s’abattre sur lui, il sentit sa joue s‘ouvrir et le sang chaud s‘étalait sur sa joue. Il tomba un mètre plus loin, la chute lui coupant à nouveau la respiration. Il commença à se relever misérablement, il vit son défenseur se prendre un coup de coude dans la mâchoire et tomber à la renverse. Elessar se releva un peu plus mais la douleur le fit à nouveau chuter. Il fallait absolument se redresser. Il était à la moitié du chemin lorsqu’il aperçut l’orc frapper le demi-elfe. Il était à terre et recevait des multitudes de coup de pieds. Il le plaignait. C’était une des rares fois où il plaignait vraiment quelqu’un. - Et toi pourriture d’orc! Viens t’attaquer à quelqu’un qui se tient debout fils de chienne. Elessar avait menti. C’est à peine s’il tenait debout. Il titubait en avançant vers l’orc affichant un sourire révélant sa dentition à faire fuir un ermite ne s’ayant pas lavé depuis des décennies. Soudainement, l’orc se plia sur le coté. Le jeune demi-elfe lui avait donné un coup de genou dans les côtes. Le combattant à la peau verte grimaçait alors que son adversaire lui attrapa la tête et les cogna avec une fureur inouïe sur son genou. On entendit son nez se briser et on vit son sang giclait violemment. Les habits d’Elessar était recouvert de sang. Il félicita son jeune ami d’un sourire et fut rattraper dans sa chute par deux personnes, Rovna et Sarah. Haku (il avait entendu son nom prononcé dans la foule) fut retenu pas un elfe, très grand et très musclé. Il était aussi athlétique qu’un orc. Son image s’effaça en même temps que le reste du monde. Il ouvrit les yeux et une lueur aveuglante les envahit. Il battit des paupières et put observer ce qu’il y avait autour de lui. Il était à l’infirmerie. - Rassit-toi lui ordonna Elea alors qu’il se levait, tu es blessé! Tu dois te reposer. - C’est juste une blessure à la joue. Ça m’empêche pas d’aller dans ma chambre répondit Elessar avec une mine renfrognée. J’ai déjà eu pire continua-t-il en marchant vers la sortie malgré les protestations. Au fait, vous remercierait ce euh… - Haku - oui, vous le remercierait de ma part s’il vous plait. Le soir vint, offrant un repos bien mérité, jusqu’à ce que l’on toque à la porte. - Comme vous vous en doutez, les orcs de notre chambre sont légèrement hostile envers nous expliqua un homme très musclés, c’est celui qui avait retenu Haku quand il faillit tomber. - Et vous réclamaient l’hospitalité dit Rovna en riant. Je pense que ça ne pose problème à personne. - Pas à moi mais je voudrais le calme ce soir pour bien dormir, après cette journée c’est bien mérité. Tu me comprends sûrement Haku annonça Elessar. Il se cachait dans une pièce à la lumière tamisé. Il lisait des parchemins, plusieurs bribes de phrases y apparaissaient le reste étant caché par une écriture illisible et minuscule. Candidats: …… en mission… Kurasu …… très puissante… cienne hors pair …. Étrange…. Griffon en cours de ma… ….. Fils caché de…. C’était une liste possédant une dizaine de candidats. Sur certains de nombreux détails, pour d’autres presque aucun. BRAOUM!!! La porte vola en éclats. Liune apparut dans l’issue. Une vague de feu parti vers le mystérieux personnages. Il croisa les bras pour se protéger mais la vague fut très puissante. Il réussit grâce à un ultime effort de la repousser mais l’onde de choc l’envoya s’aplatir contre le mur. - Croyais-tu pouvoir nous battre aussi aisément? Questionna Liune. Grull apparut à son tour et lança un objet vers l’énigmatique personnes qui se le prit de plein fouet tombant par terre. Il décida de fuir et sauta pas la fenêtre. Il courut, et courut, et courut jusqu’à ce qu’il tombe dans la lave. - JE T’AURAI!!! Elessar se réveilla transpirant. Il s’apprêta à se lever mais il senti quelque chose bouger dans son lit. Il souleva la couverture, des centaines de scorpions l’attaquèrent. Il se débattaient mais en vain. Les scorpions le piquaient et il sentaient leurs poisons s’infiltrés en lui, la fièvre le gagnant et une douleur l’envahir plus intensément qu’il n’aurait put l’imaginait. Une tarentule se posa sur son torse. - Réveille toi! Réveille toi! Il bondit hors de son lit; ce n’était qu’un cauchemar. Sarah était à cotés de lui, il y avait aussi Haku à qui elle serrait la main très fort. - J’ai eu très peur, tu te débattait, expliqua-t-elle, tu semblais lutter contre l’horreur en personne. On aurait dis que ton rêve te tuait!!! - C’est fini rassura Haku. Elessar, amène toi va y avoir le cours de physiques, mais d’abord petit déjeuner dit-il le visage altéré par la faim et la gourmandise. Son intervention eut l’honneur de détendre l’ambiance ce qui était vraiment un exploit. Il descendirent et mangèrent de guetter de cœur. Rovna et Hébus était descendu pour s’entraîner, Rovna avait été éliminés mais Hébus avait réussi de justesse l‘épreuve. Comme d’habitude, il leurs réservaient une surprise, ils devaient être un des plus grands artiste ne la matière depuis qu’il enseignait. -Bonjour bonjour ! J’ai oublié de vous faire prévenir… Aujourd’hui nous allons faire de la natation ! Alors tout le monde retourne dans sa chambre et je veux vous voir au bord du lac et en maillot de bain dans cinq minutes… Top partez ! Elessar courut le plus vite possible dans sa chambre. Il n’avait pas de maillot. Il ne faisait pas souvent de la natation en tant que loisir. Il lui était déjà arrivait de devoir en faire au cours de mission mais il n’avaient jamais eu à utiliser de maillot. Il choisit une sotte de pantacourt noir et un débardeur noir. Ils étaient assez souple mais aussi suffisamment épais au cas où la température serait comme en Urtoulaïs. Il repartit a l’assaut, doubla un élève et arriva 5ème. En 5 minutes et treize secondes. Torias avait l’air assez impressionnés. Sûrement savait-il que c’était impossible. Elessar dirigea son regard vers son professeur comme pour confirmer ses dires. Un petit rire discret suffit. - Vous devrez traverser le lac en apnée dit Torias affichant un sourire de sadique néanmoins sympathiques. Et en longueur ajouta t-il élargissant son sourire Cela risquerait d’être compliqué! Tout les élèves s’accordait à le dire. - il nous prend pour des surhommes celui-là, je crois qu’il est fou! Lui chuchota Haku à l’oreille - Oui je suis fou monsieur plaisanta Torias, mais j’ai un bonne oreille mon ami. Je crois que je vais vous rajouter dix kilos sur le dos pour l’épreuve. - Je plaisantait monsieur s’excusa Haku - Vous mentez, vous pensiez ce que vous avez dis, et ne mentais pas. - C’est vrai dit-il la mine honteuse. - Ne vous inquiétez pas, je sais que ce n’est pas offensant pour moi, vous plaisantiez. Bon revenons donc au sujet. Voilà voilà ! aujourd’hui vous allez me montrer ce que vous savez faire avec vos petits poumons… Traversée du lac jusqu’à l’arbre qui se trouve là-bas. En plongée et je ne veux pas voir de tête qui sort de l’eau. Sauf pour respirer bien sûr. Mais j’aimerais que vous tentiez de vous surpasser et de tenir le plus longtemps possible sous l’eau. Mary passa en première. Elle faillit se noyer ce qui n’avait pas rassurait ni Elessar ni son compagnon. Alex lui aussi failli se noyer en la sauvant. Haku proposa à Elessar de plonger avec lui, proposition qu’Elessar accepta. - Au cas où un poids de dix kilos te tombe dessus, lui dit Elessar souriant. Ils plongèrent à l’unisson. Elessar lui montre quelques coraux aussi rares que magnifique. On aurait dit des étoiles multicolores ayant chuté du ciel pour élire ce lac comme domicile. Le lac n’était pas sombre et profond comme on s’y attendait mais bien éclairé. Ce n’était sûrement pas le soleil car le ciel était tapissé de nuages sombre prévoyant la pluie. Une lumière éclairant tout le lac se trouvait au fond. ,très profond. Il lui indiqua grâce à ses mains s’il voulait le suivre ou préférait aller voir la lumière. C’était risqué au cas l’air lui manquait mais Haku choisit la lumière. Elessar préféra tenter l’épreuve, il choisit la raisonnablement au lieu de la curiosité. Il faudrait en parlant à ce Haku plutôt inconscient. Elessar plongea un peu plus profondément pour profiter des courant chaud et rapide. Il arrivera plus loin ainsi. Comment se fait-il qu’il y avait des courants dans un lac. Cette école était vraiment étrange. Une ombre noire parcourut brièvement son champ de vision. Quelque chose lui toucha la pied! Il se retourna et aperçut… rien. À si! Une algue, il s’inquiétait vraiment pour rien. Il sentit quelques chose de dur et froid dans son dos. Un autre objet le frappa dans le dos. Le monde se noirci, avant de sombrer dans l’obscurité il aperçut deux lézards bleu, il était aussi grand qu’un humain mais plus fins. Leurs jambes était plus grande et plus arquées que la normale. - ça va petit, lui demanda Hébus - mal de tête. On est où, répondit Elessar avec un mal de tête comme si un chantier ce déroulé dans sa tête. - Votre ami est en train de se battre contre le plus dangereux des monstres de ce lac, après Lui bien entendu dit en de ces lézards avec un sourire narquois. - Il faut s’échapper petit chuchota Hébus. Il faut l’aider! - aucune chance sans arme. analysa t-il à voix basse avant de la hausser Qui est Lui? - Je vous conseille de ne jamais l’apprendre. - Tu t ‘es réveillé Elessar? Dommage pour toi dit en Lézards qui faisait à peine son arrivée. - Comment connaît-il mon nom? Demanda-t-il a son ami. - J’ai du le leurs dire. Désolé. - écoute-moi. J’ai une idée. À la fin de l’explication, Hébus donnes un coup de poing à Elessar qui tomba à terre. Hébus s’apprêta à le frapper plus violemment mais un Lézard l’attrapa afin de l’en empêcher. Hébus le fit bousculer en avant et il tomba à cotés d’Elessar qui lui prit son trident et l’assomma avec. Elessar attaqua alors l’autre Lézard mais il n’en eut pas le temps. L’être bleu lança son trident emportant celui d’Elessar et se planta dans le mur. Le Lézard s’échappa alors qu’Hébus tentait de l’arracher. - On a pas le temps cria Elessar avec une voix pleine d’assurance. Hébus ne broncha pas et suivi Elessar. Il virent Haku ne battre courageusement contre le monstre. Ils prirent chacun des armes appartenant à des squelettes. Des victimes du monstre. Haku était gravement blessé alors Elessar se jeta violemment sur le montre et lui asséna des coups d’épée plus violent que jamais. Le monstre si poilu et si grand tomba faisant tomber le sol. Haku les interpella. - écoutez moi. Ce monstre à trois attaque. Ses poils plein de poisons, faîtes gaffe. Ses griffes mais vous vous en doutiez et sa langue qui… - OK l’interrompit Hébus, ça va? - comme possible. Avec Haku, Elessar attaqua la massif bras du monstre. Ils frappèrent le bras, chacun d’un cotés. Le monstre hurla d’une voix aigu et tomba à terre avec un bras en moins. Il s’énerva et se jeta sur Elessar et lui donna un coup de griffe que celui-ci ne put éviter: une grande cicatrice se forma et du sang jaillit à flot. Il tomba de douleur et se tint le ventre, la blessure allait du bas du ventre à droite jusqu’à sous le poumons à gauche. Il vit Haku fonçait sur le monstre et lui planter l’épée dans la jambe.
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| | | naruto Drogué de fic + Membre Actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Sam 24 Déc 2005 - 3:10 | |
| Chapitre 5 : Haku
( Jusqu’à dimanche soir )
Je me réveillai dans une salle familière mais pas celle de l’école. Au bout de quelques secondes, je reconnu la salle où j’avais atterri la nuit précédente. Toujours ces jolis meubles et tableaux qui ornent le mur de marbre. Mais pour la première fois je me mis à me lever: mais en fait ce n’était pas moi qui me levait, c’était un jeune enfant. Je fus pétrifier à la vue de celui-ci: c’était l’enfant du tableau et on aurait dit moi. Comme une ombre, je flottais en l’air et je pus voir le magnifique lit où je dormais ou plutot où l’enfant dormait. Ce lit était immense, on pouvait bien mettre trois personnes à l’intérieur. Ayant vu la chambre, je me dis que les draps étaient en soie: j’avais juste . Ceux-ci étaient d’un rouge trés particulier, presque du sang. Le lit faisait environ un mètre soixante-quinze du matelas au “plafond du lit”. Celui-ci était de l’or, de plus prés on pourrait dire que ca ressemble aux chambres royales: cet enfant devait avoir des parents extrémements riches. Mais ce petit m’intriguait, comme moi, il n’avait pas la même couleur des yeux de chaque cotés. L‘un était rouge, l’autre était orange: exactement comme moi… Je commencais à penser que cet enfant était moi mais en plus jeune. Quelques secondes plus tard, une puissante explosion retentit. Je regardai par la fenêtre et je vis dehors le contour d’un chateau immense. Cependant je n’avais pas le temps à regarded précisément: la seule partie que j’ai vu, c’est une tour à moitiè détruits et en feu. Je me retournai et je vis le garcon faire la même chose que moi. Puis des boules de feu arrivèrent de toutes parts: l’une d’elles s’écrasa prés de cette chambre. L’enfant se mit à courir et ouvrit la porte, je le suivis: mais curieusement je la traversai au lieu de l’ouvrir. Je pus voir alors un immense couloir puis une autre détonation se produisit: je me réveillai cette fois-ci dans la chambre où Hébus ne s’était pas réveillé. De nouveau plein de sueurs, je frissionnais de partout. Qui était ce garcon ? Moi ? Ce serait bien possible vu la ressemblance entre lui et moi. Où je suis et qui nous attaque ? J’aurais peut-être la réponse la prochaine nuit. Quelques heures plus tard, ce maudit réveil me réveilla moi et Hébus. De l’autre coté de la chambre, ces imbeciles d’Orcs se réveillaient aussi. Tout se passa normalement, toutefois j’avais l’impression que le cours de magie et de physique allaient être trés difficiles. Hébus mit plusieurs minutes avant de se lever: ce qui n’avait pas habituel chez lui..
-Haku: Hébus qu'est-ce que tu as ? -Hébus: Je ne sais pas, je me sens pas bien. -Haku: Tu es malade c'est ca? -Hébus: Oui je pense. Ca doit être la Crotterrie des Cavernes. -Haku: Ah pas de chance mon pauvre. Tu l'as déjà eu avant. -Hébus: Deux fois je crois, il me faudra la matinée pour s'en débarrasser. -Haku: Oui ca va, juste le matin où tu vas faire caca pendant une dizaine de fois. -Hébus: Oui merci le vaccin. -Haku: Oui alors va vite le prendre. -Hébus: J'y vais tout de suite, j'espère que les problèmes ne commenceront pas maintenant... -Haku: Et comment tu sais que c'est la Crotterrie des Cavernes ? -Hébus: Je vais pas te montrer mais j'en ai partout dans le pyjama... D'un ton géné.
Et il se mit à courir le plus vite possible vers l'infirmerie pour le vaccin. Ca me fit rire car avoir cette maladie, c'est pas la plus marrante à porter. Les Orcs partirent avant en direction de la salle commune: comme des bêtes affammées, qu'elles-sont. Pendant que je déjeunai, j'avais envie de parler avec Elessar car il semblait sympathique mais je n'osa pas. Celui-ci était avec deux amis de race que je ne reconnus pas. Il me restait aprés le petit déjeuner moins de deux heures avant le début du cours de magie avec Mademoiselle Liune. Je décidai de rejoindre Hébus à l'infirmerie. Quand j'arrivai, il était allongé dans un lit avec des capsules à coté et de l'eau. Il me vit rentrer et me fit un sourire.
-Haku: Ca va mieux ? -Hébus: Non c'est pire malheureusement... -Haku: Mais qu'est-ce que tu as alors ? -Hébus: Juste la maladie que je t'avais dite. En rigolant. -Haku: Tu m'as fait peur imbécile, je vais t...
Un bruit m'interrompu: Hébus péta avec férocité. Il rougit et me dit pardon. Ce n'était rien car il était malade, par contre l'odeur me répugnait: ca sentait les oeufs pourris.
-Haku: Eh bien Hébus, je trouve que tu ne te gêne pas. -Hébus: Pardon... De nouveau un bruit se fit entendre. -Haku: Il reste un peu plus de une heure avant le début du cours de magie: tu pourras venir ? -Hébus: Non par contre pour le cours de physique, j'irai. -Haku: Bon eh bien si c'est comme ca, je ne vais pas au cours de magie. -Hébus: Pourquoi ? -Haku: Je ne veux pas que tu restes seul. -Hébus: Merci mais vas-y quand même. -Haku: Non je vais rester et dormir, ca me fera du bien. -Hébus: Bon si tu insistes.
Hébus se retourna tout de suite et je fis de même. Je pensai que peut -être le rêve allait revenir: et j’avais vu juste. Pour la seconde fois de la journée, le rêve apparut. J’atterris dans la même chambre que cette nuit et la veille. L’enfant lui aussi se réveilla mais pour la première fois je compris pourquoi: un puissant rugissement se fit entendre, celui-ci me terrifia. L’enfant mit quelques secondes à se réveiller et j’eus le temps de m’apercevoir que c’était la même chambre. L’enfant se mit à courir et ouvrit la porte toute en or. Je réussi à en sortir moi aussi et la stupefaction me prit. On était maintenant dans un couloir immense en longueur. En plus je n’avais jamais vu un couloir si beau: d’habitude les couloirs sont moches, petits et sombre mais celui-ci était tout le contraire. Le couloir était si grand que je n’en voyais pas le fond. De part et d’autres, plusieurs tableaux, chandelles et meubles étaient muets mais magnifique. Cependant je n’avais pas le temps de tout observer car l’enfant partit à gauche: je le suivis voyant qu’il connaissait bien l’endroit. Les explosions continuèrent et j’entendai dehors des gens qui criaient. L’enfant avait l’air d’avoir trés peur, il se mit alors à courir: j’accéléra le pas. Au bout de peu de minutes, on arrivait dans une sorte de hall, il y avait plein de gardes autour: étais-je dans le moyen-age ? Je m’apercus qu’au fond, deux adultes étaient assis dans deux grandes et magnifique chaises. L’enfant se mit à pleurer et allait parler.
-???: Maman, j’ai peur qu’est-ce qui ce passe ? -???: C’est trés compliqué, la seule chose que je peux te dire: c’est qu’on est en guerre. -Haku (pensant): En guerre ? C’est pour ca alors qu’il a plein d’explosions. -???: Il faut le protéger, il ne doit pas mourir. Ce fut le père semble t-il qui parla. -???: Oui tu as raison: on ne résistera plus longtemps aux antiques de Lord Thanos. -Haku (pensant): Quoi Thanos ??? C’est impossible, c’est l’un des êtres les plus maléfiques et les plus dangerous sur cette planète. Qui plus est, c’est le seul elfe maléfique que je connais. -???: Pourquoi je dois partir ? D’une voix triste. -???: Car notre maison est devenue dangereuse maintenant, mon chérI. -???: Oui et ce n’est que la première attaque, la plus terrifiante étant la seconde: d’énormes troupes d’Orcs arriveront ,commandés par un elfe au pouvoir incroyable et immitigable. Si jamais par malheur il te verrait: il te brulerait toute ta peau et t’exploserait de l’intérieur avec sa puissante magie. Même nous, ne pouvons rien faire pour l’arrêter. -???: Mais as-tu demandé à un de nos amis de nous aider ? -???: Oui et pourtant ils veulent pas car ils ont trop peur de Thanos… -???: Alors notre fin est proche ? S’exclama le garcon. -???: Je ne c’est pas mais ce ne sont pas tes affaires: gardes emmenez-le loin d-ici. -Gardes: Oui majestée. -???: Non ne me laissez pas ? Non papa maman s’il vous plait…
Une puissante explosion se produisit puis je me réveillai par terre avec un grand mal de tête. Hébus me releva et était surpris de me voir si mouillé de sueur. Ma tête me faisait horriblement mal: j’avais tombé du lit.
-Hébus: Que c’est-il passé ? -Haku: Tu vas mieux dis-donc. Ben moi en fait, c’est encore le rêve ca fait trois fois que je le fais: deux aujourd’hui… -Hébus: Ca doit vraiment pas être un rêve comme les autres. Trois fois le même un peu bizarre je trouve. -Haku: Tu changes d’avis maintenant ? -Hébus: Ben un peu, car trois fois le même je dis, c’est trés rare. Peux-tu m’expliquer des choses dessus ? -Haku: On a pas le temps: c’est l’heure de manger. Il reste plus de deux heures avant le cours du professeur Torias.
On partit déjeuner et il m’expliqua que le cours de physique allait être le dernier sélectif. Il m’expliqua que deux épreuves étaient prévues: la première étant une nouvelle et la dernière d’ailleurs et l’autre c’est les trois épreuves combinées et il faut finir dans les premiers, selon le nombre de participants restants. J’étais donc tout excité mais aussi effrayé de ne pas passer ces épreuves. C’est pourquoi je décidai de partir m’entrainer au saut en hauteur car je n’étais pas vraiment fort. Hébus pour la première fois, fut d’accord avec moi et disa qu’il voulait venir s’entrainer aussi: cela me fit plaisir. Donc avec Hébus on arriva devant la porte principale. Je lui dit qu’il fallait courir le plus rapidement jusqu’à la place où le dernier cours de physique avait eu lieu. Il n’y avait qu’une centaine de mètres, je courrai plus vite que Hébus et j’arrivai plus vite que celui-ci mais à quelques secondes prés: ce qui me surpris. Puis moi et Hébus, regardions la haute muraille: il me fit signe de tête de faire une course sur les toits en sautant et en courant, je lui fis un signe d’affirmation. Le signal venait de Hébus, qui devait compter jusqu’à trois. Quand il annonca ce dernier chiffre, je partis comme une fusée et je pris un peu d’avance sur Hébus, la muraille fut facilement sautée: ce qui me surpris. En haut j’eus le temps d’apercevoir qu’il y avait des dizaines de murailles. Et sans élan, l’énergie arrivai à flot et je sautai une muraille, pendant plusieurs minutes je fis pareil. Cependant quand j’arrivai, Hébus m’attendait , fier de sa victoire. On fit la même chose en sens inverse et quand nous arrivames: quelques élèves étaient déjà arrivés. Le professeur était lui-aussi arrivé et il mettait en place une trés fine ficelle, tendue. Quand il avait fini, il attendit que tous les élèves restants des anciennes épreuves arrivèrent. En attendant, il s’échauffa les membres. En quelques minutes une troupe de vingt élèves arriva, c’est alors que Torias se mit en position de parler.
-Torias: Bonjour ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, nouvelle épreuve de sélection…
Grace à Hébus je le savais mais ca commencait à devenir lourd je trouvait.
-Torias: Eh oui ! Aujourd’hui, il y en a même deux. Mais je vous rassure, il n’y en aura pas d’autres. Première épreuve. L’équilibre…
C’était donc ca cette ficelle que le professeur préparait: donc la dernière étant courir, sauter et tenir en équilibre. Je sens que ca va être dur…
-Torias: Vous devrez marcher sur la ficelle. Elève: Mais… Vous avez vu comme elle est fine ? On n’y arrivera jamais. Torias: Mais si, mais si. Elève: Mais ça ne tiendra jamais. On est trop lourd pour cette petite ficelle. Torias: Ce n’est pas une ficelle ordinaire. Elle tiendra, je vous l’affirme ! Bon, je vous laisse un peu de temps pour vous concentrer.
De nouveau, je me concentrai mais l’énergie arrivait encore plus vite et en plus grande quantité. De nouveau malgré la fatigue: c’est en travaillant que ca paye. Le premier qui se fit remarquer, c’était Alex: il réussi sans bouger. Xan, Mary, Elessar réussirent une nouvelle fois: je devais faire pareil. Hébus passa et il fit la même chose que Alex: sans bouger, il traversa la ficelle comme si c’était le sol normal. Quelques élèves passèrent l’épreuve, les autres rentrèrent dans leur dortoirs, décus.
-Torias: Haku c’est ton tour ! Va-y.
Je me mis sur la ficelle et je partis le plsu vite possible sans regarded en-dessous. J’atteignis facilement la moitié quand un animal que je connaissai, se fit apercevoir: je me mis alors à bouger dans tous les sens et je tombis. Par un réflexe involontaire, je me retrouvais pendu dans les airs.
-Eleve: Il a le droit de se remettre dessus ? -Torias: Oui du moment qu’il ne touche pas pied à terre.
J’utilisai toute l’énergie pour me remettre dessus et je réussis. Il me fallu quelques secondes pour reprendre l’équilibre et je repartis comme au début. Je sortis de cette ficelle assez content de ma prestation malgré l’échec qui était proche.
-Torias: Bien jouer Haku ! Tu as failli tomber à terre mais tu y es quand même arriver: je te félicite.
Je repartis vers Hébus fier d’avoir réussi: cependant il restait la dernière, la plus difficile.
-Torias: Mais pour ceux qui ont réussi, ne faites pas trop les malins car vous allez faire l’épreuve finale et la plus dure.Le parcours d’obstacle. Vous allez devoir utiliser tout ce qui a été appris pendant les cours en une fois. Pas de temps de concentration. Mettez vous en ligne ici. Voilà. Vous allez courir jusqu’à cet arbre là bas. Là, vous sautez la même hauteur que la dernière fois au dessus de ces troncs. Vous courez la même distance qu’au début. Et enfin, vous sautez dans l’autre arbre où vous traversez le fil. Tous les coups sont permis, tant que vous ne blessez pas les autres. Vous avez le droit de pousser, frapper, faire des croche-pieds, etc… C’est une course. Seuls les dix premiers seront admis. Attention… Partez !
Ce fut incroyable: on était vingt et une confusion s’était installée. Tout le monde courait comme des fous, je m’écartais de Hébus pour pas qu’on est besoin de se taper dessus. Cependant pendant que je pensais, quelques’un me mit un coup, ce qui me fit ralentir. Je répondis par un puissant coup de boule: ce fut un humain et il tomba par terre, ce qui veut dire disqualification à coup sur. Devant moi deux Orcs se tenaient, je fis un croche-patte et un tomba, l’autre me donna un coup de poing que j’évitais et je lui donnais un coup de genou dans le ventre. Plus personne devant, je regardais sur les cotés et je vis que globalement j’étais huit ou neuvième. Ce fut le tour du saut: je sautais avec une facilité incroyable et je vis qu’avec Alex, Mary et Hébus, je pris la tête, ce qui me fit plaisir. Puis je sprintais comme un malade mental sur sa pilule, cependant Elessar, Xan et un élève que je ne connaissais pas me dépassèrent: je donnai une puissante balayette à l’élève inconnu, celui-ci se ramassa comme une crêpe. Cela me donnait satisfaction et j’étais sixième. Arrivé à la ficelle, je fis pareil qu’avant: je sprintai le plus rapidement possible. Derrière moi Hébus me suivait de prés seulement quelqu’un lui mit une balayette. Hébus tomba mais en arrière ce qui poussa cet élève et le fit tomber. Je fus soulagé qu’Hébus avait résisté. J’arrivais heureux à la sixième Hébus juste aprés. Le classement fut dans l’ordre: Mary, Alex, Elessar, Xan,, un élève inconnu, moi, Hébus, trois élèves inconnus. L’élève qui tomba à cause d’Hébus, fut envoyer à l’infirmerie: ce qui me fit rire.
-Haku: Comment tu as fait ca ? -Hébus: De quoi ? -Haku: Quand un élève a failli te faire tomber, tu es tombé en arrière tout en le poussant. -Hébus: Ah oui. C’est un truc qu’un copain m’a appris. Il faisait combat c’est pour ca. -Haku: Ah ok, ben franchement je l’adore: tu pourras me l’apprendre ? -Hébus: Dimanche sera la bonne journée. -Haku: D’accord dimanche promis ? -Hébus: Promis, juré, craché. | |
| | | naruto Drogué de fic + Membre Actif +
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| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Sam 24 Déc 2005 - 3:12 | |
| (suite)
Nous partimes vers le réfectoire pour manger: tout ce passa normalement. On partit vers le dortoir pour se reposer quand je vis une jeune fille se faire aggresser par deux Orcs: c’était ceux de notre chambre. Je dis à Hébus que je m’en occuperai: il accepta avec regret.
-???: Non, laissez-moi. Bandes d’affreux. -Orc 1: Non tu vas venir avec nous : on va jouer ensemble. -Orc 2: On va faire une partie ma jolie. Grogrogrogro! D’un rire narquois. -???: Jamais même s’il faut que je meure pour ca. -Haku: Stop ! Arretez bandes de cretins ou vous aurez à faire à moi ! -Orc 1: Tiens mais qui voila: un imbécile, on va se le faire. -Orc 2: Oui, on va l’écraser contre le mur. Grogrogrogro!
Ils m’attaquèrent par un coup de poing chacun, je me baissai et leur mis une coup de pied chacun dans leur figures. L’un des Orcs riposta par un coup de tête que je pris: la seule qualité que j’acceptais chez eux, c’était leurs forces. Je tombai à terre et plusieurs personnes arrivèrent pour regarder le combat. Le second Orc me donna plusieurs coups de pieds dans le ventre alors quej’étais à terre: un vrai lache. Puis je me rappelai de l’attaque de Hébus dans le cours de magie et j’essayai de faire de-même. Lorsque les Orcs m’attaquèrent, je sautais en l’air et donnai deux coups de poings dans leurs sales faces d’Orcs. J’enchainai par un coup de genou dans l’un mais l’autre utilisa ses deux mains pour m’assommer: je tombai à terre avec la tête qui me faisait horriblement mal. Ils continuèrent à me frapper comme des laches qu’ils étaient. Commencant à souffrir énormément, je décidai de faire une balayette sur l’un puis je donnai un coup de pied dans les couilles. Tous les deux tombèrent à terre en souffrant, mais celui qui recut ma balayette me donna un coup de tête. Je m’écrasai contre dans une terrible souffrance. Mon nez saignait à flot et un Orc avait un cocard et l’autre saignait des couilles et avait trés mal au ventre. Quoi que je puisse faire, le combat était trop inégal. J’espérais que quelques’un viendrai car le combat était quasiment fini. J’attaquai par un coup de poing sur un Orc et un coup de pied dans le genou dans l’autre mais ils me touchérent par un coup de poing dans le visage et par un coup de coude dans le ventre: je tombai à terre trop fatigué. Les Orcs s’approchèrent pour me donner les derniers coups quand tout à coup, un humain se mit au milieu. La fille que j’ai voulu sauver, dit à celui-ci que je voulais la sauver et qu’il fallait m’aider. Il lanca alors des insultes sur les Orcs qui surpris, s’énervèrent et se mirent en position de combat.Il sauta et donna en coup de genou dans le menton d’un orc m’assaillant, un hurlement rauque de douleur se fit entendre. Je reconnus alors que l’humain en question était Elessar. Celui-ci se mit devant moi et je lui montrais l’Orc attaquant derrière lui: il se retourna, sauta un peu, lança sa jambe en l’air et frappa l’orc dans le nez avec un craquement sonore écœurant. Un poids s’abatis sur ses épaules, le compère de l’orc lui avait sauté dessus. Il essayait sans réussite de le faire tomber mais son étreinte commençait à le priver d’air. Il se débattait à perdre haleine mais c’est l’oxygène qui manquait. Je voyais qu’il était en train de mourir et je me relevai avec les forces qui me restait: je pris l’Orc et lui donnai plusieurs coups de poings puis je le poussai sur le coté. Mais l’autre Orc voulait me frapper et Elessar me protégea en donnant un coup de coude dans le dos aprés avoir dévié son coup de poing. Il en profita pour lui assenner de coups, ce qui fit vomir et évanouir son adversaire: je fus surpris de la force de Elessar. Mais sous l’effort, l’autre Orc lui donna un puissant coup de poing ce qui le fit voler un mètre plus loin: la foule fit du bruit sous l’effet de l’attaque. Le seul Orc encore conscient, fonca à la charge pour lui donner un coup: ce coup-ci je réagis et me mis devant Elessar blessé pour moi. Je me pris alors un coup de coude d’une violence inouie: je glissai contre le sol. Elessar essayait de se relever mais sa douleur au ventre le faisait trop souffrir: ce lache d’Orc me donna une multitude de coups de pieds, ce qui me fit cracher du sang à flot. Elessar prit de pitié pour moi, se leva et disa que c’est un lache et qu’il faut se prendre à quelqu’un debout et non assis. L’Orc fit un sourire sadique et s’approcha de sa victime pour lui donner le dernier coup: je décidai que le massacre avait assez duré, je me leva et donna un puissant coup de genou dans les cotes de l’Orc. Avec une énergie encore plus grande que lors des cours de Torias et mon entrainement, je sentai que ma puissance avait décuplé. J’enchainai alors par plein de coups de genou dans le visage, ce qui cassa le nez de l’Orc et le sang arrivait rapidement. Elessar était complétement étonné de ma force et de ma prestation, les autres élèves aussi d’ailleurs. Un grand homme se mit prés de moi: ce fut Hébus.
-Hébus: Haku ca suffit ! Ils ont eu leur comptes et si jamais ils refont du mal à cette fille, ca sera moi qui les calmera pour de bon. En tout cas je te félicite de ta victoire, toi aussi Elessar. Merci d’avoir aidé mon ami.
Il regarda méchamment les Orcs: je n’avais jamais vu une telle hargne chez lui. Ceux-ci voyant la taille de Hébus et son envie de les détruire, partirent trés rapidement. Elessar s’était évanoui et moi aussi à cause de mes blessures. Je me réveillai dans une salle connue: l’infirmerie. Elessar était réveillé et une dame se tenait. Elle lui dit de se rassoir car il était blesser, ce qui était vrai. Il dit en partant qu’il fallait remiercer quelqu’un.
-Elessar: Au fait, vous remercierez euh… -???: Haku. -Elessar: Oui il faut le remercier.
Puis il partit. Je restai quelques minutes dans l’infirmerie avant de moi aussi partir pour rejoindre Hébus. Tout seul contre les deux Orcs, il navies aucun chance. Je le rencontrai en chemin. Il transportait ses bagages et les miens: ca devait peser plus de trente kilos et il portait ca facilement semble t-il.
-Hébus: Ah t’es réveillé, bon on change de chambre, les Orcs sont vraiment pas content. -Haku: Je m’en doute, et merci de m’avoir sauvé. -Hébus: Tu aurais fait pareil, regarde tu as sauvé une fille et aidé un garcon que tu ne connais pas. -Haku: C’est vrai mais je ne suis pas le héros. -Hébus: Pourtant ils n’en pensent pas moins. -Haku: Si tu le dis, bon on va dans quel chambre ? -Hébus: A ceux que tu as sauvé.
Nous arrivions dans le même genre de chambre que nous. Voyant que j’avais peur de dire quelque chose, Hébus engagea le dialogue.
-Hébus: Comme vous vous en doutez, les orcs de notre chambre sont légèrement hostile envers nous . -???: Et vous réclamaient l’hospitalité, ca ne pose pas de problème je pense. -Elessar: Pareil pour moi mais je voudrais le calme ce soir pour bien dormir, après cette journée c’est bien mérité. Tu me comprends sûrement Haku. -Haku: Oui je sais, moi aussi j’ai besoin de repos: merci pour votre hospitalité. -Elessar: Tu as sauvé mon amie, Sarah et tu m’as aidé contre les Orcs. Le mien que nous puissions faire, c’est d’accepter. -Haku et Hébus: Merci beaucoup.
La journée finissa ainsi aprés mon premier combat à l’école. La journée d’aprés étant aussi difficile. Je me réveillai et l’ambiance fut joyeuse. A part Sarah et Rovna tout le monde allait au cours de physique. Arrives à celui-ci, nous étions devant le lac que j’avais déjà vu. Tout le monde était arrivé sauf nous. C’est alors que le professeur Torias démarra.
-Torias: Bonjour bonjour ! J’ai oublié de vous faire prévenir… Aujourd’hui nous allons faire de la natation ! Alors tout le monde retourne dans sa chambre et je veux vous voir au bord du lac et en maillot de bain dans cinq minutes… Top partez ! »
Je partis rapidement et j’arrivis et je m’habillai. Puis je repartis à la vitesse de l’éclair. J’arrivai et une seule personne y était : Mary.
-Torias: Bonne performance: cinq minutes et trois secondes. Vous êtes deuxième bravo et vous passerez deuxième aussi.
Les autres élèves arrivèrent quelques secondes plus tard. Puis Torias se mit en position de parler.
-Torias: Voilà voilà ! aujourd’hui vous allez me montrer ce que vous savez faire avec vos petits poumons… Traversée du lac jusqu’à l’arbre qui se trouve là-bas. En plongée et je ne veux pas voir de tête qui sort de l’eau. Sauf pour respirer bien sûr. Mais j’aimerais que vous tentiez de vous surpasser et de tenir le plus longtemps possible sous l’eau. » -Haku: Il nous prend pour des surhommes celui-là, je crois qu’il est fou! -Torias: Oui je suis fou monsieur en plaisantant, mais j’ai un bonne oreille mon ami. Je crois que je vais vous rajouter dix kilos sur le dos pour l’épreuve. -Haku: Je plaisantait monsieur. -Torias: Vous mentez, vous pensiez ce que vous avez dis, et ne mentez pas -Haku: C’est vrai, mais pardonnez moi, s’il vous plait. -Torias: C’est bon ca passe pour cette fois. Ne vous inquiétez pas, je sais que ce n’est pas genant pour moi, vous plaisantiez.
Mary passa la première et failli se noyer. Son ami Alex, essaya de la sauver mais lui aussi a failli se noyer en voulant la sauver. Je fis signe à Elessar de passer avec moi, il accepta: Hébus me fis signe d’à plus tard. C’était incroyable, le nombre d’espèces de poissons qu’il y avait. Certains étaient normaux, certains trés étrange de par leurs forme et leurs couleurs. Elessar prés de moi me montrait des coraux magnifiques de plusieurs couleurs comme rouges, jaunes, ou encore gris. Et contrairement à ceque j’avais pensé, le lac était trés éclairé à l’intérieur : grace à la magie je pense. Pendant plusieurs minutes avec Elessar, on pouvait voir de multitudes de poissons et de coraux: la mer pouvait être heureuse d’avoir de si belles choses. Puis il me montra du doigt, une immense lumière jaune qui venait du fond du lac. En m’expliquant par les doigts, il m’indiquait si je voulait voir cette lumière où si je voulais le suivre: je lui montrais que la lumière m’attirait. Il me fit un sourire et partit tout droit en direction de l’arbre indiqué. Pendant plusieurs minutes, je m’enfoncais dans le lac, mais la lumière était toujours aussi loin de moi: c’est alors que des ombres vilvoltèrent prés de moi. Je me mis en position de défense car comment savoir si c’était des êtres gentils ou méchants. Ces ombres me foncèrent dessus et tirèrent quelque chose sur moi: je me retrouvais capturé dans un filet. Puis ces ombres m’emportèrent vers la lumière jaune majestueuses. Puis manquant d’oxygène, je m’évanouissais. Je me réveillai dans un palais d’un jaune brillant et deux «êtres» me pointaient des lances sur mon cou. Ils ressemblaient à des lézards mais sur deux pattes. Leurs couleurs étaient bleu assez clair. .Un autre était assis sur une chaise faite en or semble t-il. Puis l’un des animaux parla à celui qui était assis: quand ils parlaient, leur langue était grande et coupée en deux. Puis il me regarda et allait engager la conversation.
-???: Que fais-tu ici, miserable avorton ? -Haku (pensant): Ca doit être leurs chefs: il faut que je parle correctement. -Haku: Eh bien un ami m’a montré votre palais et j’ai décidé d’y venir car cette lumière qui s’en degage, m’attirait, votre Majesté. -Roi: Trés bien mais le problème c’est que vous allez rester ici ! -Haku: Vous me vouvoyez ou il y a d’autres prisoners, votre Majesté ? -Roi: Non je ne te vouvois pas crétin de terrien, car il y a deux autres prisoners avec toi ! D’une voix hargneuse. -Haku: Et est-ce que je peux savoir si ce sont des terriens, votre Majesté ? -Roi: Oui ce sont des terriens et ils ont l’air d’être dans la même classe que toi. Mes gardes m’ont dit d’autres personnes nageaient aussi. Nous leur avons demandés leurs noms: ce sont Elessar et Sarah. -Haku (pensant): C’est pas vrai ! Pas eux… Comment on va faire pour sortir d’ici ? -Haku: Pouvons-nous partir, votre Majesté ? -Roi: Oui mais à une seule condition: vous devrez battre un monstre alors. -Haku: Un monstre ? -Roi: Oui et dans ce collège, il est classé numéro 6. -Haku: Que veut-dire numéro 6, votre Majesté ? -Roi: C’est pas vrai, même le plus cancre le saurait: tout le monde aime apprendre la classification des monstres par dangerosité . -Haku: Je vous assure votre majesté: je n’ai jamais entendu parler de ca. Je ne suis qu’en première année.
Un immense brouhaha se fit entendre: tous les gardes se parlaient avec stupefaction.
-Roi: Silence ! Mais comment as-tu survécu à la pression de l’eau ? -Haku: Je ne sentais rien. -Roi: Incroyable, bon je vais t’expliquer la classification: plus le monstre est proche de un plus il est dangerous,. -Haku: Ca veut dire qu’il est le sixième monstre le plus dangereux de cette école, votre Majesté ? -Roi: Oui et donc tu ne sais pas non plus les attaques de ce monstre. -Haku: Eh bien non votre Majesté. -Roi: Bon je t’explique et aprés le combat commence. Ce monstre a trois attaques: la première étant ses griffes qui peuvent de découper en deux aisément, la deuxième c’est ses poils, ils contiennent du poison assez dangereux, en trois heures, tu en meurs ; enfin la dernière attaques vient de sa langue, elle peut faire un trou en vous avec une facilité déconcertante, c’est la plus dangereuse des trois ( comme Alien ). -Haku: Et pour le poison, est-ce que malgré la dose, c’est la même durée de vie, votre Majesté ? -Roi: Eh bien, c’est le seul avantage de ce monstre quand on le bat. -Haku (pensant): Au moins ca de bien. -Haku: Est-ce que mes amis peuvent m’aider ? -Roi: Non mais si jamais ils s’échappent et veulent se battre: je ne refuserai pas. -Haku (pensant): Elessar je compte sur de toi de sortir Sarah de ce pétrain et de me rejoindre pour m’aider. -Haku: Est-ce que j’ai le droit à une arme, votre Majesté ? -Roi: Heureusement, sinon tu n’aurais aucune chance: apportez lui une épée dans un bon état. -Haku: Merci. -Haku: Je suis prêt à l’affronter. -Roi: Gardes ammenez-le ! D’une voix sec.
Je pris l’épée qui était neuve: le chef j’avais pas menti. Sur le coté, une porte s’ouvrit.Un énorme monstre apparut, il devait faire au moins trois mètres de hauteur. Sa tête était horrible: le visage allongé, ses dents pointus, plein de cornes le parsemait sur sa tête. Son corps comportait des griffes acérées trés grandes, son ventre et son dos comportaient des poils épais et empoisonnés. Quand il me vit, il rugissa d’une si aigüe que ca me détruisait les tympans.
-Haku: Viens la sale bête ! Je vais te tuer ! | |
| | | naruto Drogué de fic + Membre Actif +
Nombre de messages : 2586 Age : 34 Localisation : Angers, Maine-et-Loire Date d'inscription : 04/10/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Sam 24 Déc 2005 - 3:13 | |
| Puis elle fonca sur moi et me donna des coups de griffes trés rapidement: avec les cours du professeur Torias, je les évitais sans trop de difficulté. Les spectateurs furent surpris et moi aussi : je voyais les changements depuis mon arrivée. Irrité, le monstre refit la même chose et accéléra ses attaques: je les évitais mais une seule m’atteignis, ca me coupa le ventre et du sang arrivit. Je tomba à terre mais je me relevai et lui donnai un coup d’épée dans ses “mains” en sautant en même temps: grace aux cours de physique encore. Le monstre hurla de douleur m’envoya plusieurs poils : je ne pus les éviter. Le compte avait commencé dés lors. Je courus et je passai en dessous des jambes du monstre: je plantai mon épée dans l’une de ces jambes. Il tomba par terre et semblait trés en colère: il sauta sur moi en donnant des coups de griffes et en lancant ses poils. Avec l’épée je lui coupai le doigt mais ces poils me touchérent de nouveau. De nouveau, il s’arrêta et me fixa avec une envie de me manger. Je pensai alors à Elessar et Sarah, j’espérai qu’ils viendraient. C’est alors qu’il se mit en position d’attaque et m’envoya sa langue: j’eus juste le temps de l’apercevoir et j’esquiva au mieux. Toutefois, il transperca le bras gauche puis la retira: je me mis à crier de toute mes forces, tellement la douleur était présente. Il me donna alors des coups de griffes et je m’en pris un autre: de nouveau au niveau du ventre. C’est alors je tombai à terre, tout espoir perdu, sachant que la mort s’approchait. Cependant d’un seul coup je vis Elessar et Sarah: ils vinrent vers moi et prirent une arme au passage en voyant mon état. Elessar se jeta sur le monstre et lui donna plusieurs coups d’épées dans le dos: ce qui fit tomber notre adversaire. Sachant tous les deux, qu’ils n’étaient pas morts, je profitai du temps qu’on avait pour expliquer ces attaques et qu’il fallait le battre pour sortir d’ici. La bête se releva furieuse et rugissa comme pour dire je vais vous manger tout cru. Je fis signe à Elessar d’attaquer son bras: on fonca sur lui et il sauta et moi aussi. En même temps, on donna chacun d’un coté du bras, un puissant coup d’épée: le monstre hurla d’une voix aigüe et tomba à terre avec un bras en moins. Ils’énerva et se jeta sur Elessar et lui donna un coup de griffe que celui-ci ne put éviter: une grande cicatrice se forma et du sang jaillit à flot. Il tomba de douleur, et je foncai sur lui et je lui entallai la jambe, puis la planta dedans: le monstre tomba. Pendant plusieurs secondes, le monstre ne bougeait pas. Je regardais Elessar et j’allais lui parler de quelque chose d’important.
-Haku: Elessar écoute moi bien. -Elessar: Qu’est-ce qu’il y a ? -Haku: Le monstre est trés énervé, il va utilisé son attaques avec la langue: j’ai perdu mon bras gauche avec tout à l’heure. -Elessar: Et que proposes-tu ? -Haku: Lorsqu’il attaquera, tu te coucheras à terre avec Sarah, je me prendrait son attaque et à ce moment-là, tu sauteras et lui trancheras la tête car il sera pas protégé. -Elessar: Mais tu risques ta vie, tu es fous ! D’une voix inquiète. -Haku: De toute facon pour s’en sortir, il faut que l’un de nous se sacrifie: ca sera moi. -Elessar: Et pourquoi pas moi ? -Haku: Car il y a quelqu’un qui t’aime et qui sera morte de chagrin si tu devais mourir. -Elessar: Mais et toi ? D’une voix tramblante. -Haku: Je vais survivre, il le faut: je te demande de faire ce que je te dis. -Elessar: Trés bien vu que je ne pas te faire changer d’avis.
Puis le monstre se releva tout en boitant de la jambe où mon épée était plantée. Il ouvrit la bouche et je vis Sarah et Elessar qui se couchaient. Je me mis en position devant lui et j’attendis. Sa langue parti encore plus vite que je n’aurais imaginé et je pus juste bouger à peine: une puissante douleur me toucha la poitrine droite. Je tombai à terre et quand il retira la langue, mon sang partait trés vite. Elessar se releva et prit son épée et sauta au niveau de la bouche du monstre: j’eus juste le temps de voir la tête du monstre coupée et tombée par terre. Puis le noir. Je me réveillai et tout le monde me regardais: Hébus, Elessar, Sarah et Rovna.
-Elessar: Tu es vivant ! Genial ! -Haku: Qu’est-ce qui c’est passé aprés tu as coupé la tête du monstre ? -Elessar: Avec Sarah on a demandé de partir et les êtres furent d’accord. J’ai demandé alors si on pouvait arrêté ton hémorragie: le chef hésita mais voyant ta bravura, il accepta. C’est alors que remonta à la surface avec toi. Le cours était fini et seul le professeur Torias était resté mort d’inquiétude. Quand il vit Sarah, moi et toi blessé. Il nous accompagna en direction de l’infirmerie: pendant le chemin on raconta notre histoire au professeur qui nous dit qu’on a eu de la chance de survivre. Tu as dormi 2 jours comme nous mais on s’est réveillé ce matin: main tenant étant le soir. -Haku: Eh ben quelle histoire et quand je peux sortir ? -Elessar : Maintenant car les docteurs ont dit qu’on pouvait partir quand on était réveillé. -Haku: Génial ! Allons manger alors ! -Hébus: Oui et j’étais mort d’inquiétude à ton sujet, heureux que tu sois toujours là. -Haku: Merci Hébus. -Sarah: Tu m’as sauvé deux fois: merci beaucoup, je n’oublirai jamais. -Haku: De rien. D’un ton géné. -Elessar: Merci Haku de t’être sacrifié pour qu’on gagne. -Haku: C’est rien mais je t’ai dit que je j’allais pas mourir. -Elessar: Oui mais merci encore. -Haku: Bon on va manger ? -Tous: Oui !
Et c’est ainsi que Haku finissa sa première semaine trés mouvementé. | |
| | | Glandouille Man Drogué de fic + Membre Actif +
Nombre de messages : 3288 Age : 32 Localisation : en train de glandouiller Date d'inscription : 18/09/2005
| Sujet: Re: Les Chapitres du Jeu Sam 24 Déc 2005 - 14:11 | |
| Elessar
chapitre 5(suite) (à déplacer si possible) -Elessar écoute moi bien ordonna Haku -Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Elessar étonné - Le monstre est très énervé, il va utilisé son attaques avec la langue: j’ai perdu mon bras gauche avec tout à l’heure. -Et que proposes-tu ? - Lorsqu’il attaquera, tu te coucheras à terre avec Hébus, je me prendrait son attaque et à ce moment-là, tu sauteras et lui trancheras la tête car il sera pas protégé. -Mais tu risques ta vie, tu es fous! dit-il d’une voix inquiète. -De toute façon pour s’en sortir, il faut que l’un de nous se sacrifie: ça sera moi. - Et pourquoi pas moi ? -Car il y a quelqu’un qui t’aime et qui sera morte de chagrin si tu devais mourir répondit-il avec un clin d’œil mais qui ne cachait pas son inquiétude -Mais et toi ? Dit-il d’une voix tremblante. Je vais survivre, il le faut: je te demande de faire ce que je te dis. -Très bien vu que je ne pas te faire changer d’avis. Le monstre se releva tout en boitant là ou l’épée était plantée. Il ouvrit la bouche et ce qui fit se coucher Hébus entraînant Elessar qui ne voulait pas ce coucher. Elessar eut juste le temps de voir la langue se retirait d’Haku. Elessar se releva immédiatement, coupa la langue du monstre en deux coups à cause de sa solidité pour abatis son épée sur le coup de monstre. Au bout de la cinquième le monstre sauta. Elessar s’envola, le monstre en profita pour essayait de le couper en deux mais n’eut que le bout de son épaule. Une pluie de sang tomba alors sur le monstre qui sortait sa langue pour goutter la moindre goutte. Elessar tomba, épée en avant sur la nuque du monstre sont la tête roula. Par terre. Hébus releva Elessar difficilement et souleva Haku évanouit et demanda au Lézard de pouvoir partir et d‘arrêter l‘hémorragie du jeune demi-elfe dans les pommes. Leur chef, étant honnête et tenant sa parole les laissa partir. Hébus remontait en portant Haku et aidant Elessar dont le sang se répandait dans l’eau. Hébus jeta Haku au sol une fois remonté à la surface et aida Elessar qui s’évanouit une fois par terre. Il se réveilla deux jours plus tard selon l’infirmière. Elessar resta allongé plus par plaisir que par besoin jusqu’à ce que ses mais viennent prendre de ses nouvelles. Tous été inquiet pour lui et maintenant pour Haku. Le soir arriva sans qu’Elessar n’est quitter son lit. Enfin du repos! -Tu es vivant ! Génial ! S’exclama Elessar -Qu’est-ce qui c’est passé après tu as coupé la tête du monstre, demanda Haku pas encore réveillé. -Avec Elessar on a demandé de partir et les êtres furent d’accord. J’ai demandé alors si on pouvait arrêté ton hémorragie: le chef hésita mais voyant ta bravoure, il accepta. C’est alors que remonta à la surface avec toi. Le cours était fini et seul le professeur Torias était resté mort d’inquiétude. Quand il vit Elessar et toi blessé. Il nous accompagna en direction de l’infirmerie: pendant le chemin on raconta notre histoire au professeur qui nous dit qu’on a eu de la chance de survivre. Tu as dormi deux jours comme nous mais on s’est réveillé ce matin: maintenant c’est le soir le soir. -Eh ben quelle histoire et quand je peux sortir ? - Maintenant car les docteurs ont dit qu’on pouvait partir quand on était réveillé prononça Elessar - Génial ! Allons manger alors ! -Oui et j’étais mort d’inquiétude à ton sujet, heureux que tu sois toujours là répliqua Hébus employant le ton du grand frère qui lui convenait à merveille. -Merci Hébus. -Merci Haku de t’être sacrifié pour qu’on réussisse remercia Hébus -C’est rien mais je t’ai dit que je j’allais pas mourir. - Oui mais merci encore. - Bon on va manger ? - Oui ! S’exclamèrent tous en cœur. Ils descendirent, dans la grande salle. Haku et Elessar était les derniers. Elessar stoppa Haku du bras pour lui parler à part. - Qu’est ce que tu fais demanda Haku voyant Elessar énervé - Ne refais plus jamais ça dit Elessar plaquant son ami contre le mur. Ne te sacrifie plus jamais! Compris! Je veux pas avoir un mort sur les bras! Plus jamais! La semaine fut finie, dans la bonne humeur malgré cette coléreuse intervention. | |
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